samedi 29 novembre 2008

César et Rosalie

" Mes films ne sont pas réalistes. Ce sont des fables malgré moi."

Claude Sautet


Les films de Sautet sont des variations sur thèmes récurrents d’amitié, de compassion et de communication difficile.Au final, ils s’intéressent aux personnages et à leurs émotions. Jeux de vitres, atmosphères de bistros, tiens... une averse traitresse. La pluie figure souvent au scénario, comme pour exalter les parfums des paradis perdus qu’elle arrose. Et puis, et ce n’est pas rien, Romy Schneider est souvent à l’écran. La femme dont on est tous secrètement amoureux, celle dont la mort précoce glisse les films dans les archives consacrées aux histoires d’amour envolées, participe grandement au charme de l’œuvre de Claude Sautet. A chacun la Romy de ses amours anciennes auxquelles on prête quelques traits de l’actrice mythique. Plus le temps passe, heureux stratagème, plus elle en prend l’image. César et Rosalie est un petit bijou de Sautet que le temps n’abolit pas. Images d’un passé lumineux rempli de personnages qu’on rêverait d’avoir eu comme amis, vitalité de jeunesse, nostalgie d’une époque, parfum d’une France qui nous quitte et balaye de sa grâce la laideur de celle qui point.


Réalisateur Claude Sautet - Scènes et dialogues J.L Dabadie et C. Sautet
Photo J. Boffety - Mus. P. Sarde Octobre 1972



A partir d'un montage de Mounak

vendredi 28 novembre 2008

Pinaillerie



L'article de Wikipedia en forme de dithyrambe portant sur l'expression célèbre employée dans son discours par John F. Kennedy lors de sa visite à Berlin-Ouest le 26 juin 1963, «Ich bin ein Berliner», balaye d'un trait de plume la remarque de quelques journalistes signalant que son conseiller eut du lui faire préférer alors: "Ich bin Berliner". L'auteur de l'article se rattrappe aux branches en mettant l'expression en parallèle avec une plus antique: "Civis romanus sum".

Il est de bon ton de faire l'apologie de ce président des États-Unis assassiné durant son mandat, comme d'autres, ne l’oublions pas. De bon ton, de se pâmer devant l'image d'Epinal de ce jeune et beau père de famille à la vie exemplaire, mort en campagne. Quelques biographies actuelles font plus que la ternir. Les maladresses diplomatiques de ses services officiels (ou non) ont bien failli tout de même déclencher une guerre nucléaire. Pourquoi vouloir dénier à tout prix la possible méprise?

Dernièrement, ARTE, dans son émission récurrente consacrée à l'usage variable des mots ou d'expressions de chaque coté du Rhin, "Karambolage", revenait incidemment sur l'anecdote. Leurs spécialistes semblaient moins péremptoires: je suis «un» Berlinois fait plutôt imaginer chez nos amis Allemands qu'on se prend pour un beignet...

Je n'ai malheureusement pas retrouvé la vidéo de cette émission sur le site de la chaîne. Vous aurez peut-être plus de chance que moi en fouinant à partir de ce lien: lien pour les fouineurs.

