vendredi 27 février 2009

L'Aéromédon Populaire


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En ratissant les moteurs de recherche, j’ai retrouvé une BD de mon adolescence qui a inspiré le photomontage du billet précédent. Entre 1966 et 1969, le dessinateur Hubuc travaillait avec Fred pour le Journal Pilote auquel j’étais abonné et lecteur assidu.

Sous le titre général de "Collection de l'Aéromédon Populaire", ils publièrent un ensemble d'histoires comme on les racontait au début de 20ème siècle. On y trouve tous les grands thèmes de la littérature populaire et de l'actualité d'autrefois. Les héros se nommaient Bombax, l'aviateur mystère, Mandrax, le roi de la magie, Tarsinge l'homme zan. Les méchants étaient plus bêtes que méchants, les victimes généralement des orphelines ou des personnes odieusement malheureuses, les héros particulièrement fiers d'eux. La majorité était publiée sur 4 pages qu'il fallait découper et plier pour former un livret de 8 pages.


Hubuc a travaillé également avec Devos sur une série d'histoires à la tonalité similaire:




Lien et source: BD oubliées.

vendredi 13 février 2009

Angiosperme inconnu




En fouinant sur la toile lors de ma rechute addictive "images de synthèse", j'ai trouvé ces deux réalisations dont le nom de l'auteur ne figurait malheureusement pas sur les pages qui les proposaient: un grand classique... Le monde végétal et en particulier celui des arbres m'a toujours passionné au point que d'aucun ont pu me surprendre arpentant les parcs de ma ville, le guide vert des arbres en main.

On sait que la personnalité addictive conjugue souvent plusieurs d'entre elles. Je propose ici une triple addiction: publication de billets, création d'images de synthèse, taxinomie maniaque. Bon, quant à savoir si l'auteur représente ici la ronde des quatre saisons d'un Malus communis, d'un autre arbre, ou d'une essence non répertoriée, il est temps de quitter mes pratiques névrotiques pour donner du mou à l'imaginaire!

mercredi 11 février 2009

Bon ! il me manque juste la veste...




C'est moi qui ai colorié l'image! Na,na,na !

Envoyée par un cousin qui se fait en quelque sorte harakiri.

C'est un petit canard sur le lac, triste, en train de pleurer. Arrive un crocodile qui lui demande:

- Hé, canard, pourquoi pleures-tu?
- Sniff, sniff, j'sais pas qui j'suis,...sniff, sniff...
- Et bien... t'es un canard, bien sûr, dit le crocodile! Regarde, bec jaune, plumes, pattes, bref ça montre que t'es un canard quoi!
- Chic alors, j'suis un canard ! dit le canard tout content de savoir enfin qui il est, et demande à son tour :
- Dis, et toi, tu es quoi ?
- Devine! dit le crocodile.
- Hum... dit le canard. Il passe la tête sous l'eau et répond : pas de couilles, queue agitée, petits bras, grande gueule, veste en cuir...

T'es Italien !

vendredi 6 février 2009

Chambre avec vue




On dira ce qu’on veut des Anglais, mais ce sont des champions quand il s’agit de filmer la nature et son monde de sensations. Chambre avec vue (A Room With a View, 1985), film de James Ivory, nous conte une intrigue amoureuse romanesque ayant pour cadres principaux campagne toscane et campagne anglaise. Des paysages de carte postale et une belle étude sur la passion amoureuse bridée un temps par les principes d’éducation puritains de l’époque victorienne. Des dialogues d’excellent niveau et des personnages attachants dont la finesse d’esprit et la tolérance évitent une banale lutte de classes au profit d’une adhésion à la richesse du métissage des cultures. Les grands sentiments triomphent. Attention, pas mièvre ni angélique pour autant ce choc amoureux d’une anglaise au romantisme tempétueux dont la personnalité se renforce, s’affirme et finit par trouver sa légitimité plongée dans les complexités, ambivalences et paroxysmes d’un territoire latin tout aussi raffiné que sanguin. Quand l’ouverture d’esprit anglo-saxonne s’allie aux sensibilités d’une Italie classique et à la belle énergie de sa Renaissance: mélange tonnant.