Johann Pachelbel est un compositeur allemand de la période baroque né et mort à Nuremberg: baptisé le 1er septembre 1653 et décédé le 3 mars 1706.
Le Canon de Pachelbel dont le nom complet est Canon et Gigue en ré Majeur pour trois violons et basse continue - en allemand Kanon und Gigue in D-Dur für drei Violinen und Basso Continuo - est l'œuvre la plus célèbre de ce compositeur.
Elle a été écrite en 1677, en pleine période baroque comme une pièce de musique de chambre pour trois violons et basse continue, mais elle a depuis été arrangée pour une grande variété d'instruments. Le Canon était à l'origine suivi par une gigue reprenant le même thème musical, mais cette composition est rarement exécutée ou enregistrée de nos jours.
Ce morceau est extrêmement connu pour les mouvements répétitifs de ses instruments à cordes qui en ont fait un des morceaux les plus utilisés de la musique populaire.
Le canon original est joué par trois violons au dessus de la ligne de basse. Au début, le premier violon joue la première variation. Lorsqu'elle touche à sa fin, il entame alors la seconde variation, alors qu'un second violon démarre lui la première variation. À la fin de la deuxième variation, le premier violon entame la troisième variation, le second la deuxième, le troisième la première, et ainsi de suite. La complexité de la structure du canon augmente vers le milieu du morceau alors que les variations deviennent plus complexes. Après cela, le morceau retourne graduellement à une structure plus simple. Il y a au total 28 variations.
Le nom de "Canon en Ré Majeur" est d'ailleurs relativement inexact car la pièce n'est pas strictement un canon mais davantage un chaconne ou un passacaille. Elle est basée, aussi bien harmoniquement que structurellement, sur un ostinato (ou ligne de basse) de deux mesures. Les accords de cette séquence sont : RE majeur (tonique), LA Majeur (dominante), SI Mineur (tonique parallèle), FA# Mineur (dominante parallèle), SOL majeur (sous-dominante), RE majeur (tonique), SOL majeur (sous-dominante), LA majeur (dominante). Cette séquence (ou davantage de proches imitations) peuvent être retrouvés dans d'autres canons de la musique classique.
Mozart l'a ainsi utilisé dans un passage de La Flûte enchantée (1791), au moment où les trois jeunes garçons apparaissent pour la première fois. Il pourrait s'être inspiré de la séquence que Haydn utilisa dans le menuet de son quatuor à cordes op. 50 nº 2, composé en 1785. Cependant les passages de Haydn et de Mozart ne concordent pas exactement avec celui de Pachelbel : ils divergent en effet tous deux sur les deux dernières mesures.
Le canon de Pachelbel représente peut-être le plus extraordinaire phénomène de reprise dans toute l'histoire de la musique. En une courte période, au début des années 1970, il passa du statut d'œuvre assez obscure de musique baroque à celui d'objet culturel universel familier de tous. Il a été joué en d'innombrables versions, aussi bien en utilisant les partitions et instruments originaux qu'en l'arrangeant pour d'autres instruments ou genres musicaux. Le processus ne semble d'ailleurs pas s'essouffler.
La "popularisation" a certainement démarré avec la parution en 1970 d'un album de l'œuvre par l'Orchestre de chambre Jean-François Paillard. Le canon a également été enregistré la même année, arrangé et dirigé par Karl Münchinger, Orchestre de chambre de Stuttgart. Cet enregistrement est toujours considéré comme l'un des meilleurs jamais effectué.
Le canon fut adapté musicalement pour la première fois dans une chanson pop en 1968 par le groupe espagnol, Los Pop Tops dans "O Lord, Why Lord ?" et par les Aphrodite's Child dans "Rain and Tears". Le fim, L'Énigme de Kaspar Hauser de Werner Herzog, sorti en 1974, fait entendre le Canon, de même que sa bande-annonce.