lundi 24 novembre 2008

Pékins dans le blizzard




Le lac de Gérardmer

Votre serviteur au volant, passagers, mon frère et un de ses camarades de classe, ma future épouse et l’une de ses sœurs, la 404 paternelle fonce sur la nationale en direction d’Epinal. Destination : Le Phény, un hameau surplombant Gérardmer et son lac. La troupe est invitée à passer le réveillon de 1975 dans le chalet des parents d’un ami. De rares flocons sont balayés prestement par les essuies glaces de la limousine. Nous avons fait l’impasse sur les équipements neige. Tu parles, on va en basse montagne. A peine 400 m de dénivelé avec notre point de départ. Par contre, les luges sont dans le coffre ainsi que la partie des victuailles dont nous avons la charge. Notre équipement vestimentaire a aussi de quoi faire frémir: cliquer le lien en bas du billet. Huit heures et demie du soir, une centaine de kilomètres avalés sans encombre, nous longeons les berges du lac. La forêt environnante est sous la neige. L’année précédente, j’avais organisé un camp d’été dans le secteur. J’aurais pu trouver «Le Phény» les yeux fermés. Deux itinéraires possibles à partir de la cité géromoise : le chemin de Sapois, plus long, conseillé par mère-grand, le chemin des Rochottes, le raccourci du grand méchant loup. Nous sommes un peu à la bourre. J’engage la 404 sur le second. Le chemin sommairement bitumé serpente sec à flanc de montagne. Croisement de véhicules impossible à moins de recourir à une manœuvre sur un des rares sentiers en épi jalonnant la montée. Au bout de deux kilomètres, la voiture commence à faire des embardées, puis finit par refuser l’escalade. Je sors du véhicule et m’étale de tout mon long après quelques pantomimes de rattrapages que n’aurait pas renié un Candéloro des grands soirs. Eclat de rire général des malins qui se calment après quelques doubles saltos, vrilles et autres spécialités connues des spécialistes du patin. On décide dans un premier temps de laisser la voiture et de se rendre à pied à travers la forêt au chalet qui doit se situer tout au plus à un kilomètre à vol d’oiseau. Nous n’avons pas d’ailes malheureusement. Enfoncés jusqu’aux genoux dans la neige, qui une tarte à la mirabelle en main, qui une bouteille de champagne sous le bras, qui un poêlon à fondue sur la tête, nous renonçons rapidement à l’acte héroïque. Second plan de conquête de la face nord: attendre un véhicule charitable sur la route. Le vosgien est intrépide mais pas débile. Par temps de verglas, comme le parisien, il reste à la maison. Le chef de cordée, décidé de ne pas abandonner ses sherpas dans le blizzard qui commençait à souffler, s’est tapé alors deux kilomètres de marche arrière périlleuse à flanc de montagne jusqu’au parking du bord du lac. C’est ici que le destin allait enfin nous être favorable. Notre hôte, inquiet de notre retard et grand visionnaire des foucades routières qui pouvaient me venir en tête, arriva avec sa bonne deuche dans les minutes qui ponctuèrent l’exploit de grand rallyman. Embrayage centrifuge, poids plume et faible puissance du moteur font que ce véhicule était à l’époque un véritable isard des neiges. Pas au point cependant de prendre le raccourci du grand méchant loup ! Excellents souvenirs de réveillon dans un habitat rustique chauffé au bois et éclairé par des lampes à pétrole. Le lendemain, les skieurs et touristes d’une station proche «La Mauselaine» ont assisté à un spectacle peu commun dans le secteur. Le jeu de boules du coffre de la 404 nous a permis d’organiser un concours de pétanque sur neige qui a fait date… Les pékins aux sports d’hiver sont allés vraiment jusqu’au bout du délire.


jeudi 20 novembre 2008

L'esprit arithmétique



Cela faisait longtemps que mon ancien professeur de Maths n’était pas revenu faire de la figuration dans un billet. Notre homme portait aux nues "l’esprit arithmétique" qu’il mettait bien au-dessus de "l’esprit algébrique". Ce petit test, ou l'une de ses variantes, selon lui, permettrait de "dépister" à coup sûr ceux qui ont la «bosse de l’arithmétique». Je pense qu’il se faisait beaucoup d’illusion quant au crédit réel à donner à son gadget.

Allez ! Personne ne regarde... Testez vos capacités. Sachez en plus que le hasard peut voler à votre secours et flatter bassement votre orgueil…

mardi 11 novembre 2008

Vieux motard que jamais !



Durant la période hyperactive de ma vie où je jonglais avec les casaques de jeune père de famille, président d’une Maison des Jeunes, étudiant en Médecine, membre de plusieurs associations sportives, la folie m’a pris d’en endosser une de plus: celle de l'imprésario véreux d’un groupe musical qui terrifia un temps par sa puissance de feu et ses représentations cacophoniques quelques évêchés de l’est de la France. C'est un concert ponctué par un pugilat d’anthologie qui sonna le glas des représentations. Durant celui-ci, totale inconscience de ma part, j'avais fendu le champ de bataille pour monter sur scène et m'emparer d'un micro. Plein d'illusions juvéniles, je souhaitais calmer la foule contrariée par la défection (il n'y a qu'un "a" de résignation qui m'a empêché d'écrire "défécation" ..) d’un groupe à l'affiche de la soirée. Ma souplesse reptilienne m’avait permis d'éviter les canettes de bière décochés par quelques spécialistes d'un lancer pas encore homologué en athlétisme. Cette scène a été honteusement repiquée dans le film des Blues Brothers, mais eux, jouaient à l’intérieur d’un poulailler grillagé barrant les projectiles…

