jeudi 23 juillet 2015

Années Trente

Une restauration après numérisation de quelques photographies de la boîte en carton de la famille m'amène à vous proposer cette série d'instantanés désuets en noir et blanc des années trente. Un peu de fraîcheur au cœur de ce juillet torride.

Le souci d'anonymat vaut peu en l'espèce. La quasi totalité des personnages figurant sur ces photos sont décédés. A signaler cependant que la mater familias au centre de la première de la série tient le coup à l'arrivée de ses 90 balais...

1930 - Claire DUCHAILLY-CHRÉTIEN, Arthur DUCHAILLY (mon arrière grand-père), Léonie LORRAIN-CHRÉTIEN, G. DUCHAILLY (ma mère, en blanc), Henry LORRAIN, Elisabeth LORRAIN - NANCY, rue Villebois-Mareuil -

1930 - Petits, petits, petits ! ... Ma mère petite...

1931 - Une partie de pèche en bordure de Moselle - Ma mère au centre et son père.

1931 - A la Robert Doisneau - Ma mère à Nancy avec son nouveau vélo -

1931 - La RENAULT Torpedo 1925 - Mon père, sa mère et sa sœur, à droite.
1931 - La souche italienne des bâtisseurs: TOSI, BIONDETTI et COSTA - Mon père à la fenêtre en bas à gauche. Sa mère, fenêtre en haut à droite. Son père, en haut, en équilibre sur l'échafaudage de la maison de Chavelot (88).

1934 - La RENAULT Celtaquatre des DUCHAILLY - La mère et la fille -
1931 - L'après-midi des grands chapeaux. Le clan d'Al Capone soigne sa réputation citoyenne. Eliot Ness en filature sur le trottoir de droite? Ma mère et la sienne en tête de cortège.
1932 - Pierre-la-Treiche

1936 - Les nouveaux patins à roulettes. Ma mère et ma grand-mère au centre devant chez eux, en compagnie de la couturière de la cité.
Mai 1937 - Communion de la gamine - Coté grand-maternel LORRAIN et CHRÉTIEN 

11 juin 1934 - Mon père, neuf ans, et sa sœur - Photo officielle de communion ?-
1939 - THAON-LES-VOSGES - Mon père, deuxième en haut, en partant de la droite. L'enseignement primaire supérieur (EPS) était un ordre d'enseignement qui a existé en France entre 1833 et 1959. Il était donné soit dans les écoles primaires sous forme de «cours complémentaires», soit dans des établissements scolaires spécifiques appelés dès lors écoles primaires supérieures. Le Brevet Supérieur (BS) était un diplôme donnant accès au professorat. Un équivalent public et gratuit du Baccalauréat de l'enseignement du second degré payant (sauf rares cas de bourses) réservé à la classe aisée, dispensé en Faculté jusqu'à la fin des années 20.
1943 - Quelques filles de la classe du Brevet Élémentaire (diplôme précédent le BS) de Jarny - La jeune fille penchée à droite tient la sacoche du Kodak à soufflet apporté par ma mère (assise deuxième en partant de la gauche)  pour effectuer cette photo.
1939 - Mon père au centre, et sa sœur à droite. A l'époque, l'homme avait encore le statut qu'il mérite...

samedi 4 juillet 2015

PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION

Notes: 

1- Différence notable entre la spermatogenèse et l’ovogenèse 

- La formation des spermatozoïdes a lieu de la puberté à la mort chez l'homme.
- La formation des ovules commence chez l'embryon féminin, marque une longue pause de l'âge fœtal à la puberté où elle reprend jusqu'à l'étape d'ovules fécondables pour s'arrêter en post-ménopause après épuisement du stock embryonnaire de follicules.

2- La meïose est un mode de division des cellules germinales les rendant haploïdes (les chromosomes de leurs noyaux ne sont qu'en un seul exemplaire contrairement aux autres cellules du corps humain) et de brassage des gènes d'origines parentales. Elle propose une grande diversité d'individus dont certains peuvent s'avérer mieux adaptés aux variations du milieu naturel. Le potentiel de survie de l'espèce s'en voit renforcé. La multiplication sexuée a cet avantage sur la multiplication végétative (les végétaux).


Crossing-over ou enjambement pendant la meïose - Clic pour agrandir -

3- Une partie des chromosomes est constituée de séquences ADN dont certaines sont les gènes codants. Une partie d'entre eux a un rôle visible sur le phénotype (l'ensemble des caractères observables d'un individu).

4- Petits détails de constatation relativement récente: entré dans l'ovule, le spermatozoïde perd son flagelle rapidement. Après quelques heures, son noyau fusionne avec celui de l'ovule pour constituer une cellule œuf, le zygote. Toutes les informations génétiques du futur humain y sont présentes.
Contrairement à une idée autrefois répandue, et comme le montrent les vidéos de spermatozoïdes entourant l'ovule, le premier spermatozoïde arrivé auprès de l'ovule n'est pas toujours celui qui le féconde. Chez de nombreuses espèces, plusieurs spermatozoïdes au contact de l'ovule « mettent en commun » le contenu de leurs acrosomes (un organite riche en enzymes lytiques dont la membrane enveloppe partiellement le noyau du spermatozoïde), pour rendre la membrane de l'ovule perméable à un seul d'entre eux. Reste à connaître ce qui prévaut à sa sélection dans le groupe.
Des molécules de type hormonal émises par l'ovule seraient perçues par le spermatozoïde à extrêmement faibles concentrations, chaque espèce reconnaissant sa signature propre. La chimiotaxie n'est efficace qu'à proximité immédiate de l'ovule qui attire ainsi graduellement un groupe croissant de spermatozoïdes en augmentant les chances de rencontre des gamètes.

Les spermatozoïdes savent calculer

5- Pour se reproduire, l'espèce humaine, comme les autres, fabrique des nuées de cellules candidates, mais seules quelques unes remplissent leur mission avec succès... 

6- L'Homme peut se reproduire en toutes saisons. On peut noter une belle répartition dans l'année des naissances. Chez lui, contrairement aux autres espèces animales, la sexualité s'est quasiment affranchie du rut, même si la femelle humaine est plus réceptive au mâle en phase œstrogénique péri-ovulatoire et vice-versa. La sexualité lui semble donc complètement dissociée de la reproduction. C'est oublier la gratification apportée par un rapport sexuel de qualité favorisant en catimini " l'instinct de reproduction". Qu'il juge cet instinct indigne de son statut de fleuron de l'évolution, c'est son affaire!