Le tenancier du "blog-notes de la Mansarde" adresse un salut homérique aux internautes téméraires venus s'échouer à leur insu contre les récifs de la côte piégeuse de la Mansarde au décours d'une odyssée sur la toile particulièrement tourmentée - truisme. Qu'ils en soient félicités et que la lecture de quelques billets les incite à revenir sur l'île en faisant fi du chant des sirènes, pour une fois censées les avertir des dangers qu'ils encourent à louvoyer dans les eaux traitresses bordant cette contrée sauvage où Robinson a eut l'heur de ne point faire naufrage un vendredi.
Bon vent, moussaillons...
Naissance en août, seconde moitié du XXème siècle, dans une ville du département français en forme d'oie qu'est la Meurthe et Moselle. Après plus de neuf mois, il hésite longuement à quitter la vie intra-utérine, détail pouvant suggérer de sa part, et dès ce stade, une pointe de misanthropie et un goût prononcé pour la méditation transcendantale solitaire le poussant à appréhender la confrontation avec ses semblables.
Scolarité primaire l’amenant à maîtriser
rapidement la règle de trois, indispensable dans la vie de tous les
jours - chez l’épicier en particulier quand on l’envoyait faire des
courses - et les rudiments de la langue française lui conférant une
lecture aisée des onomatopées agrémentant les bulles des
bandes-dessinées.
Brevet d'Études Supérieures du Premier Cycle du second degré en l'an 800: premier diplôme ronflant à signaler, si l'on omet le Brevet du cinquante mètres nage libre, et probablement le seul préparé avec une assiduité satisfaisante lui permettant de figurer en haut de liste. Juste récompense parentale à ses efforts louables, ils l’abonnent au Journal Pilote.
Obtention du Baccalauréat, série D en 1233,33. A longuement hésité ensuite entre intégrer une classe préparatoire, son dossier ayant été retenu, ou s’inscrire en Faculté de Médecine. Regrette toujours de ne pas avoir validé la première option.
Membre de la glorieuse équipe sportive ayant raflé la quasi totalité des Coupes du Proviseur
dans les disciplines sportives proposées par cette compétition
prestigieuse organisée par son lycée. A appartenu à l'équipe de handball
cadette du SLUC Nancy en voie d'officialisation. A pratiqué de manière
épisodique le tennis, le lancer du javelot, la course à pied, le Ping
Pong, la Belote, le Mille Bornes... et la pétanque en espadrilles, sport
extrême dans lequel il brillait au moment de l'apéritif.
Dans les années zazou, l'auteur est à la fois Président d'une Maison des Jeunes et de l'Association Nancy 130 servant de support logistique avancé aux activités grégaires d'un groupe musical français
redoutable et redouté ayant par bonheur choisi, assez rapidement, de
s'immoler par le feu, seule prestation ayant réellement enflammé les
spectateurs. A l'occasion, guitariste médiocre pouvant accompagner
autour d'un feu de camp (pas à l'intérieur pour ce qui le concerne),
revêtu de son Lederhose et de son chapeau tyrolien, des chanteurs
choraux ayant décidé de rageusement massacrer "Santiano", voire "Les portes du pénitencier".
Bouclage du Troisième et dernier Cycle de ses Etudes Médicales en 1477 à Nancy, année de la mort de Charles le Téméraire dans un accident de carrosse.
Obtention du Certificat d’Etudes Spéciales de Médecine Aéronautique en 1515, histoire de se remémorer facilement la date: le seul examen où il termina major de sa promotion. Ce diplôme n’ayant jamais été utilisé durant son exercice médical, on pèse tout l’intérêt de sa performance.
Obtention du Certificat d’Etudes Spéciales de Gynécologie et Obstétrique en décembre 1789, un siècle avant la construction de la Tour Eiffel. En synergie avec le diplôme précédemment évoqué, il eut pu se constituer une patientèle exclusive d’hôtesses de l’air, s’il eut exercé à proximité d’un grand aéroport.
Nombreux remplacements en Médecine Générale puis dans sa spécialité en secteurs publiques et privés. L'exercice de la Médecine, en général, et de sa spécialité, en particulier, ne l’ont jamais incité à s’installer, peu enclin qu’il était à s'adonner à un exercice professionnel qu'il jugeait par trop monomaniaque. Il appartient en conséquence au groupe protéiforme des cas sociaux privilégiant la volonté de se trouver en phase avec ses idées plutôt qu'avec ses contemporains avides de notoriété ou d'un statut social enviable mais qu'il envie peu.
La liste de ses violons d’Ingres, marottes, goûts divers et lubies devant figurer dans toute bonne biographie qui se respecte ne pouvant être développée dans toute son exhaustivité, consultez éventuellement son blog pour vous en faire une vague idée vous incitant probablement à lui dédier le titre de touche à tout, bon à rien…
Ah oui !... le rédacteur de ce blog a quatre enfants et trois petits-enfants, seuls éléments de son curriculum vitae dont il tire une légitime fierté.
Il faut absolument que je puisse correspondre avec vous via e-mail.
RépondreSupprimerJe suis en train de réaliser un ouvrage sur Vandœuvre et j'ai pu constater dans vos différentes "mansardes", que vous êtes pas mal documenté sur ce "village". Vous trouverez mon mail sur le site d'association d'idées : http://www.editionszoom.com