jeudi 22 octobre 2009

Jardin d'Automne à Nancy

" On devrait construire les villes à la campagne car l'air y est plus pur !"
Alphonse Allais



Photos personnelles

samedi 17 octobre 2009

Postscript, TrueType, OpenType


Les curieux qui ont déjà mis le nez dans le dossier d’installation des polices de caractères ou fontes - en référence aux anciennes techniques d’imprimerie - de leurs ordinateurs, ont sans doute remarqué que plusieurs familles y cohabitaient : pas la même extension de fichier, pas les mêmes lettres sur les icônes.

TrueType est le nom d'un format de fonte numérique créée par Apple vers la fin des années 1980, en concurrence frontale avec le format Type 1 du standard PostScript, développé par Adobe Systems. Comme pour PostScript, les polices TrueType sont définies par des vecteurs grâce aux courbes de Bézier, mais seulement quadratiques, ainsi que par des algorithmes d'optimisation («hinting») sophistiqués. Ceci constituait une avancée importante par rapport au rendu d'images matricielles (ou «bitmap»), car il était possible de synthétiser une police à plusieurs tailles différentes, en atténuant de surcroît le problème du crénelage.

La granulation des pixels pouvant créer des effets optiques indésirables pour certaines petites tailles de caractères, la spécification TrueType admet des indications supplémentaires permettant de les éviter. Celles-ci permettent l'utilisation de techniques que connaissaient bien les concepteurs de fontes depuis que la photocomposition les avaient rendues nécessaires (l'impression au plomb, pour sa part, n'avait pas une précision suffisante pour justifier en son temps l'usage de telles techniques). En revanche, la conception de polices TrueType utilisant les hints est fastidieuse, mais les fontes ne les utilisant pas n'ont pas la même efficacité optique : elles donnent dans certains corps l'impression de « baver ».

Depuis le milieu des années 1990, ces polices sont gérées par une couche logicielle intégrée au système :
* FreeType pour les systèmes libres comme GNU ;
* intégré à GDI pour Microsoft Windows ;
* Suitcase pour Mac OS X.

Ce format a servi de base pour la conception du format OpenType, développé conjointement par Adobe et Microsoft, vers la fin 2002, et reste encore très largement utilisé.

OpenType est un format de fonte numérique pour les ordinateurs, développé conjointement par Adobe et Microsoft.

Annoncé la première fois en 1996, ce n’est qu’en 2000-2001 que les fontes OpenType sont retrouvées en nombre significatif. Adobe a terminé la conversion de toute sa bibliothèque de caractères en OpenType vers la fin de 2002. OpenType a été conçu par Adobe et Microsoft comme successeur des formats précédents de fontes, TrueType (développé par Apple et Microsoft) et des fontes de Type 1 PostScript (créées par Adobe). Il emploie, essentiellement, la structure générale d’une fonte TrueType Windows, mais tient compte des contours TrueType, ou des contours PostScript (stockés sous le format CFF/Type 2).

OpenType a plusieurs caractéristiques spécifiques :

* les fontes OpenType peuvent avoir jusqu’à 65 536 glyphes.
* le codage des fontes est basé sur Unicode et peut être utilisé pour n’importe quel système d'écriture connu d'Unicode, avec un mélange possible entre écritures. Néanmoins, aucune fonte ne comporte tous les caractères Unicode.
* les fichiers des fontes sont indépendants de la plateforme : Windows, Mac OS, Linux, BSD etc.
* les fontes peuvent avoir des fonctions typographiques évoluées, qui permettent le traitement approprié des écritures complexes, et utiliser des effets avancés pour des écritures plus simples, telles que l’anglais.

L’utilisation des fontes est protégée comme celle d’une œuvre artistique.

Sur Windows comme sur Mac OS, l’extension « .ttf » (TrueType Font) a été conservée pour les fontes à courbes TrueType. Les fontes à courbes PostScript utilisent l’extension « .otf ».

Sources Wikipédia.

Mon "dessin" du billet est composé au clavier avec plusieurs variétés singulières de fontes vectorielles. Seul le dégradé d'arrière-plan, le positionnement et le redimensionnement des caractères nécessitent quelques manipulations. Le fichier source, conçu dans un éditeur graphique, supporte ainsi les agrandissements les plus extravagants sans souci. Bien entendu, l’image du blog, au format JPEG, ne peut pas vous en faire la démonstration.

Note: attention! Si la plate-forme de réception des fichiers utilisant les polices ne contient pas celles utilisées par le concepteur, elles devront être remplacées par d'autres présentes sur vos machines par vos applications. A utiliser, donc, avec parcimonie. Pas de problème si le résultat final est un fichier image, comme ici. J'ai constaté cela par exemple au début, sans comprendre le hic, dans des applications Flash utilisant des secteurs de texte non convertis en clip. Ne vous amusez surtout pas à vider des fontes résidentes de votre système, en particulier celles essentielles à vos navigateurs! Effet "space" garanti!

mardi 13 octobre 2009

Se porter comme un pin Bristlecone


Ma passion pour les arbres m'amène à publier, bien que je ne sois aucunement un spécialiste en botanique, ce court billet qui résume la cueillette que je viens d'effectuer sur des sites américains traitant d'une variété de conifère remarquable par sa longévité et ses capacités d'adaptation au climat. Dans le style, anciens emballages de "Malabar": "Incroyable mais vrai."

