mardi 12 août 2014

À la mi-août… y a d’la joie pour les matous


Un montage Alphonse MUCHA en attendant la rentrée. En fait, les deux images extérieures de l'illustrateur tchèque symbolisent l'été, la pastille ronde le mois d'août, et celle du haut était une publicité pour un imprimeur parisien dont le nom évoque une boisson alcoolisée pétillante. Bonne fin de vacances aux visiteurs.

À la mi-août...

La farandole Mucha une veille application Flash made in Mansarde

La pendule Mucha sur un billet du blog

dimanche 3 août 2014

Jesse OWENS le 3 août 1936

Trou de départ derrière un repère transversal de couloir décalé sans témoin de relais en main, dossard 733 sur un maillot américain, font comprendre que cette photo de Jesse Owens a été prise lors d'un 200 m des jeux olympiques de Berlin en 1936. La finale ? 

Le 3 août 1936, Jesse Owens, avec un chrono de 10"3, s'impose en finale du 100 mètres aux Jeux Olympiques de Berlin. De son nom complet James Cleveland Owens, signe cette année-là des JO de rêve en remportant trois médailles d'or en trois jours (100 m, saut en longueur, 200 m) avant de terminer sur un quatrième sacre avec le relais 4x100 mètres (9 août).

Petite histoire officielle : Hitler aurait quitté précipitamment le stade olympique de Berlin parce que l’Allemagne avait été humiliée par un homme noir. La veille, il  avait serré la main de tous les vainqueurs Allemands de l’olympiade.

Version 2, sans preuve formelle : Hitler n'a pas "snobé" Owens. Un journaliste sportif Allemand de l’époque, Siegfried Mischner, 83 ans, s’est manifesté pour affirmer que, même si Hitler avait effectivement quitté le stade après la course, ce ne fut pas avant d’avoir serré la main d’Owens.  Il indique qu’Owens avait dans son portefeuille une photo du Führer faisant précisément ce geste. Owens aurait essayé dans les années 1960 d’obtenir de Mischner et de ses collègues journalistes une modification de la version admise de cette histoire. Mischner explique: « Elle avait été prise derrière la tribune d’honneur, et donc hors de portée des objectifs de la presse mondiale. Mais je l’ai vue, et j’ai vu Hitler en train de serrer la main d’Owens ». Mischner, qui a décidé d’écrire un livre sur les olympiades de 1936, indique que d’autres journalistes étaient avec lui le jour où Owens a montré la photographie et qu’ils n’en ont pas fait état. Owens était déçu, il secouait la tête en réprobation. La presse d’alors était très soumise. Ce n’est pas une excuse, mais personne ne voulait être celui qui donnerait une bonne apparence au monstre. » 

Info ou intox ?...

Le 100 m de Berlin du 3 août 1936 au format GIF