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lundi 14 décembre 2015

Retour sur Windows 10



La mise à niveau en direction de Windows 10 peut réserver quelques surprises aux anciens utilisateurs de Seven. Qui plus est, s’ils sont équipés de PC de générations senior. J’entre dans le créneau et propose ce petit billet qui pourrait être utile aux membres de la congrégation.

Tout d’abord, il faut comprendre que dès la prise en main, l’activation d’un compte utilisateur connecté est le moyen le plus efficace d’éviter les contrariétés. En particulier celles issues des applications installées lors de la mise à niveau qui doivent se mettre à jour au plus vite pour tourner correctement. L'activation du Windows Store ne passera qu'avec un compte connecté pour vous en délivrer d'autres.

Au départ, il est profitable de laisser les mises à jour s’effectuer en mode automatique. Au cas où certaines s’avéreraient inopportunes, vous pourrez toujours les désinstaller. Par contre, après, il est vivement conseillé de télécharger l’outil additionnel de masquage proposé en urgence par Microsoft suite aux crashs dont se sont plaints les usagers après application de certaines d’entre elles. En effet, celles-ci déboulent à nouveau sans possibilité de les refuser, alors que Seven l'autorisait.

Pour ce qui me concerne, j’ai dû masquer de la sorte la MAJ de mon pilote graphique qui crashait mon ordinateur et j'ai pu revenir à un ancien pilote dégagé régulièrement par les MAJ opiniâtres avant masquage.

Un programme vidéo qui envoyait à l’ouverture un message du type « Erreur concernant l’installation d’un script », m’a amené à en rechercher la cause. Il est conseillé de vérifier que les différentes moutures de Net Frameworks ont bien été installées lors de la mise à niveau. Pour ce faire,  en connexion, allez dans le panneau désinstallation des programmes, section "Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows", décochez puis re-cochez les cases en rapport avec les différents Net Frameworks en validant avec "OK" chaque fois. De la sorte, vous forcerez les téléchargements. La fin des installations est authentifiée par une demande de redémarrage. Pour ce qui me concerne, magique, le programme tourne à nouveau… 

D’autres cas de figures problématiques concernant certains de vos programmes utilisant Net Frameworks (difficile à le savoir) pourraient avoir la même cause. J'indiquais dans un billet antérieur des bugs d'affichage dans Google Chrome. Ceux-ci ont disparu après la manœuvre indiquée ci-dessus. 

Démarrer avec un nouveau système d’exploitation mis en place sur une ancienne installation est le bon moment de remettre le nez dans le secteur désinstallation des programmes pour un autre motif. Il est temps d’en finir définitivement avec ceux que vous conserviez,  préinstallés qu’ils étaient sur vos machines. Élaguez pour repartir d’un bon pied. La plupart du temps ils ne servent désormais plus à rien, sinon à conflits. De nombreux sites Internet vous confirment le bien fondé de leurs désinstallations.  Pour ce qui me concerne, j’en ai vidé 3 ou 4 pour lesquels persistaient un doute. Windows gère l’affaire seul sans eux comme un grand la plupart du temps.

Attention cependant au programme d'installation client de votre carte Wifi – Atheros en particulier pour ne pas la citer. Vous risquez d’avoir bien du mal à retrouver la mouture dédiée à votre configuration matérielle si vous le supprimez par mégarde comme je l’ai fait. Conservez votre mouture installée, même si elle date de Mathusalem. Les plus récentes ont toutes les chances de dysfonctionner et de vous faire courir au grenier pour retrouver votre câble Ethernet. En perfusion avec votre câble enfiché, la quête du bon candidat dans la masse des variantes proposées sur des sites douteux se fait à tâtons et enquille les échecs. Faites un tour en premier sur le site officiel de votre constructeur. Il vous proposera sans doute quand vous aurez renseigné le modèle exact de votre PC le bon et l’unique qu’il a gardé en stock.

Au départ, il est préférable de laisser totalement perméables les paramètres de confidentialité, quitte à les barricader par la suite. Vous jugerez au fil du temps ceux que vous souhaitez laisser actifs. Les applications s’empressent d’ailleurs de vous indiquer ceux « nécessaires soi-disant » à leur bon fonctionnement.

