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vendredi 2 octobre 2015

Années 1910


Grand-père maternel (armée française 1912) : en haut à droite - Pierre Duchailly -

Grand-père paternel (armée italienne en 1916) - Luigi Tosi en bas à gauche

Mariage de mes grand-parents maternels (Pierre DUCHAILLY et Claire CHRÉTIEN) à Villey-le-Sec le 17 juin 1913 - A droite des mariés, Arthur DUCHAILLY, mon arrière grand-père coté maternel.

Photo officielle du couple DUCHAILLY en 1918 à Nancy - Atelier Kaiser -

Quelques numérisations de vieilles photos retrouvées dans la boîte en carton de la Mansarde sont proposées dans ce billet: suite et fin. 

Les années contemporaines de la période de la Première Guerre Mondiale. A noter que la photo la plus ancienne renfermée par cette boîte date de 1891. Concernant la fuite du temps et de la belle jeunesse, suivons le conseil du poète:
" Though nothing can bring back the hour
   Of splendour in the grass, of glory in the flower;
   We will grieve not, rather find
   Strength in what remains behind; "
William Wordsworth - Ode on Intimations of Immortality from Recollections of Early Childhood -

Ce que je traduirais par:

« Bien que rien ne puisse ramener l’heure
   De la splendeur dans l’herbe, de la gloire dans la fleur,
   Ne nous lamentons point, puisons plutôt
   Force en ce qui nous reste d'antan. »

Ode sur les intimations à l’immortalité des souvenirs de la prime enfance.

1893 - Flavigny-sur-Moselle - Arthur DUCHAILLY et Léonie Victorine POTERLOT - DUCHAILLY avec leurs deux enfants, Pierre (mon grand-père maternel) et Léonie qui rejoindra la souche LORRAIN. 

Note : le film de 1961 de Kazan " Splendor in The Grass " fait référence à cet extrait du poème de Wordsworth. Un classique du cinéma pas si classique que cela, incontournable et intemporel.

jeudi 23 juillet 2015

Années Trente

Une restauration après numérisation de quelques photographies de la boîte en carton de la famille m'amène à vous proposer cette série d'instantanés désuets en noir et blanc des années trente. Un peu de fraîcheur au cœur de ce juillet torride.

Le souci d'anonymat vaut peu en l'espèce. La quasi totalité des personnages figurant sur ces photos sont décédés. A signaler cependant que la mater familias au centre de la première de la série tient le coup à l'arrivée de ses 90 balais...

1930 - Claire DUCHAILLY-CHRÉTIEN, Arthur DUCHAILLY (mon arrière grand-père), Léonie LORRAIN-CHRÉTIEN, G. DUCHAILLY (ma mère, en blanc), Henry LORRAIN, Elisabeth LORRAIN - NANCY, rue Villebois-Mareuil -

1930 - Petits, petits, petits ! ... Ma mère petite...

1931 - Une partie de pèche en bordure de Moselle - Ma mère au centre et son père.

1931 - A la Robert Doisneau - Ma mère à Nancy avec son nouveau vélo -

1931 - La RENAULT Torpedo 1925 - Mon père, sa mère et sa sœur, à droite.
1931 - La souche italienne des bâtisseurs: TOSI, BIONDETTI et COSTA - Mon père à la fenêtre en bas à gauche. Sa mère, fenêtre en haut à droite. Son père, en haut, en équilibre sur l'échafaudage de la maison de Chavelot (88).

1934 - La RENAULT Celtaquatre des DUCHAILLY - La mère et la fille -
1931 - L'après-midi des grands chapeaux. Le clan d'Al Capone soigne sa réputation citoyenne. Eliot Ness en filature sur le trottoir de droite? Ma mère et la sienne en tête de cortège.
1932 - Pierre-la-Treiche

1936 - Les nouveaux patins à roulettes. Ma mère et ma grand-mère au centre devant chez eux, en compagnie de la couturière de la cité.
Mai 1937 - Communion de la gamine - Coté grand-maternel LORRAIN et CHRÉTIEN 

11 juin 1934 - Mon père, neuf ans, et sa sœur - Photo officielle de communion ?-
1939 - THAON-LES-VOSGES - Mon père, deuxième en haut, en partant de la droite. L'enseignement primaire supérieur (EPS) était un ordre d'enseignement qui a existé en France entre 1833 et 1959. Il était donné soit dans les écoles primaires sous forme de «cours complémentaires», soit dans des établissements scolaires spécifiques appelés dès lors écoles primaires supérieures. Le Brevet Supérieur (BS) était un diplôme donnant accès au professorat. Un équivalent public et gratuit du Baccalauréat de l'enseignement du second degré payant (sauf rares cas de bourses) réservé à la classe aisée, dispensé en Faculté jusqu'à la fin des années 20.
1943 - Quelques filles de la classe du Brevet Élémentaire (diplôme précédent le BS) de Jarny - La jeune fille penchée à droite tient la sacoche du Kodak à soufflet apporté par ma mère (assise deuxième en partant de la gauche)  pour effectuer cette photo.
1939 - Mon père au centre, et sa sœur à droite. A l'époque, l'homme avait encore le statut qu'il mérite...

