Silvana Mangano naît le 23 avril 1930 à Rome. Sa mère est anglaise et son père Sicilien. D’un milieu très pauvre, elle découvre la danse à l’opéra. Pendant 7 ans, sa mère se prive pour lui payer des cours. Silvana devient ensuite mannequin à l'atelier Mascetti puis est élue “Miss Rome” à l'âge 17 ans. L’Italie d'après-guerre est friande de ces concours de beauté, viviers dans lesquels puise le cinéma national pour ses starlettes et jeunes premières: Gina Lollobrigida et Claudia Cardinale en sont deux autres exemples célèbres. Elle prend ensuite des cours de comédies et effectue quelques rôles de figurantes. C’est à cette époque qu’elle a une liaison amoureuse de courte durée avec Marcello Mastroianni. La consécration arrive quand Guiseppe De Santis l'engage en 1949 pour être la partenaire de Raf Vallone dans “Riz Amer”. La publicité en avait déjà faite une célébrité avant même la sortie du film. Les contrats affluent rapidement ensuite et elle signe avec la Lux-Films. Le 17 juillet 1949, elle épouse Dino De Laurentiis dont elle sera la femme jusqu’à sa mort le 16 décembre 1989 à Madrid. On oublie parfois la présence de la belle actrice alors plus âgée dans le chef d'œuvre de Visconti, "Mort à Venise": photo d'inclusion du texte.
Premier «sex-symbol» italien de l’après-guerre, les formes généreuses de l’actrice ont fait rêver la génération de nos grand-pères. Étrangement moins reconnue en France que les deux autres actrices citées plus-haut, quelques discussions avec des italiens de souche de cette génération m’ont confirmé qu’elle était pour eux en tête de liste de leurs fantasmes adolescents. Évocation savoureuse des scènes d'onanisme en salle du film «Cinéma Paradiso». Ma grand-mère paternelle a travaillé dans sa jeunesse dans les rizières de la vallée du Pô. Elle m'a souvent raconté la dureté du travail heureusement compensée par l'ambiance d'amitié chaleureuse régnant au sein des équipes de planteuses et les soirées festives la journée terminée.
Premier «sex-symbol» italien de l’après-guerre, les formes généreuses de l’actrice ont fait rêver la génération de nos grand-pères. Étrangement moins reconnue en France que les deux autres actrices citées plus-haut, quelques discussions avec des italiens de souche de cette génération m’ont confirmé qu’elle était pour eux en tête de liste de leurs fantasmes adolescents. Évocation savoureuse des scènes d'onanisme en salle du film «Cinéma Paradiso». Ma grand-mère paternelle a travaillé dans sa jeunesse dans les rizières de la vallée du Pô. Elle m'a souvent raconté la dureté du travail heureusement compensée par l'ambiance d'amitié chaleureuse régnant au sein des équipes de planteuses et les soirées festives la journée terminée.