J’ai bataillé avec un bug pointu concernant le son. Je naviguais au sein d’une intrication de périphériques devenus conflictuels sous Windows 10. Ce conflit se signalait par l’évanescence régulière de réglages tantôt faits sur l’une ou l’autre des interfaces associées. J’ai choisi un périphérique par défaut, puis vidé les pilotes superflus installés. Quand, restera pour moi un mystère ? Probablement par un manufacturier brouillon à l’origine.

J’ai mis à la poubelle comme un barbare un compte utilisateur obsolète et conflictuel pour les mises à jour. Avant, j’avais tout de même prudemment constaté que je conservais bien la main sur tous mes programmes avec mon nouveau compte administrateur connecté. Neuf gigas à la poubelle avec toutes les données douteuses accumulées au fil du temps, allons-y !

Le seul truc loufoque qui persiste après cette mise à niveau marathon, c’est que ma webcam m’affiche imperturbablement sur mon PC la tête en bas. Le sang commence à me monter à la tête, comme les nombreux internautes possédant un portable de la même marque que moi.

A noter enfin que la MAJ de novembre qui réinstalle Windows de fond en comble n’est jamais passée sur ma machine. Je pense que la phase d’installation des pilotes est responsable de l’affaire. Les ingénieurs ne devraient les laisser s’activer qu’au démarrage de Windows (cela devrait être possible) et pas pendant l’installation. L’utilisateur pourrait alors trouver un remède en cas de dysfonctionnement. Après un message d’erreur, Windows réinstalle à chaque fois de façon primaire la version antérieure sans sourciller. Pourquoi proposer une nouvelle mouture problématique, alors que l’ancienne ne l'était pas? On attendrait l’inverse!

Dernier détail d’obsessionnel, la petite zique de fermeture de Windows se fait entendre quand bon lui semble…

Voili, voilou… A part ça, la mise à niveau règle les petits bugs auxquels vous vous étiez habitué et qui signaient un système d'exploitation avec quelques avaries.

Pour conclure, j'imagine que les utilisateurs de Windows 8 et 8.1 ont été épargnés par ces contrariétés et n'ont pas eu à mettre les mains dans le cambouis ou à faire preuve d’opiniâtreté pour rétablir la compatibilité de certaines de leurs anciennes applications. Un changement de système d'exploitation en réserve toujours quelques unes. C'est un usager qui a connu Windows 98 qui vous l'affirme!

Vieux billet scrogneugneux vitupérant déjà dans la tonalité de la querelle des anciens et des modernes ici en cliquant

jeudi 29 octobre 2015

Le cimetière marin des PC obsolescents

Merci à Microsoft de m'avoir proposé avec Windows 10 un fond d'écran adapté à une de mes nouvelles

La Mansarde est une étape de radoubage, tantôt temporaire avant retour à l’envoyeuse d'un PC de mes filles, tantôt la dernière cale sèche avant cession à un musée de l’informatique.

Le diesel du dernier rafiot arrivé dans la rade ne tournait plus que sur trois cylindres. Il était alimenté par un vaillant Windows XP SP3. Microsoft avait abandonné depuis plusieurs mois les mises à jour de son ancien système d’exploitation qui avait le mérite d’être peu gourmand en ressources tout en continuant à faire fonctionner de vieux périphériques et des programmes à la compatibilité contrariée. La caravelle était vérolée comme une gagneuse en caravane. Une bonne journée de pulvérisations d’insecticides et de prescriptions de décoctions variées fut nécessaire. Certains fichiers infectés adhéraient au système comme des morpions à un pubis. Les messages d’erreur clignotaient comme une guirlande de sapin de Noël. Je décidai, après ce laborieux épouillage, de conserver le rafiot en activité comme machine de secours ne se frottant plus au réseau internet.

