mercredi 28 décembre 2011

Bonnes Fêtes



Les quatre citations du jour de Tonton Pierrot :

"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." [ Sénèque ]

"Quand les dieux désirent nous punir, ils exaucent nos prières." [Oscar Wilde]



"Quand on suit une mauvaise route, plus on marche vite, plus on s'égare." [Denis Diderot]

"Il ne faut jamais juger les gens sur leurs fréquentations. Tenez, Judas, par exemple, il avait des amis irréprochables." [Paul Verlaine]


La dernière me fait toujours sourire...

jeudi 22 décembre 2011

Les grands photographes


Philip-Lorca diCorcia


Philip-Lorca diCorcia


Robert DOISNEAU

Robert DOISNEAU

Robert DOISNEAU - Jacques Prévert

Robert DOISNEAU

Helmut NEWTON

Bettina Rheims
Henri CARTIER BRESSON

Henri CARTIER BRESSON

Henri CARTIER BRESSON

Henri CARTIER BRESSON

Jacques-Henri LARTIGUE

Jacques-Henri LARTIGUE

Lord SNOWDOWN

Lord SNOWDOWN

Lucien CLERGUE

Philip PLISSON

Philippe HALSMAN

Philippe HALSMAN

Raghu RAI

Raghu RAI

Robert CAPA

Robert CAPA

Richard AVEDON

Richard AVEDON
Cecil BEATON

Après avoir exploré ce que l'on partageait actuellement sur la toile dans le domaine de la photographie: retour aux fondamentaux. Les technologies évoluent, mais les grands photographes classiques ne sont pas déboulonnés de leur piédestal. Ils restent indémodables, incontournables pour le béotien que je suis et qui campe sur ses positions. Rien ne remplace le savoir faire et l’œil inspiré des maîtres. On aime, ou on n’aime pas l'arrivée de la technique HDR, on loue le numérique ou regrette l’argentique, on ne fustige pas le recours à la photocomposition logicielle, quoi qu'il en soit, la bonne photo n'est que fortuitement un effet du hasard ou l'extrait miraculeux d'une série en rafale qui souhaiterait bétonner la capture d'un instantané réussi. Le brin de poésie, le style, la patte, la qualité de la composition, cela ne s’invente pas, comme dans n’importe quelle discipline artistique qui se respecte. La rigueur, les fondamentaux, la science des lignes et du cadrage, ne tombent pas du ciel dans l'escarcelle de l'amateur du dimanche. Pour exemple, un rapide florilège de quelques photos très célèbres qui tiennent toujours à mes yeux le haut du pavé. Pour les nouveaux venus, l'histoire jugera de leurs talents... si elle n'a rien d'autre à faire...

Note: dans les heureuses découvertes de photographes contemporains, j'ai apprécié les travaux que propose Hengki Koentjoro visibles en suivant ce lien 

lundi 5 décembre 2011

LARIX DECIDUA




Synonymes, noms vernaculaires : Larix europaea, Mélèze d'Europe, ou Mélèze commun. Larix est le nom de cet arbre en latin classique, issu lui-même du gaulois. Mélèze serait d'origine dauphinoise, "mel", signifiant miel.

Famille : Pinacées ou Pinaceae

Le mélèze se différencie des autres genres de Pinaceae par ses épines caduques  de forme aciculaires, peu coriaces, insérées en rosette sur les rameaux courts ou isolément sur les rameaux longs. Les aiguilles se concentrent par touffes composées de 35 à 40 aiguilles le long des rameaux. Les mélèzes sont les seuls conifères d'Europe qui perdent leurs aiguilles en hiver. Alors que les épicéas, les pins et les sapins les conservent, les épines de mélèzes, comme les feuilles des feuillus, roussissent en automne et chutent en hiver.