Autre inconscience coupable, au vu des troubles publics qu’engendraient le groupe au premier accord plaqué, son inscription à une session du célèbre mais désormais défunt Golf Drouot de Paris, un soir de février de l'an de grâce 1980. L’établissement baissa le rideau de fer peu de temps après notre passage. Les experts n’ont pas tranché: la relation de cause à effet n'était pas indiscutable. Je pense cependant - je cite le nom du groupe pour soulager ma conscience - que BAD PROPANOL y était tout de même pour quelque chose. Cette assertion n’engage que moi, bien entendu, et mon psychiatre qui m'a exhorté à verbaliser mes traumas.

Fin des digressions. En Lorraine, le mois de février peut s’avérer légèrement «frisquounichet». La nuit qui précéda notre départ pour la capitale - prévu en utilitaire "Pigeot" - d’abondantes chutes de neige s'ingénièrent à faire capoter ce projet hardi. Mais les Argonautes en avaient vu d’autres. Pour honorer le contrat, ils prirent la décision héroïque de recourir aux services de la Société Nationale des Chemins de fer Français, appelée plus communément SNCF. Malheureusement, ils durent abandonner au départ la quasi-totalité de leur matériel de musique. Impossible de le transbahuter dans le train et le métropolitain. Ce dernier est appelé vulgairement métro par le parisien pressé, même en mode locutif.

Nous voyant arriver les mains dans les poches, Henri Leproux, le directeur du Golf Drouot, avait accusé le coup. D'un stoïcisme que n'aurait pas renié Zénon de Kition, il laissa tomber: « Je m’attendais bien, un jour ou l'autre, à ce que des martiens viennent jouer chez moi ! ». 

La franche camaraderie des baroudeurs du spectacle servit Dame Providence. Un des groupes à l'affiche nous proposa une partie de son matériel contre deux Carambars. La prestation du groupe fut somme toute honorable puisqu’elle lui permit de ne pas finir dernier du classement de la soirée. Le jury craignait probablement des représailles. La musique punk en acier trempé émise durant le Blitz Bad Propanol avait du faire réfléchir les officiels. Henri Leproux, lui, montra sa capacité à faire feu de tout bois. Il vint trouver le chanteur à l’issue du spectacle pour faire cette proposition au groupe : « Je recherche en ce moment un groupe musical pour faire de la figuration dans un film. Votre jeu de scène est particulièrement spectaculaire. Un doublage musical serait tour de même judicieux. »


Souvenirs… Souvenirs...

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Il y a quelques jours, remettant à niveau mon espace d'hébergement Internet qui abrite courageusement quelques pages HTML dédiées à Bad Propanol, je souhaitais insérer un lien proposant un petit historique du Golf Drouot, celui-là qu'on peut cliquer ici sans risque. Un lien courriel du site proposait d’adresser des photos de groupes ayant joué dans l’établissement. J'ai pris l'initiative d'entrer en contact épistolaire électronique avec son gestionnaire, Jacques Mercier. Cet homme fort courtois m’a répondu rapidement et a inséré une photo d’archive au milieu de la saga de groupes prestigieux, ou non, ayant officié dans les murs de la vénérable institution. BAD PROPANOL s’y trouve désormais à la gallerie 4.

« Il faut bien de tout pour faire un monde, ma brave Dame... ».
*
Merci à Jacques dont la carrière de musicien et d’accompagnateur bien remplie (Charles Trenet, Michel Polnareff, etc.) l’amène toujours à faire partie d’un groupe. Il a laissé une trace officielle de Bad Propanol dans la saga du Golf Drouot. Tardive, certes, mais sans rancune pour son passage cataclysmique qui toucha cruellement la rue Drouot au début de l'année 1980.

Eh oui! Vieux motard que jamais...