Depuis quelques temps, Microsoft me proposait la mise à niveau gratuite en direction de Windows 10 de mon PC portable acquis voilà près de huit ans. Je fais le malin, mais ne fais pas moi-même dans le flambant neuf... Au moment de son achat en 2007, son système d’exploitation était Vista 32. Allez savoir pourquoi en 2009, dès l’arrivée de Seven, j’avais fait l’acquisition d’une triple licence de mise à niveau vers cet OS? Pour une bouchée de pain (45 euros), une affaire en or, entrez juste pour le plaisir des yeux... Bien m’en prit, vous le constaterez...

L’idée me vint dernièrement de brûler la dernière licence valide de «mon Seven» sur le rafiot de secours. J’avais de quoi être inquiet quant au succès d'une tentative aussi sauvage qu'héroïque. Le CD en ma possession semblait ne proposer qu’une mise à niveau de Vista en direction de Seven. C'était précisé sur l'emballage. Mais l'envie d'effectuer un salto gracieux vers le futur au-dessus de Vista avec dédain, j'avais remarqué tout de même sur un appendice de la notice une proposition à la limite de la bienséance. La possibilité d'effectuer une installation nudiste qui écraserait sans vergogne de ses fesses velues les programmes résidents installés méticuleusement au fil des ans. En cas de succès, la manœuvre pouvait s’avérer salutaire, vu le matraquage du système des années passées par divers utilisateurs intrépides!

Sauf que :

- Les pilotes de la carte mère et de la carte son, il faut se les procurer et les installer à l’ancienne car Seven méprise la " multi-carte-mère" du rafiot qui gère réseau,vidéo et son. Je dus ouvrir le ventre du PC pour noter sur mon calepin de Sherlock, au crayon de bois, les références du matériel électronique à réactiver. Le nom n'apparaissant pas dans le gestionnaire de périphériques, comment faire autrement. Durant l'installation du pilote, j'assistai à une sortie progressive du coma de la vidéo mise en circulation sanguine extracorporelle assistée. De quoi parcourir les résolutions graphiques allant de celle d’un ATARI des années 80 à celles d’un PC contemporain. J'obtins aussi par moments un peu de son. Ceci peut avoir son intérêt tout de même sur un PC possédant une carte son HD surround, genre home cinéma (Mazette !). La galère (langage maritime, toujours) avant que Windows ne se décide à me proposer, au milieu de son flot continu d’installations, un utilitaire de configuration certifié qui valide les choix de branchements et les rend actifs.

- La carte réseau USB Wifi du Troisième Reich en ma possession, Seven y reconnaissait pas non plus. En Ethernet, sur la bonne carte réseau interne - celle de la carte mère était morte et un bidouilleur en avait installé une autre qui fonctionnait nickel sur un slot - il me fallut télécharger sur le site minimaliste du fabricant, toujours vivant, des pilotes aux usages opaques. Le second que je mis dans mon escarcelle me permit de virer le câble Ethernet de huit mètres dans le quel je n’arrêtais pas de me prendre les pieds et d'avoir la Wifi.

- Pour mon scanner Epson Perfection 1200 Photo qui tournait toujours comme un coucou suisse sous XP, Epson ne proposait pas non plus de pilotes pour Seven. Tu penses, faut vendre du matériel neuf. Mais… on trouve toujours sur la toile un futé serviable. A l’ancienne, une fois de plus, il me suffît de shunter la mise à jour automatique du pilote qui renvoyait un message de non existence de pilotes ad hoc, et de berner le fonctionnaire robot du serveur en lui proposant d’installer moi-même un de ceux qu'il avait en rayon pendant qu’il poursuivrait la mise à jour courageuse de toutes les autres machines du monde entier comme on lui a demandé. Je lui ai piqué ceux du scanner Epson Perfection 2400, vachement plus récents, mais qui pilotent parfaitement mon vieux truc. Hé oui, c’est bizarre, hein, que ce n’est précisé nulle part ! 