Description : arbre atteignant 30 à 40 mètres, à port pyramidal et cime aiguë. Les feuilles sont caduques, vert clair, souples, en rosette sur les rameaux courts et isolément sur les pousses de l’année. Les inflorescences mâles sont jaunâtres, les femelles rougeâtres. Les cônes, ovoïdes, de 3 à 5 cm de long, pédonculés, sont dressés sur les rameaux. Les écailles sont droites et appliquées. Les jeunes rameaux, grêles, présentant une couleur grise ou jaunâtre. Le rhytidome, épais et fissuré en crêtes brunes ou rougeâtres, est parcouru de sillons rosâtres.

Biologie et acclimatation : espèce d’altitude de l’arc alpin comme le Pin cembro et le Pin à crochets. Elle a été introduite en plaine dans divers massifs forestiers. Cette essence exige une atmosphère sèche, un sol bien alimenté en eau et une forte luminosité. Sa longévité est de 500 ans environs.

Intérêts :  c’est une belle espèce ornementale au feuillage léger, vert clair au printemps, jaune puis roux en automne, et à cônes persistants. Les rameaux gris jaunâtres sont très attractifs en hiver. Cette essence forestière donne du bois de qualité employé en menuiserie, en ébénisterie, en construction, ainsi que pour la fabrication de lambris, de poteaux et d’objets divers.
Les feuilles produisent la "manne de Briançon" ou "térébenthine de Venise" , particulièrement riche en mélèzitose, sucre aux propriétés purgatives. 


mercredi 23 novembre 2011

Google Doodle - Stanislas Lem -

Stanislas Lem est un écrivain de science-fiction polonais né le 12 septembre 1921 à Lviv et mort le 27 mars 2006 à Cracovie, Pologne. Son œuvre, traduite en 40 langues, caractérisée par l'étendue de sa palette, est construite autour d'une vision critique du comportement humain. Stanislas Lem est également l'un des écrivains polonais les plus traduits aux côtés de Gombrowicz et Sienkiewicz. Solaris est sans doute son roman le plus célèbre et a été porté au cinéma par Andreï Tarkovski en 1972 puis par Steven Soderbergh en 2002. Wikipédia.

Les différentes étapes du mini-jeu proposé par Google dans son dernier Doodle vous amènent à résoudre des énigmes vous permettant de récupérer des pièces reconstituant la tête d'un robot de fin de jeu. Celui-ci paraît perdre son sang froid malgré une quête scrupuleuse et aboutie. Peut-être faut-il accomplir sa mission dans un temps record pour voir apparaître un "Y" à la place d'un "N", mais là, j'extrapole? Ces étapes figurent dans l'illustration du billet. Vous devriez vous en tirer sans grandes difficultés.

jeudi 17 novembre 2011

Joyeux anniversaire, mes vœux les plus sincères (voix de baryton)



Deux ans, Gabriel, deux bougies, deux parents, deux arrière mamies... mais quatre grands-parents et cinq oncles et tantes qui te souhaitent un joyeux anniversaire. Charge quand même aux parents de passer le message. La génération informatique est précoce, mais la lecture du texte arrive normalement plus tard que celle des clips sur Youtube. Pour leur simplifier la tâche, j'ai mis un peu de musique en version française dans le mien, parce que je suis affreusement traditionaliste et que je ne connais pas bien celle qui dit : "Un p'tit beurre, des touillous".

J'ai mis tout de même des popcorns, comme au cinéma. Bigre...

Voir aussi sur La Porte dans la Pendule




Note du 22/11/2011 : présentation actuelle de la version longue en qualité HD. Pour ce faire, choisissez l'option 720 p dans la barre du lecteur. En mode "plein écran", si votre débit ADSL est suffisamment élevé, vous obtiendrez la qualité vidéo d'origine.

Bonus : 5 décembre 2011



Diplômé des Gobelins avec son film "Jurannesic", Louis Clichy intègre Cube rapidement où il écrit, réalise et anime seul "A quoi ça sert l'amour" sur une musique d'Edith Piaf. Le succès fulgurant du film lui ouvre les portes de la réalisation et sucite l'intérêt de Pixar. Il rejoint le studio américain comme animateur pendant 2 ans avant de revenir en France et reprendre son activité de réalisateur chez Cube. Il prépare aujourd'hui son premier long-métrage, l'adaptation avec Alexandre Astier d'Astérix en animation 3D.

mercredi 16 novembre 2011

Incidences de Philippe Djian


 « Rien de plus vivant qu’un désespéré qui se maintient à flot. »
- Meszigues -


 Il faut éviter de lire les critiques d’un livre qui vous choisit avant son achat. Une fois lu, libre à vous ensuite de choisir celles qui vont dans votre sens et d’envoyer chier les autres.

