L'article de Wikipedia en forme de dithyrambe portant sur l'expression célèbre employée dans son discours par John F. Kennedy lors de sa visite à Berlin-Ouest le 26 juin 1963, «Ich bin ein Berliner», balaye d'un trait de plume la remarque de quelques journalistes signalant que son conseiller eut du lui faire préférer alors: "Ich bin Berliner". L'auteur de l'article se rattrappe aux branches en mettant l'expression en parallèle avec une plus antique: "Civis romanus sum".
Il est de bon ton de faire l'apologie de ce président des États-Unis assassiné durant son mandat, comme d'autres, ne l’oublions pas. De bon ton, de se pâmer devant l'image d'Epinal de ce jeune et beau père de famille à la vie exemplaire, mort en campagne. Quelques biographies actuelles font plus que la ternir. Les maladresses diplomatiques de ses services officiels (ou non) ont bien failli tout de même déclencher une guerre nucléaire. Pourquoi vouloir dénier à tout prix la possible méprise?
Dernièrement, ARTE, dans son émission récurrente consacrée à l'usage variable des mots ou d'expressions de chaque coté du Rhin, "Karambolage", revenait incidemment sur l'anecdote. Leurs spécialistes semblaient moins péremptoires: je suis «un» Berlinois fait plutôt imaginer chez nos amis Allemands qu'on se prend pour un beignet...
Je n'ai malheureusement pas retrouvé la vidéo de cette émission sur le site de la chaîne. Vous aurez peut-être plus de chance que moi en fouinant à partir de ce lien: lien pour les fouineurs.
Je vois que tu ne lâche pas l'affaire héhé
RépondreSupprimerpeb
Peb> quand je tiens un os je le rogne jusqu'au bout! C'est vrai qu'ils font tout pour m'embêter sur Wikipédia. Après ma remarque de maître Capello sur ton blog, j'étais allé vérifier son bien fondé. Et paf, voilà qu'ils ne sont pas d'accord avec les spécialistes allemands d'ARTE!! Si c'est pas malheureux une histoire pareille... Scrogneugneu, ganz verrückt !!
RépondreSupprimer