- En fait, le souk infernal de ce type d’installation tardive, c’est que lorsque que vous possédez une mouture de Seven de première génération, la suite Office 2007 et que vous installez la visionneuse Powerpoint 2010 (pour lire les diaporamas les plus récents), pendant trois jours (c’est la durée réelle), des mises à jour "importantes" pour Windows et les différentes moutures d'Office vous retirent la machine des mains pendant des plombes. J’en ai compté 420 avec la laborieuse et lentissime mise en place du Services Pack 1. Cela fait un peu froid dans le dos de constater que cet OS encensé par les utilisateurs et la presse était sorti à l’époque avec autant de failles de sécurité et d’incompatibilités matérielles résolues peu à peu au fil du temps! Durant ces trois jours, vous constatez cependant avec bonheur qu’un paquet de bugs disparaissent miraculeusement de vos programmes réinstallés au passage des fenêtres de tir, et un système d’exploitation en mouvance s'approchant progressivement de celui que vous connaissez sur votre portable à jour.

La question : « Pourquoi te coller un mal au crâne pareil pour ce PC de secours qui devait au départ ne pas être connecté à Internet ? »

La réponse : « J’avais décidé de retenter pour la troisième fois la mise à niveau de mon portable en direction de Windows 10. Je ne voulais pas me retrouver le bec dans l’eau sans PC suite à un crash monumental, consternant, voire irrécupérable. Mon coté parano.».

Cette autre tentative, elle aussi, était téméraire en diable. Mon portable n’était déjà soi-disant pas éligible pour Seven voilà sept ans. Mais, en vieux briscard, j’avais constaté que c’était lié à la carte graphique Nvidia - très performante alors, mais problématique pour les les OS suivants - d’un fabricant qui aime mieux vendre ses derniers produits que de coller des ingénieurs à la mise à niveau des pilotes. Sous Seven et sur mon ASUS, l’écran se figeait rapidement et la machine plantait. Il eut fallu au moment de l'installation refuser la MAJ de l’ancien pilote. Soit dit en passant, il a parfaitement fonctionné pour les jeux et tout le reste pendant 7 ans! On a une tendance fâcheuse à faire confiance aux experts (Miami ou d'ailleurs) qui proposent des MAJ douteuses pour certains utilisateurs. Pour être juste, il existe tellement de structures internes de PC que ce doit être une véritable gageure.

La mise à niveau en direction de Windows 10 m'avait envoyé antérieurement, à deux reprises, un message d’erreur au moment des installations des pilotes. Elle me restaurait Seven en fin de course, à 75% de l’installation. Un vrai thriller ! Coup de pot ? La troisième tentative s'avéra miraculeusement fructueuse. Peut-être que le message d’erreur envoyé à Microsoft corrigeait l’étape incriminée? Tout le monde a le droit de rêver. Mais… arrivé enfin (mise à niveau demandant deux bonnes heures avant de pouvoir reprendre les commandes) sur le bureau du nouvel OS, image figée au bout d’une minute et sortie sauvage.

J’avais connu cela il y a quelques années. Je devais pouvoir m’en tirer encore. Le PC va redémarrer en mode sans échec et je vais demander le retour à l’ancien pilote. Que nenni ! Le système ne m’a jamais proposé le redémarrage en mode sans échec (les concepteurs doivent penser que cette option n’a plus d’intérêt). Qui plus est, l’ancien pilote n’avait pas été conservé en secours. J’ai dû foncer comme une fusée sur l'icone de gestion des périphériques - avant le plantage aléatoire - pour désactiver fissa la carte graphique et garder la main. Au "reboot" on se trouve alors avec un affichage PC des années 90. Il faut bidouiller pour que le vieux pilote - celui avec son casque en cuir et ses lunettes de chauffeur de loco que j'avais stocké sur une unité séparée du système - passe entre les mailles des avertissements de sécurité et se réinstalle miraculeusement à la troisième tentative. La technique : lancer l’installation d’un exécutable qui shunte la vérification de compatibilité avec l’OS. Si les mises à jour automatiques Windows me refilent encore le pilote cagneux (pour moi) mais certifié, je pourrai désormais cliquer sur : « S’il existe un problème après l’installation du nouveau pilote, revenir à l’ancien ». Merci tout de même pour cette fonction "sympatoche" qui n'a pas disparu.