Note :
Lien vers YouTube . Il vous propose Faust 72 interprété par Jacques Mercier et Dynastie Crisis, sorti l’année du même nombre. A noter que cette musique fait partie de la bande son du film «Ocean’s Twelve». On entend aussi sa voix dans quelques dessins animés longs métrages très connus de Walt Disney. Les dingos dans notre genre, ça ne lui fait pas peur...

Les liens ayant tendance parfois à être volatiles: remise à niveau de ceux-ci le 03/04/2015

vendredi 7 novembre 2008

Le disque terrestre

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J’avais décidé de pondre un court billet sur un précurseur dont l’Histoire, sélective oublieuse ou amnésique, perd trop longtemps la trace du génie. Un de ces personnages dont la curiosité jubilatoire éveille toujours en moi une émotion sans commune mesure avec celle censée dégager l’évocation enjolivée de hauts-faits d’armes ou l’exposé des bilans de règnes de grands monarques. Un de ces hommes dont la grande qualité d’observation a permis parfois de chambouler quelques dogmes ou partant de constatations évidentes méprisées par leurs contemporains d'aboutir à des découvertes qu’a postériori, avec facilité, on juge évidentes comme l’œuf de Colomb.

Eratosthène, philosophe, astronome, géographe et mathématicien, grec du IIIème siècle av. J.C., m’était rapidement venu à l’esprit. Sa déduction purement géométrique de la circonférence de la Terre représentait à mes yeux un des exemples les plus démonstratifs de personnage s’attelant à l’observation de ces évidences méprisées et mettant à bas les divagations encouragées pourtant par les siècles futurs. La Terre est restée plate pendant plus d’un millénaire encore après lui pour les brillants penseurs occidentaux. Pourtant, une simple observation marine pouvait laisser perplexe les curieux: un bateau partant vers le large, disparaît progressivement de bas en haut. Si la Terre était plate, comment expliquer alors ce phénomène?
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Les manuels de trigonométrie des collèges et de nombreux sites Internet ont devancé évidemment mon entreprise. Une page bien faite d’un particulier consacrée à ce pionnier moins connu que Pythagore ou Galilée va économiser mon énergie et enfoncer le clou qui prouve, cette fois, qu’il est rarissime de faire preuve d’originalité. Bon, vous me direz, Galilée avait pompé sur Copernic. Le site dont je vous propose le lien ci-dessous regorge d’autres illustrations apportant de l’eau au moulin de ma mission de grand redresseur de torts.
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dimanche 2 novembre 2008

Le meunier, son fils et l'âne


La fable


Quant à vous, suivez Mars, ou l'Amour, ou le Prince;
Allez, venez, courez ; demeurez en Province;
Prenez femme, Abbaye, Emploi, Gouvernement:
Les gens en parleront, n'en doutez nullement.


Qui gère un site ou un blog peut utiliser de beaux outils statistiques, souvent offerts gracieusement, pour contrôler ses «conversions d’objectifs». Les objectifs en question sont variés: publicitaires ou commerciaux (fort utile quand on ne vend rien), recherche d’ergonomie subtile pour la consultation de ses pages (Clic, page suivante...), capacité à cibler les visiteurs (encore faut-il en avoir!), favoriser sa pénétration de la sphère Internet (un truc de vicelard).

Pourquoi se priver d’outils puissants? Quant à pénétrer la fameuse sphère, autant y aller avec du mahousse. J'utilise à fond les performances d'un de ces outils en tant que "compteur de visites" et accessoirement "d’anticipateur-spam". Je précise ma méthodologie pour ce second usage très professionnel: à la lecture de visites exotiques, j'anticipe l'envoi de courriels à buts variés: me fournir à un prix avantageux des pilules étranges voulant améliorer mes performances sexuelles (désobligeant, surtout après ce que je viens de préciser), me demander d'aider des personnes sur lesquelles se sont abattues toutes les misères du monde, aux abois, mais disposant de sommes d’argents colossales dont elles veulent me faire bénéficier dès que je prendrai contact avec elles (on me prend pour une bille), me proposer des accès exclusifs à des casinos en lignes, histoire, dès que j'aurai cliqué sur le lien d'acceptation ou de renoncement associé, de valider mon adresse courriel ou d'inonder mon système d’exploitation de logiciels espions capables de débusquer les données sensibles d’un disque dur qui ne contient que des futilités sans nom insensibles. J’en passe, bien entendu, et des meilleurs, cela soule de course. Hop là, malin comme un singe, non, cette exploitation performante de l'outil?


