jeudi 30 septembre 2010

Étonnant, n’est-il pas ?




Quelques billets m’ont déjà donné l’occasion de plaisanter sur les enseignements qu’on peut tirer de l’examen des statistiques de consultation d’un blog tel que le mien. Il en est un que je n’aurais pourtant jamais imaginé pouvoir ajouter à la liste. Mes publications ont particulièrement fléchi ces derniers mois en raison de motifs aussi divers que d'automne, dont le principal est la décision, aussi sotte que grenue, de m’atteler à l’écriture de plusieurs nouvelles en parallèle. Je m’attendais à une baisse des visites, les amateurs de billets tout chauds sortis du four finissant par déserter les lieux. Les statistiques m’indiquent une nette progression des consultations…

Cela m’amène à supputer que le visiteur lambda, saisi d’effroi par les récentes publications, a attendu que je me calme pour revenir en catimini jeter un œil sur quelques vieilleries sympathiques. Voilà qui tempère ma tendance à vitupérer de la boulimie coupable des internautes primant la nouveauté vite consommée et régurgitée au détriment de billets de fond et de haute tenue dont regorge «Le blog-notes de la Mansarde». Merci d’opiner du chef à ce propos qui se veut en fait assertion. Cette constatation m'amènerais donc à mettre de l’eau dans mon vin. Bon… quand je bois de la piquette, alors. Autrement, faut pas gâcher.

J’aurai peut-être l’occasion de publier la version brute d’une de ces nouvelles dans le mois à venir. Cette phrase constitue en fait une admonestation suite au manque d’assiduité dont fait preuve votre serviteur, bourlinguant, comme Ulysse ou Énée, entre Charybde et Scylla, dans son entreprise, plus périlleuse qu’héroïque, je dois l’admettre …