jeudi 5 février 2015

Le Zèbre de la route de l’Abbaye


La photo originale du recto de la pochette d'Abbey Road

La célèbre pochette d'Abbey Road, le onzième album des quatre fabuleux de Liverpool (« La mare du foie », « L‘étang aux anguilles », ou « L’étang aux eaux boueuses » seraient à mes yeux des tentatives de francisations outrancières!) a avivé les élucubrations coutumières de la Secte de la Théorie du Complot, déjà donc constituée à la fin des années soixante. La pochette de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band passa aussi au crible de leur paranoïa.

Le recto de la pochette consiste en une photographie des Beatles traversant en file indienne le passage piéton («zebra crossing» en Anglais expliquant le titre de mon billet) situé au croisement entre Abbey Road et Grove End Road. Il se trouve alors juste en face des fameux studios où ils ont enregistré en sept ans la quasi-totalité de leurs titres. John Lennon est en tête dans une tenue blanche éclatante, suivi de Ringo Starr, de Paul McCartney pieds nus avec une cigarette à la main droite. George Harrison ferme la marche.

Selon les sources, ce serait Paul McCartney, ou Ringo Starr, qui aurait, au terme d'une discussion qui n’en finissait pas, jeté cette proposition de titre à l’album. Dans un premier temps, il aurait dû s'appeler « Everest ». L’ingénieur du son du groupe qui fumait une marque de cigarettes ayant ce nom aurait inspiré la première idée. Elle incluait alors une photo du groupe au pied de l'Himalaya. Cela ne plaisait pas à tout le monde. De plus, la destination trop éloignée pour une simple photo ne plaidait pas en faveur de ce projet. Tout de même plus simple d’aller en prendre une au pied du studio!



George Harrison et Ringo Starr domestiquent un synthétiseur Moog dans les studios d'Abbey Road durant l'été 1969

Le 8 août 1969 au matin, le photographe Iain MacMillan, en l'espace de 10 minutes, effectua alors quelques clichés: « Je me souviens qu'on a demandé à un policier de bloquer la circulation pendant que j'étais sur l'échelle, à prendre les photos. J'ai pris une série de clichés des Beatles en train de traverser dans un sens. On a laissé quelques voitures passer, et puis je les ai photographiés pendant qu'ils traversaient dans l'autre sens. La photo qui a été finalement choisie était la cinquième des six prises. C'était la seule où leurs jambes formaient un V parfait, ce que je voulais pour l'esthétique ».

En face de la Coccinelle blanche, dans l'ombre des arbres bordant la route, se trouve Paul Cole, un touriste américain. En vacances à Londres avec sa femme, il refusa d'entrer dans un musée de plus: « Je lui ai dit, j'ai vu assez de musées. Tu y vas, tu prends bien ton temps, et moi je reste ici pour voir ce qui se passe dehors.». Cole engagea alors la conversation avec un policier assis dans son van visible sur la pochette, parlant de Londres et du trafic routier. Il finit par voir des gens traverser la rue « comme une ligne de canards », qu'il prit pour « une bande de fous » à cause des pieds nus de Paul McCartney. Ce n'est qu'un an plus tard qu'il vit, estomaqué, la pochette de l'album, alors que sa femme essayait de jouer la chanson « Something » à l'orgue.

La Théorie du complot :

Paul McCartney est mort dans un accident de voiture en novembre 1966. On l’aurait remplacé illico par un sosie.

Les indices :
     - Paul traverse le passage piéton pieds nus, comme les morts que l'on enterre en Inde.
     - la Volkswagen blanche que l'on voit dans la rue est immatriculée « LMW 28 IF », soit Living-McCartney-Would be 28 IF (« McCartney vivant aurait eu 28 ans SI ». Détail insignifiant, McCartney avait en fait 27 ans lorsqu'Abbey Road sort !) ; le « LMW » de la plaque voudrait aussi dire Linda McCartney Weeps, soit « Linda McCartney pleure ». 
     - Paul est le seul membre du groupe à avoir la jambe droite en avant, les autres avançant la gauche. Un signe ne pouvant signifier que le sosie indiquait ainsi que Paul roulait du côté droit de la chaussée (n’oublions pas qu’on se trouve en Grande Bretagne) lorsqu'il aurait eu son prétendu accident. 
     - il tient sa cigarette de la main droite alors qu'il est gaucher. Comment tenir une cigarette de la main droite pour un gaucher? Impossible !