Je mes suis astreint depuis quelques mois à le consulter régulièrement dans un but de curiosité statistique: c'est peut-être aussi fait pour ça? Les lots de mes données sont, de façon rédhibitoire, hors du significatif. Mon «portillon ou tourniquet internet» qu’on va dire "confidentiel" pour ne pas me fustiger outre mesure, affiche glorieusement un peu plus de 20.000 consultations de pages en près de deux ans: Google n’a qu’à bien se tenir… Mon blog, qu’on va nommer généraliste, pour ne pas dire - faudrait songer à varier la formule - souk est affligé de publications se faisant à un rythme erratique, à la va comme je te pousse ou je le sens, pour tout dire (enfin, et pas trop tôt!). Formidable pour les statistiques ce truc. Pour couronner le tout, j’ai inclus en marge, près des archives, un lien permettant de connaître les billets les plus consultés: stratagème fatal pour biaiser définitivement les résultats et laisser totalement dans l'oubli les autres billets.

Résultats:
...du statisticien "hors-paire", qui persite dans les équivoques graveleuses, après étude savante de ses flots de données ou "ce qui se conçoit bien s'énonce normalement clairement".

- Le billet le plus consulté, et de loin, se résume grossièrement à une image piquée à un diaporama PPS dont l’origine de production est inconnue.

- La plus grand nombre de consultations dans les heures suivant la publication d'un billet est apporté par une «carte postale» que mon fournisseur de blog a probablement incluse dans le diaporama qu’il propose à ses membres pour observer ce qui se publie sur la "planète" dans ce domaine. Grosse consultation des internautes du Boukhistan, en particulier.

- Des billets qui m’ont fait suer sang et eau, à peine entraperçus. Quelques billets de fumiste, au sommet du hit-parade.

- Je ne parlerai même pas du nombre de commentaires, que tout «tenancier de blog» doit se résigner, sous peine de baisse du moral, à considérer comme infinitésimal en proportion de celui des visites, quel qu’en soit le nombre et surtout s'il tend vers zéro. Je précise au passage que cela vaut mieux d'ailleurs quand on lit certaines divagations d'un de mes chers lecteurs, proviseur marocain, en fuite du territoire français... Je rigole, bien sûr!
*
- Je fais l'impasse sur l'étude des taux de rebond, du schéma de l'entonnoir de conversion, pour passer immédiatement à la statistique essentielle: 0,03% des internautes visiteurs du blog utilisaient une Playstation Portable.

Pour être juste, de bonnes surprises avec une consultation honnête de petites choses personnelles de la série délires et anecdotes. Deux ou trois billets qu’on dira (Eh! non! ce n'était pas ma dernière utilisation de cette expression poubelle..) de "fond" pouvant avoir reculé de quelques minutes, ou le contraire, la tentative de suicide d'un étudiant dépressif, solitaire, exilé, consultant un de mes billets sur l’ordinateur de sa chambre lugubre de deux mètres carrés.

Conduite à tenir:

Ces beaux outils, si j'ai bien compris, devraient m'inciter, si je veux entrer dans le panthéon des meilleurs blog de l'Univers, à produire des machins qui flattent avant tout le goût des clients et clientes: "N'oublie pas mon petit cadeau, Chéri.". Bon, alors là, il faut taper "sexe" dans les moteurs de recherche, c'est plus simple. Je n’ai jamais testé le mot clef "blaireau" mais ça doit marcher aussi. Merci et encouragements sincères aux «Happy few» consultant stoïquement, au mépris de leur santé mentale, certains de mes billets. Ma résolution est prise, après m'être immergé dans les études statistiques savantes dont j'ai su vous faire profiter des richesses: ne rien changer. Passez de temps en temps visiter la Mansarde. Vous aussi, ne changez rien à vos habitudes (Prière tout de même de s'essuyer les pieds avant d'entrer), suivez la morale de la fable de Jean de La Fontaine placée en exergue.