Résultat des courses : la mise à niveau n'avait pas perturbé mes programmes installés, par contre, pas grand-chose ne fonctionnait concernant la furie des applications qui a gagné Microsoft pour ses PC comme pour les smartphones. Le store plante et les applications qui demandent une connexion à un compte Microsoft envoient des messages d’erreur. Au premier regard, j'ai trouvé l'interface un peu trop zen (des Windows sans cadres, on est dans Minority Report) comparée au menu " Démarrer " vaguement flipper. Ah oui, les écrans tactiles, les tablettes, les smartphones, les pads! Moi, j'aime toujours les souris et les menus conventionnels! Le vieux croûton égrillard... quoi... 



Une journée d’obsessionnel compulsif m’a permis de résoudre l’affaire avant que les ingénieurs de la boîte de Redmond ne s’attèlent à la tâche. Il suffit en fait d’ouvrir un autre compte d’utilisateur - connecté cette fois - en mode administrateur. Et là, les correctifs déboulent sur vos applications… sauf que le Windows Store reste inopérant.

Dernier tour sur la toile. Merci au bidouiller américain qui propose une solution.

Lancer le Powershell ISE en mode administrateur, entrer « Get-Appxpackage –Allusers »,
pour solutionner le problème d'une application particulière, avec à la place des trois croix de la ligne ci-dessous, son chemin d'installation et son code shell,

ou simplement « Add-AppxPackage -register "C:\Program Files\WindowsApps\***\AppxManifest.xml" –DisableDevelopmentMode »
pour la totale en laissant les trois croix.

Et de nouvelles mises à jour réparent le Windows Store avec les dernières moutures des applications pour un "compte connecté". Moi qui déteste les ouvertures avec mot de passe qu'un évaltoné (c'est du patois lorrain) finit toujours par bloquer, j'y suis... 

De nombreuses applications ne sont totalement opérationnelles qu'en mode "Compte Microsoft connecté". J'étais passé au travers de cette subtilité avec Seven. Les adulateurs des OS qui ont suivi comprendront. Ils sont passés avant moi sous les fourches caudines...

La mise à niveau vers Windows 10 propose probablement encore une version candidate bancale pour certaines applications du Store!

Ce billet d’argonaute de l’informatique est posté sous Windows 10, à partir du vieux portable désormais ouvert à la NSA et à la collecte par Microsoft de données à tous vents. Les autres ne se privant par ailleurs nullement de le faire, ils ont dû se dire : « Pourquoi pas nous ! ».

Le PC de secours a retrouvé la vélocité d'un yearling. Il est bourré de programmes up to date, au point que je me demande si je ne vais pas en faire mon PC du front au quotidien, en attendant que Windows 10 ait essuyé les derniers plâtres !

Notes du 02/11/2015 : correction de ce billet émaillé de bugs après que mon cerveau ait retrouvé un semblant de lucidité suite à ces deux aventures mettant à rude épreuves ses synapses neuronales. Avec Edge, Microsoft semble enfin tenir un bon navigateur. Sympa de pouvoir écrire sur une page Web et d'y apposer des notes personnelles. 
Google Chrome, par contre, présente des bugs d'affichage sur certaines pages avec Windows 10. La guerre des navigateurs bat toujours son plein. Les protagonistes glissent-ils quelques peaux de bananes?
Cette version de Windows invite fortement à l'utilisation de OneDrive, le Cloud de Microsoft.
Les utilisateurs de Seven peuvent retrouver très rapidement leurs anciennes méthodes de  travail. Cependant, c'est assez amusant de découvrir d'autres chemins de traverse ou une ergonomie améliorée pour vos paramétrages et ouvertures d'application en multitâche et quadrifenêtrage.
La possibilité de travailler sur plusieurs bureaux et de passer de l'un à l'autre en un seul clic est un bon point supplémentaire.

Note du 20/11/2015 :
De nombreux crashs liés aux mises à jours automatiques dont on ne peut plus refuser les installations problématiques sous Windows 10 (en les masquant comme avant) ont amené Microsoft à pondre un utilitaire ad hoc pour les divers sinistrés. Hé... oui ! Télécharger le ici :

https://support.microsoft.com/en-us/kb/3073930

Je vais tester son efficacité avec la MAJ automatique de mon pilote graphique foireux qui, bien entendu, a repointé son nez et m'a amené à effectuer la manœuvre que j'anticipais dans ce billet. J'ai coché dans cet utilitaire la mise à jour incriminée. On va voir si c'est efficace... Ras le bol tout de même de perdre la main sur l'acceptation ou non du mode des mises à jours Windows. Microsoft force à l'automatisme. Evidemment, pas adapté pour tous les utilisateurs. Ce serait un miracle ! Vive la flexibilité !