Il a même été utilisé comme Hymne national de la Russie en 1918 par Alexander Vasilyevich Alexandrov.
Le Canon de Pachelbel dont le nom complet est Canon et Gigue en ré Majeur pour trois violons et basse continue - en allemand Kanon und Gigue in D-Dur für drei Violinen und Basso Continuo - est l'œuvre la plus célèbre de ce compositeur.
Elle a été écrite en 1677, en pleine période baroque comme une pièce de musique de chambre pour trois violons et basse continue, mais elle a depuis été arrangée pour une grande variété d'instruments. Le Canon était à l'origine suivi par une gigue reprenant le même thème musical, mais cette composition est rarement exécutée ou enregistrée de nos jours.
Ce morceau est extrêmement connu pour les mouvements répétitifs de ses instruments à cordes qui en ont fait un des morceaux les plus utilisés de la musique populaire.
Le canon original est joué par trois violons au dessus de la ligne de basse. Au début, le premier violon joue la première variation. Lorsqu'elle touche à sa fin, il entame alors la seconde variation, alors qu'un second violon démarre lui la première variation. À la fin de la deuxième variation, le premier violon entame la troisième variation, le second la deuxième, le troisième la première, et ainsi de suite. La complexité de la structure du canon augmente vers le milieu du morceau alors que les variations deviennent plus complexes. Après cela, le morceau retourne graduellement à une structure plus simple. Il y a au total 28 variations.
Le nom de "Canon en Ré Majeur" est d'ailleurs relativement inexact car la pièce n'est pas strictement un canon mais davantage un chaconne ou un passacaille. Elle est basée, aussi bien harmoniquement que structurellement, sur un ostinato (ou ligne de basse) de deux mesures. Les accords de cette séquence sont : RE majeur (tonique), LA Majeur (dominante), SI Mineur (tonique parallèle), FA# Mineur (dominante parallèle), SOL majeur (sous-dominante), RE majeur (tonique), SOL majeur (sous-dominante), LA majeur (dominante). Cette séquence (ou davantage de proches imitations) peuvent être retrouvés dans d'autres canons de la musique classique.
Mozart l'a ainsi utilisé dans un passage de La Flûte enchantée (1791), au moment où les trois jeunes garçons apparaissent pour la première fois. Il pourrait s'être inspiré de la séquence que Haydn utilisa dans le menuet de son quatuor à cordes op. 50 nº 2, composé en 1785. Cependant les passages de Haydn et de Mozart ne concordent pas exactement avec celui de Pachelbel : ils divergent en effet tous deux sur les deux dernières mesures.
Le canon de Pachelbel représente peut-être le plus extraordinaire phénomène de reprise dans toute l'histoire de la musique. En une courte période, au début des années 1970, il passa du statut d'œuvre assez obscure de musique baroque à celui d'objet culturel universel familier de tous. Il a été joué en d'innombrables versions, aussi bien en utilisant les partitions et instruments originaux qu'en l'arrangeant pour d'autres instruments ou genres musicaux. Le processus ne semble d'ailleurs pas s'essouffler.
La "popularisation" a certainement démarré avec la parution en 1970 d'un album de l'œuvre par l'Orchestre de chambre Jean-François Paillard. Le canon a également été enregistré la même année, arrangé et dirigé par Karl Münchinger, Orchestre de chambre de Stuttgart. Cet enregistrement est toujours considéré comme l'un des meilleurs jamais effectué.
Le canon fut adapté musicalement pour la première fois dans une chanson pop en 1968 par le groupe espagnol, Los Pop Tops dans "O Lord, Why Lord ?" et par les Aphrodite's Child dans "Rain and Tears". Le fim, L'Énigme de Kaspar Hauser de Werner Herzog, sorti en 1974, fait entendre le Canon, de même que sa bande-annonce.
Il a même été utilisé comme Hymne national de la Russie en 1918 par Alexander Vasilyevich Alexandrov.