dimanche 27 janvier 2013

Quoi de neuf, Pierrot ?




Le temps passe si vite. Au clavier debout, montr' que tu existes. Publie un billet.

L’hiver est long, long comme un jour sans foin. La neige n’en finit plus de fondre, fondre vers son destin. Voilà c'qui arrive de quitter le ciel qui n'peut plus attendre, tant il était gris. Gris qui sentait la neige, à n'plus la sentir. Elle cherchait, c’est sûr, à l'laisser tomber. Chef, une neige à terre! Une neige qui sent le sel. Qui ne tient plus trop, à vouloir tenir.

Tiens, dehors il pleut à neige fondre? Les gouttes font des vitres un verre cathédrale. Dehors pas une âme, pas un paroissien. Pourtant, c’est dimanche. Sont-ils à la neige ? Je n’y vois plus goutte. Mieux vaut, goutte que goutte, poursuivre mon billet. Pierrot la Lune, ta nuit fut courte. L’inverse d’un jour sans pain. A cause d’la voisine, tombée dans ton plume, comme une p’tite goutte d'eau, tombée d'en haut. Valait la chandelle, d’voir si j’y étais, par cette nuit d'pleine lune, où la neige brillait.

Elle chercha la plume, et Pierrot le feu. En cherchant d´la sorte, je n´sais c´qu´on trouva ? Un briquet à battre, pour fumer du foin ? Un morceau de lune, perdu dans un coin? Je n'sais plus très bien. Ah, trente-six chandelles, ça je m’en souviens.

Laissa derrière elle, un p’tit goût de miel, mélangé au sel de la neige fondue.

Pierrot, à demain.

Note: à chercher le rythme, la rime n'y est point.