Résultat des courses : trois désactivations acrobatiques de la carte graphique après passage en force de Windows Update qui reste têtu comme une mule ! Il faut attendre d'autres mises à jour pour que le masquage prenne effet... Plus d'option pour choisir les mises à jours soi-même en attendant que le robot s'essoufle.

Ou:
Dans Panneau de configuration / Système / Paramètres / système avancés / Matériel /Paramètres d’installation des périphériques,
- Cocher la case : "Non, je préfère choisir manuellement."
- Puis cocher la case : " Ne jamais installer de pilotes depuis Windows update."
- Cliquer sur : Enregistrer les modifications puis sur OK.

mardi 1 avril 2014

Put Your Arms Around Me, Wolfie - 1945 - Tex Avery



Albert Von Tilzer, compositeur américain, né en 1878 et mort en 1956, écrivit la musique de nombreuses chansons U.S à succès du début du XXe siècle. Son "Put Your Arms Around Me Honey" date des alentours de 1915.

Cette chanson fut reprise dans les années 40 par la chanteuse de rythm and blues américaine, Ella Mae Morse, née en 1924 à Mansfield (Texas) décédée le 16 octobre 1999 à Bullhead City (Arizona). Certains disent d'elle qu'elle fut la première chanteuse de rock'n'roll.

Frederick Bean Avery, dit Tex Avery, né le 26 février 1908 à Taylor (Texas) et mort le 26 août 1980 à Burbank (Californie), est un réalisateur célèbre de films d'animations. Il est à l’origine du style farfelu des cartoons hollywoodiens des années 1940. Le personnage de "Wolfie" apparaît dans nombre de ceux-ci, dont le très connu "Red Hot Riding Hood" (Le petit chaperon rouge chauffé à blanc), et aussi dans "Put Your Arms Around Me, Wolfie" (Prends-moi dans tes bras, Wolfie) de 1945. C'est probablement un clin d’œil pastiche que Tex Avery décoche dans ce dessin animé à la chanteuse évoquée.
Red Hot Riding Hooooooood !

En fait, ce court billet est un galop d'essai à la création de cinemagraphs. Ceux-ci proposent quelques unes des séquences de rut de l’impénitent séducteur "Wolfie" - un latin lover de la famille des Canidae - qui perdait immanquablement son self-control en présence d'une vamp. Même du petit chaperon rouge, c'est tout dire...

Note: en fait, un cinemagraph est une photographie animée d'un léger mouvement répétitif (suivre le lien antérieur et consultez cet autre billet pour d'autres exemples). Il est généralement au format GIF animé et peut donner l'impression de regarder une vidéo. Je suis allé fouiner dans ma banque cinéma pour réaliser quelques boucles minimalistes répondant à la définition stricto sensu. Quoi de mieux qu'un visage asiatique impassible pour ce faire?


Le secret des poignards volants  (十面埋伏, shí miàn mái fú) House of Flying Daggers - 2004 - Zhang Yimou
La dynastie Tang
Un défi aux lois de la mécanique des fluides organiques...

mardi 12 novembre 2013

Pictogramme vectoriel de Solex



Vous pouvez utiliser le fichier proposé au téléchargement pour l'importer dans un logiciel de traitement graphique en tant qu'objet dynamique vectoriel auquel vous pourrez appliquer les transformations souhaitées: agrandissements, application de textures, de couleurs ou de dégradés de votre choix... Ce type de fichier permet des agrandissements sans perte de qualité ni effet d'escalier, contrairement aux images Bitmap. Les images du billet sont aux formats JPG, GIF et PNG. Elles n'offrent donc pas ces possibilités. Cadeau...