Ma critique :

Cela faisait un bail que je n’avais plus ouvert un bouquin de Djian. Je pensais que le type avait fini par se momifier dans les années 80, avait définitivement sombré dans la dépression, ou que le taxidermiste manquait de sujets désespérés pour parfaire la collection de son musée des abimés de la vie. Non, non non, le Philippe n’est pas mort, car il bande encore son arc pour tirer à vue et décocher quelques flèches empennées de plumes noires qui font mouche. Aux détours d’un récit au style épuré qui se tortille au point de déboussoler parfois un GPS, ce roi de l’embrouille balance quelques vérités sur une société formatée pour l’ennui. En chemin, le joueur de bonneteau nous donne, mine de rien, une leçon de rythme en écriture. Quelques riffs vous collent parfois le vertige au bord d’un gouffre refuge où une araignée amnésique balance, sans même les boulotter, les corps de victimes ayant funestement appuyé par mégarde là où Marc a toujours mal. L’exploit consiste à nous rendre malgré tout l’animal furieusement attachant. Encore une pirouette allant à l’encontre de la surexposition de monstres autopsiés par les média. Flatter le goût morbide du consommateur sans jamais lui laisser entrevoir une vague proximité avec ces détraqués qu’on fustige à l’envie. Pour notre grand bonheur, comme son personnage principal, Djian a probablement abandonné toute velléité de chasser sur les terres Goncourt d’un Houellebecq, où est la plume. Du coup, son bouquin est lisible, et par moments, parfaitement jubilatoire, plus subversif que provocateur. Entre phosphènes migraineux et flashbacks au flou allusif, il ébauche à touches distantes le passé complexe du personnage. Foin des détails qui auraient alourdi le tempo acéré d’un récit vif (avec quelques pauses heureuses poussant à la contemplation), ou sombré dans le racoleur. Grand merci. En secouant les lettres du titre, incidences deviennent incendies. Les pare-feux méthodiques mis en place par son personnage à l’épiderme à vif finissent par céder. Ses modes de défense archaïques lui faisaient surestimer leurs capacités ignifuges. 


Les critiques que je n’ai pas envoyées aux toilettes après lecture du livre :

Le dernier Philippe Djian s’intitule Incidences et c’est peut-être bien son meilleur livre. Concrètement, un roman qui ne fait que 233 pages, mais qui contient tellement de substances chimiques en suspension, des non dits en pagaille et des traumatismes à peine effleurés en rafales, qu’il en raconte plus que des pavés deux fois plus épais. Elle est proprement ébouriffante la façon dont Djian prend son héros à la gorge et ne le lâche plus. Un type plus tout jeune, professeur de littérature, écrivain raté, qui fait régulièrement son marché parmi ses jeunes étudiantes énamourées et entretient une relation au-delà du fusionnel avec sa sœur. C’est sa descente aux enfers que raconte l’auteur au travers de scènes tour à tour angoissantes, euphoriques ou drolatiques. Le tout avec un sens du politiquement incorrect très aiguisé mais assez subtil pour tenir la route (des pages entières pour glorifier la cigarette, stigmatiser la médiocrité ambiante dans la littérature française, se révolter contre le néo-conservatisme dans l’air du temps). Un Djian en colère contre l’époque qui trouve son seul refuge dans des promenades en forêt, on croit rêver. Quant au style, eh bien, il est plus ciselé que d’habitude. Au rasoir, même, y compris dans des scènes anodines à la tension sous-jacente. Le récit est fait d’embardées, de malaises vagaux, qui donnent un ton quasi mortifère au roman. C’est comme si Philip Roth écrivait des épisodes de Plus belle la vie. Plus laide la vie, oui, avec un quotidien qui se dérègle sans compter un passé moche comme tout, qu’on a glissé sous le tapis pour ne plus le voir, mais qui finit par revenir sous forme de nausée. C’est noir, c’est caustique, c’est brillant, c’est le dernier Philippe Djian. Qui vous laisse K.O pour le compte.

