Le marché du jeu PC est en train de se diviser en deux secteurs. D'un côté, les superproductions, toujours plus coûteuses en main-d'œuvre et en ressources, imposées en tête de gondole par le rouleau compresseur du marketing. De l'autre, les jeux indépendants, réalisés par une poignée de passionnés sans argent, mais avec beaucoup d'amour, un peu comme mémé avec les confitures. Parmi ces titres, on trouve parfois une petite perle innovante. Aujourd'hui, c'est "World of Goo" qui vient insuffler un vent de fraîcheur. Et bon sang, quel pied !
Développé à l'ancienne par 2D Boy, un jeune studio composé de deux personnes (!!!), ce puzzle-game aurait très bien pu rejoindre l'écrasante masse des anonymes, comme de trop nombreux titres du genre. Mais ce serait compter sans le talent de Ron Carmel et Kyle Gabler, qui savent indéniablement ce qui fait un bon jeu.
Le concept de "World of Goo" est enfantin : il faut amener un certain nombre de petites boules, les fameux Goos, à la sortie de chaque niveau. Un principe vieux comme Lemmings. Or les Goos ont une propriété étonnante: ils sont capables de créer des liaisons entre eux, un peu comme des atomes au sein d'une molécule. En les assemblant, il devient alors possible de créer des structures, comme des tours ou des ponts, qui permettent de franchir astucieusement des obstacles. Voilà pour les bases, très faciles à assimiler, d'autant que tout se fait en quelques clics de souris.
Le concept de "World of Goo" est enfantin : il faut amener un certain nombre de petites boules, les fameux Goos, à la sortie de chaque niveau. Un principe vieux comme Lemmings. Or les Goos ont une propriété étonnante: ils sont capables de créer des liaisons entre eux, un peu comme des atomes au sein d'une molécule. En les assemblant, il devient alors possible de créer des structures, comme des tours ou des ponts, qui permettent de franchir astucieusement des obstacles. Voilà pour les bases, très faciles à assimiler, d'autant que tout se fait en quelques clics de souris.
Kyle Gabler, l'artiste du duo, a réalisé un travail remarquable. On ne parlera pas ici d'éclairage dynamique ou de bump mapping, juste de talent artistique à l'état brut. Le monde des Goos est un petit bijou d'inventivité, même si on notera une certaine influence "burtonienne" par endroits. Il n'empêche, World of Goo a un charme fou.
Eh! oui! je donne encore parfois à mon age dans le jeu vidéo, sans vergogne ni honte !
Une "démo" gratuite du premier niveau du jeu est proposée sur le site des développeurs. Le jeu complet, lui, est vendu en ligne 20$ US. Il sera proposé en coffret en France au premier trimestre 2009. Rien que le prix et le fait qu'aucune protection que les hackers finissent toujours par "cracker" ne soit mise en place, doivent absolument vous pousser à ne pas pirater ce jeu et à encourager le travail de création de cette équipe épatante, en achetant "World of Goo" pour vos enfants, bien entendu.
Astuce: on peut franciser le jeu en remplaçant "en" par "fr" dans le fichier "config.txt" du dossier "Properties" contenu dans celui de l'installation du programme. Les développeurs ont anticipé la vente française!
Ma tour de Goo, construite avec les tenaces, courageux et entreprenants petits Goos sauvés avec brio par mon entremise, culmine ce jour à plus de 25 mètres: avis aux insignifiants compétiteurs qui font dans le rasemotte...
Résolution d'une étape de haut-vol par un spécialiste du dernier niveau, bien entendu beaucoup plus difficile que les autres: ici
Résolution d'une étape de haut-vol par un spécialiste du dernier niveau, bien entendu beaucoup plus difficile que les autres: ici