Composition personnelle au format PNG  1500 x 900

Publicité VéloSoleX 330 - année 1953 ou 1954
Honor BLACKMAN (Chapeau melon et bottes de cuir) en 1964 à CANNES sur un SOLEX 2200






Format PNG


Avec les célèbres personnages de Gil Elvgren,  le « Norman Rockwell des Pin-up's » 

LE SOLEX DE LA TOUR ROUGE - De Chiri & Co - Muséee Googleheimat
Un dimanche après-midi à Solex sur l'île de la Grande Jatte - SEURAT-DESCHAMPS
Bonaparte franchit les Alpes en 1800 à Solex - J.L Davidson of a bitch (version 2)
Le Solex de Lucien Van Gogh - alias Lulu la barbouille - remisé dans sa chambre à Arles. On lui en a déjà volé un, ça suffit...



L'histoire des Solex

Mise à niveau, le 10/12/2013, du billet " J'aurais jamais dû vendre mon Solex "

***
Remettant le nez dans le vectoriel, j'ai commis dans la foulée, en compilant des exercices anciens, ces illustrations qui emploient des fontes vectorielles graphiques et exploitent les effets de transparence de forme. Explications pour les éventuels amateurs du genre :

Vidéo personnelle utilisant la méthode


Version folklorique, dossier FBI !
Version plus classique, présentant probablement plus d'intérêt !


Ci-dessus, travaux sur les formes vectorielles, avec (à droite) utilisation en méthode soustractive.
Images au format JPG en 1600 x 1040 - Clic pour agrandir -



BONUS : Télécharger ce fichier PSD d'ancre de marine créé en vectoriel

Note : le format Encapsulated PostScript (EPS) est un format créé par Adobe Systems en langage PostScript qui permet de décrire des images qui peuvent être constituées d'objets vectoriels ou bitmap. Dans le milieu professionnel, le format EPS est très utilisé car il conserve toutes les qualités vectorielles. Ce format est principalement dédié à Illustrator, néanmoins toute la suite Adobe le supporte.
Avis : pour les maniaques des statistiques de source du trafic sur votre blog ou vos sites, n'hésitez pas à lire ce court article sur les spam referers et les dangers de cliquer sur n'importe quel lien inconnu, par curiosité. A noter que Google Analytics bloque parfaitement ces URL de visites pour l'élaboration de statistiques non biaisées..

jeudi 19 juillet 2012

Le format GIF


Le Graphics Interchange Format, qu’on peut traduire par « format d'échange d'images », plus connu sous l'acronyme GIF, est un format d'image numérique couramment utilisé sur Internet. GIF a été mis au point par CompuServe en 1987 pour permettre le téléchargement d'images en couleur. Ce format utilise l'algorithme de compression sans perte LZW, nettement plus efficace que l'algorithme RLE utilisé par la plupart des formats alors disponibles (PCX, ILBM puis BMP). Ce qui est intéressant à propos de ce format, c'est la possibilité de créer ou d'éditer des animations, comme par exemple les cinemagraphs. Il existe une multitude de logiciels, dont plusieurs sont gratuits, permettant de sauvegarder en format GIF. Les logiciels d'animations permettent surtout de modifier la vitesse de défilement des images. Quelques uns permettent de les éditer ou de les créer de toute pièce.

GIF permet de spécifier qu'une entrée de la palette est transparente. C'est notamment utile lorsqu'une image non rectangulaire est intégrée à un document comme une page web : on voit le document à travers les pixels transparents. GIF propose un mode entrelacé permettant de commencer par transmettre quelques lignes d'une image, puis les lignes placées entre elles. Ce mode permet de donner plus rapidement un aperçu de l'image lorsque la transmission est lente. Le principe de compression est en fait de simplifier le code des parties de rangées de pixels de même couleur. C'est pour cela que ce format est utilisé sur les images comportant un nombre plutôt limité de couleur et sans dégradés, avec de préférences des grandes zones de couleur unies.

En 1989, le format GIF a été étendu (format GIF89a au lieu de GIF87a) pour permettre le stockage de plusieurs images dans un fichier. Ceci permet de créer des diaporamas, voire des animations si les images sont affichées à un rythme suffisamment soutenu indiqué par le concepteur. La palette de couleurs proposée est plus restreinte que celle du format PNG assez comparable dans sa capacité de proposer un fond transparent.