Livre vivement conseillé par traversay

Une écriture au scalpel pour mieux flouter des zones d’ombre, faire soudainement exploser l’érotisme ou la violence du passé, révéler, par touches, par approches, un personnage qui toujours nous échappe – « comme si le fond était sans fin » –, dont nous voulons lire le secret.
Philippe Djian a un talent unique pour happer ses lecteurs dans une narration qui repose sur un presque rien. Un presque dont il s’empare et auquel il donne des allures de road trip. Dont il joue avec une maîtrise folle, hallucinante, jusqu’à donner les règles, dans le récit lui-même, qui gouvernent son écriture. Marc commente un texte que lui avait rendu Barbara : « Vous avez lu ce qu’elle a écrit ? reprit-il. C’est la maîtrise qui est surprenante. Le bon dosage de la lenteur et de la rapidité. Du net et du flou. C’est très bluffant, vous savez. (…) N’importe quel crétin est capable de raconter une histoire. La seule affaire est une affaire de rythme, de couleur, de sonorité ».

Mediapart

Lien à l’intention de ceux qui veulent tout de même décrocher le Graal : En route vers le Goncourt


lundi 14 novembre 2011

Shopping d'images


Le précédent billet indiquait que j'avais mis récemment le nez dans les statistiques de consultations de pages du blog pour régler un dysfonctionnement passager. Une conclusion hâtive pourrait amener à penser que c'est le thème des billets du blog qui attire avant tout les visiteurs. En fait, en consultant l'album Picasa renfermant son iconographie, les statistiques d'affichage des images laissent plutôt supposer que ceux-ci sont venus s'échouer sur le blog à la suite d'une recherche par mots clefs d'images Google. L'hypothèse semble corroborée par l'examen des sources du trafic en direction des pages. Je propose ici un florilège des d'images préférées des internautes sur " Le blog-notes de la Mansarde ". L'image qui illustre ce billet en mode Magazine a été affichée près de 50 000 fois. Elle appartient au billet "Le Ricain". Celui concernant Gustav Klimt étant, très loin avant tous les autres, le plus consulté, je ne propose ici que la gagnante du lot. Elle talonne la précitée. Pour obtenir plus de détails sur l'arrivée des courses : cliquez ce lien en direction de l'album Picasa dédié au blog.


Seules, 2 ou 3 des images présentées m'ont demandé un vague effort: emploi d'un scanner, travail de photocomposition ou de coloriage sommaire. La modestie s'impose donc en la matière, et l'argument de la qualité espérée de la prose de l'auteur capable de drainer les visiteurs en ces lieux perd de son crédit...

Quand je vous le disais... et j'ai masqué par soucis de confidentialité les URL sources bourrées de images.,etc.

***

What a fucking solo, dear David !

mercredi 9 novembre 2011

Génération informatique

 Clic pour agrandir

En faisant du tri dans mes archives de correspondance papier - je suis de la vieille école - j'ai retrouvé ce courrier improbable dans son mode de rédaction et le florilège orthographique saisissant qu'il propose. Le rédacteur de l'époque (mai 2009) n'était autre que mon dernier rejeton alors en CE2. Il était sur le pied de guerre avant un départ pour Rome avec sa mère. Je retiendrai avant tout de sa prose, que l'intention était louable, les sentiments respectables, et qu'une seconde lecture me fait encore me bidonner. La mère peut-être moins, bien qu'elle possède un humour robuste...

Ajout du 23/12/2011 :



lundi 31 octobre 2011

All Hallows Eve


T
ravail sur la création d’un clip connu des visiteurs réguliers du blog. J’ai choisi cette fois l’option vidéo en travaillant sur un logiciel de conception graphique dont je m’étais déjà servi précédemment dans un billet. Halloween était un bon prétexte pour vous proposer le fruit de mon dur labeur d’apprentissage.