Comme en clin d'œil à cette rumeur, un album solo de Paul McCartney, compilation de concerts « en Live » est intitulé « Paul is Live ». Le verbe « to live », voulant dire « vivre », s’opposait au prétendu « Paul is dead ». La pochette de l'album est une photo de Paul sur le même passage pour piétons. Il est cette fois uniquement accompagné de son chien. Une «Coccinelle» blanche se trouve au même emplacement, mais sa plaque minéralogique indique ici «51 IS». C'est bien cette fois l’âge qu'il a au moment de la sortie de l'album, en 1993.



Coup dur final pour la théorie :

Les photos qui suivent proposent la série complète effectuée le matin du 8 août 1969. On notera que la cigarette de Paul McCartney n’est bien visible que sur celle qui fut choisie pour la pochette (la raison du choix de celle-ci a été précisée plus-haut) et qu’il n’a les pieds nus que sur quelques unes d’entre-elles.
Les claquettes qu’il portait sur les autres avaient dû lui coller des ampoules! Paul McCartney avait peut-être taxé d’une clope son ingénieur du son et l’« Everest» qui se consume symboliserait l'abandon du premier titre envisagé pour cet l’album! 

Là, j'y vais de mes propres théories fumeuses ou podaliques...


Sources : Wikipédia et ce site



Un Gif maison s'est glissé dans la série de Iain MacMillan présentée ci-dessus.

Bien que la sortie de cet album précède celle de Let It Be, paru en mai 1970, il est le dernier album enregistré par la quadrette. Le 20 août 1969, les Beatles sont réunis pour la toute dernière fois en studio et, vers la fin de septembre, au moment où le disque paraît, John Lennon met fin au groupe en lui annonçant son départ définitif. La séparation des Beatles n'est toutefois officialisée qu'en avril 1970. 

En fait, le seul symbole involontaire présent sur cette photo, c'est que les quatre garçons dans le vent tournent le dos au studio dans lequel ils viennent d'effectuer leurs derniers enregistrements au complet. 

Allez, tout de même, un petit rappel illustré du verso pouvant cette fois laisser supposer qu'une femme pourra avoir un rôle dans leur scission :



lundi 12 mai 2014

Chromos logiques




Recyclage en mode public de quatre illustrations made in Mansarde, marques chronologiques d'un vieil album de 500 photos de famille en consultation privée qui va disparaître. Une seule a un caractère vaguement privé. Omniprésence du rédacteur, personnage féminin exclu (le travestissement ne l'a jamais tenté...). Elle pourrait tout au plus soulever l'intérêt furtif d'un archéologue de passage sur le blog...

Le 18 mai 2014, j'obtiens ma troisième étoile de Général Grand-Papour de Division Aérienne. Bienvenue à Camille.
Ce prénom étant épicène, je me dois de préciser l'arrivée d'une petite-fille franco-irlandaise.


Addendum chronologique
Trombinoscope à capillarité décroissante

jeudi 22 décembre 2011

Les grands photographes


Philip-Lorca diCorcia


Philip-Lorca diCorcia


Robert DOISNEAU

Robert DOISNEAU

Robert DOISNEAU - Jacques Prévert

Robert DOISNEAU

Helmut NEWTON

Bettina Rheims
Henri CARTIER BRESSON

Henri CARTIER BRESSON

Henri CARTIER BRESSON

Henri CARTIER BRESSON

Jacques-Henri LARTIGUE

Jacques-Henri LARTIGUE

Lord SNOWDOWN

Lord SNOWDOWN

Lucien CLERGUE

Philip PLISSON

Philippe HALSMAN

Philippe HALSMAN

Raghu RAI

Raghu RAI

Robert CAPA

Robert CAPA

Richard AVEDON

Richard AVEDON
Cecil BEATON

Après avoir exploré ce que l'on partageait actuellement sur la toile dans le domaine de la photographie: retour aux fondamentaux. Les technologies évoluent, mais les grands photographes classiques ne sont pas déboulonnés de leur piédestal. Ils restent indémodables, incontournables pour le béotien que je suis et qui campe sur ses positions. Rien ne remplace le savoir faire et l’œil inspiré des maîtres. On aime, ou on n’aime pas l'arrivée de la technique HDR, on loue le numérique ou regrette l’argentique, on ne fustige pas le recours à la photocomposition logicielle, quoi qu'il en soit, la bonne photo n'est que fortuitement un effet du hasard ou l'extrait miraculeux d'une série en rafale qui souhaiterait bétonner la capture d'un instantané réussi. Le brin de poésie, le style, la patte, la qualité de la composition, cela ne s’invente pas, comme dans n’importe quelle discipline artistique qui se respecte. La rigueur, les fondamentaux, la science des lignes et du cadrage, ne tombent pas du ciel dans l'escarcelle de l'amateur du dimanche. Pour exemple, un rapide florilège de quelques photos très célèbres qui tiennent toujours à mes yeux le haut du pavé. Pour les nouveaux venus, l'histoire jugera de leurs talents... si elle n'a rien d'autre à faire...

Note: dans les heureuses découvertes de photographes contemporains, j'ai apprécié les travaux que propose Hengki Koentjoro visibles en suivant ce lien