Source: Wikipédia


Quelques exemples de cinemagraphs de belle facture, mais de tailles respectables, piochés sur ce site.

A vous de reconnaître les films qui sont à la base de ces GIF animés:






IMMORTEL, AD VITAM - Enki Bilal - 2004 - Ajout d' effets optiques

mercredi 4 janvier 2012

GO back to the Future with a clone of ATARI VCS 2600



La toute dernière console de salon est arrivée chez moi dans la hotte du père Noël. Nouvelle Xbox, PS3, ou Game Cube? Non, l’engin est une simple manette de console Atari VCS 2600 qui embarque traitreusement une carte proposant dix jeux de légende allant de Pong à Asteroids en passant par le célébrissime Breakout. Un fichu retour en arrière de près de 35 ans!

C’est en 1977 qu’Atari sort aux Etats-Unis sa console VCS 2600. Partiellement en bois, elle faisait alors figure de merveille technologique… qui arrivera en France quelques années plus tard. Année mythique, donc, si l’on se souvient que c’était celle aussi de la sortie du premier volet de la Guerre des Etoiles de George Lucas. La date de naissance de mon fils aîné conforte encore un peu plus son choix de cadeau...

L’Atari TV Video Game System est commercialisée sous forme d’un blister complet. Il comprend la manette/console dotée de deux connecteurs RCA (une fiche jaune pour la vidéo et une blanche pour l’audio – bein, tiens donc! la stéréo serait parfaitement superflue et anachronique) et de quatre piles 1,5 volts. Elle est prête à l’emploi dès la sortie de sa boîte et peut se connecter à pratiquement toutes les télévisions du marché, à moins de pousser le vice jusqu’à vouloir le faire sur un poste des années 70. Joystick droit du genre plus dépouillé, cela n’existe pas, à côté duquel se trouve un bouton unique. En effet, dans les jeux de l’époque, on ne faisait pas dans la complexité nébuleuse! C’est le seul bouton qui sert à quelque chose dans les dix jeux fournis. Sur le côté du boîtier on trouve un switch on/off, un bouton Start et un bouton Reset.

Plus simple, c’est impossible. Pas besoin de mode d’emploi pour la faire fonctionner ! 

Jouez à l’ancienne, qu’ils disent. Vertudieu, ça c’est bien vrai ! 

Musée ATARI


Note: le mot "ATARI" vient du jeu de GO. C'est l'équivalent du mot "échec" du jeu éponyme. Le logo de la firme représenterait le Mont Fuji près de Tokyo.


lundi 14 novembre 2011

Shopping d'images


Le précédent billet indiquait que j'avais mis récemment le nez dans les statistiques de consultations de pages du blog pour régler un dysfonctionnement passager. Une conclusion hâtive pourrait amener à penser que c'est le thème des billets du blog qui attire avant tout les visiteurs. En fait, en consultant l'album Picasa renfermant son iconographie, les statistiques d'affichage des images laissent plutôt supposer que ceux-ci sont venus s'échouer sur le blog à la suite d'une recherche par mots clefs d'images Google. L'hypothèse semble corroborée par l'examen des sources du trafic en direction des pages. Je propose ici un florilège des d'images préférées des internautes sur " Le blog-notes de la Mansarde ". L'image qui illustre ce billet en mode Magazine a été affichée près de 50 000 fois. Elle appartient au billet "Le Ricain". Celui concernant Gustav Klimt étant, très loin avant tous les autres, le plus consulté, je ne propose ici que la gagnante du lot. Elle talonne la précitée. Pour obtenir plus de détails sur l'arrivée des courses : cliquez ce lien en direction de l'album Picasa dédié au blog.


Seules, 2 ou 3 des images présentées m'ont demandé un vague effort: emploi d'un scanner, travail de photocomposition ou de coloriage sommaire. La modestie s'impose donc en la matière, et l'argument de la qualité espérée de la prose de l'auteur capable de drainer les visiteurs en ces lieux perd de son crédit...

Quand je vous le disais... et j'ai masqué par soucis de confidentialité les URL sources bourrées de images.,etc.

***

What a fucking solo, dear David !