Note: vous bénéficirez d'une meilleure définition d'image en visualisant cette vidéo directement sur You Tube.


Note 2, en réponse au commentaire de Mlle Myosotis: j'ai cru comprendre qu'avec le logiciel en question, cela pouvait donner une vidéo du genre ci-dessous. Bravo au passage à ta copine Adeline et à son équipe des Gobelins. Il y a de la marge avec mon truc en plume plus que minimaliste, ses effets de base et ses bouts de ficelle. La "french touch" n'est pas une vaine expression...






"Trois petits points" a été réalisé en 2010 par Lucrèce ANDREAE, Alice DIEUDONNE, Tracy NOWOCIEN, Florian PARROT, Ornélie PRIOUL, Rémy SCHAEPMAN, étudiants de la formation Concepteur et réalisateur de films d'animation (3e année) à GOBELINS, l'école de l'image. Déjà sélectionné et primé dans de nombreux festivals, il vient de recevoir le prix spécial du Jury, dans la catégorie Films de fin d'études, au Festival International du Fim d'Animation (FIFA) d'Annecy 2011.

lundi 24 octobre 2011

District 9

Constatation empirique ne reposant que sur un sondage personnel à base d'un échantillon limité, les filles préfèrent les films d’amour aux films de science-fiction. Que les féministes fassent donc l’impasse sur ce billet et n’y trouvent pas un os de plus à ronger. Dans le domaine des séances cinéma de rattrapage, je viens de tomber récemment sur un OVNI vieux de deux ans.

Le film de Neill Blomkamp de 2009, District 9, échappe par ailleurs à cette classification réductrice, au point d'ouvrir celle des films de reportage de science-fiction. Je sais, rien qu’à l’intitulé, c’est le genre de truc que de toute façon j’aurais évité d’aller voir en salle, même (ou plutôt, surtout) un jour d’intense solitude dans une ville déserte en plein mois d’août.

Le DVD à peine lancé, je suis persuadé d’être tombé sur une mouture qui va me proposer une demi-heure de bandes annonces des sorties en vente. Ça démarre en effet bille en tête sur un plan tourné au caméscope, sans effets 3D à contempler en 2D, d’un commentateur débilo-kitsch à l’habillement vintage, agité du bocal s’il en est, présentant de façon chaotique en direct le début de la mission d’expulsion officielle d’aliens d’un township de Soweto qu’on vient de lui confier. Le vaisseau spatial de ces zigotos est tombé en rideau. Il reste désespérément stationné au dessus de la ville de Johannesburg depuis plusieurs décennies. Les envahisseurs en question ont des allures de méga crevettes déficientes mentales qui désossent tout ce qui leur tombent sous les mandibules dans les dépotoirs alentours. En fait, elles sont d’une docilité lénifiante et communiquent avec les humains par borborygmes susceptibles d’être décodés. Merde, des aliens qui n’attaquent pas Manhattan et n’ont pas en leur possession d’armes de destruction massive ! En plus, le décor est pourri, on s’en doute, et il faut attendre presqu’une plombe avant de voir péter les premiers effets spéciaux spectaculaires. Après, cela se débride bien pour les amateurs de bastons déchiqueteuses. Le paragraphe en cours n’a pas de quoi vous rassurer, je sais. Alors, je vais en changer.

Drôle, pertinent, parfois pamphlet violent des rapports de force qui naissent entre des collectivités dont la cohabitation ne peut se tolérer qu’au moyen de lignes de fer barbelé ou de forces de l’ordre interposées, ce supposé reportage télévisé vous embarque sans crier gare dans une traversée des genres cinématographiques aux transitions indolores sur un scénario qui tient la route. Les acteurs jouent à merveille. Bon, impossible d’échapper au combat des chefs final. Même les aliens font plus vrais que nature dans leur jeu. Je dois cependant confesser que je n’en ai jamais rencontré dans la vraie vie…