Le pin Bristlecone, Pinus longaeva (D.K. Bailey 1970) est un arbre appartenant au genre Pinus et à la famille des Pinacées.
Syn: P. aristata Engelmann var. longaeva (D.K. Bailey) Little (Kral 1993).
Noms communs anglosaxons: Great Basin bristlecone pine (Lanner 1983), intermountain bristlecone pine (Kral 1993).

Description
Arbres pouvant atteindre 16 m de haut et un diamètre de tronc de 200 cm. Couronne ronde ou irrégulière. Écorce brun-rouge, fissurée avec d’épaisses écailles irrégulières à crêtes polyédriques. Branches tortueuses, pendantes. Cônes polliniques cylindro-ellipsoïdes de 7 à 10 mm de long, rouge-pourpre. Maturation des graines des cônes en 2 ans.

Répartition
États Unis: Californie, Nevada et Utah. Altitude: 1700-3400 m (Kral 1993). Sur de nombreux sites il montre une préférence marquée pour les sols riches en carbonates (calcaire, dolomite, marbre). Dans les Montagnes Blanches de Californie, par exemple, la limite du bocage Bristlecone coïncide avec une strate dolomite/grès. Les Bristlecones croissent donc à des altitudes remarquablement élevées.

Arbre remarquable
Sur l'arête nord-est du Mont Charleston dans les Spring Mountains proches de Las Vegas au Nevada, pousse un arbre isolé au tronc de 368 cm de diamètre et de 15,8 m de haut (Robert Van Pelt e-mail du 4 février 2004).

Longévité
L’espèce Pinus longaeva est généralement considérée comme celle à reproduction sexuée non clonale possédant le plus d’individus dépassant les 4 000 ans. En raison de son bois résineux et du froid extrême et sec de son habitat, la décomposition du bois mort est extrêmement lente, et sur le terrain de certains peuplements, a des âges supérieurs à 10 000 ans. Cela a permis la construction d'une chronologie continue de plus de 8000 ans qui a été utilisée pour calibrer l'échelle de temps radiocarbone (le taux de production de radiocarbone dans l'atmosphère n'est pas constante dans le temps, d'où la nécessité d’un étalonnage).

Le plus vieux spécimen vivant est un arbre auquel on a donné le nom de "Methuselah" (Mathusalem), étudié par Schulman et Harlan dans les White Mountains, en Californie. Schulman a compté sur cet arbre, en 1957, 4 789 anneaux de croissance. Il pousse encore actuellement et a donc atteint 4 840 ans en 2008. Sa localisation précise reste cependant secrète afin d'éviter tout acte de vandalisme. Un autre, encore plus ancien, surnommé Prometheus a été abattu par erreur en 1964 alors qu'il avait 4900 ans. La raison de leur longévité est due au fait que ces arbres vivent à haute altitude, sous un climat sec et froid en hiver. Ils se sont adaptés en ne se développant que quelques mois par an, ce qui explique leurs formes particulières et leur petite taille pour leurs âges.

Lieux d’observation
L’endroit le plus connu pour voir des Bristlecones se trouve dans la Forêt Nationale d'Inyo en Californie, où l’ US Forest Service entretient un sentier de découverte qui traverse un bosquet de Bristlecones exceptionnel. Dans le parc national du Grand Bassin (Nevada), le National Park Service offre des installations similaires, quoique beaucoup moins remarquables. D'autres lieux célèbres pour voir ces arbres sont: le Bryce Canyon National Park (Utah) et le Cedar Breaks National Monument (Utah).

http://www.conifers.org/pi/pin/longaeva.htm

vendredi 9 octobre 2009

Le placenta, ce grand oublié de la grossesse


L’accouchement ne se résume pas à l’expulsion du bébé. Celle des annexes qui suit, appelée délivrance, signe en fait sa fin véritable. Avec le cordon ombilical, les membranes de l’œuf et le liquide amniotique, le placenta appartient aux annexes fœtales, formations temporaires destinées à protéger, nourrir et oxygéner le fœtus.

Durant les premières semaines de grossesse, l'œuf a vécu grâce aux réserves embarquées par l'ovule à sa maturité. A partir de la fin du premier mois - grossièrement - l'embryon continue à se développer par l'intermédiaire des apports du placenta. C'est une masse de chair en forme de galette ayant l'apparence d'une éponge et contenant de nombreux vaisseaux par lesquels transitent les sangs maternel et fœtal, sans jamais s'y mélanger. Le placenta possède une face maternelle issue de la modification de la partie interne de la paroi utérine appelée caduque utérine basale au niveau du secteur utérin de nidation de l’œuf. On observe, en particulier, la formation de multiples chambres intervilleuses recueillant le sang maternel provenant des artères utérines. La face fœtale sur laquelle s’insère le cordon ombilical est recouverte par les membranes de l’œuf : chorion et amnios.

Le placenta assure tous les échanges entre la femme enceinte et son bébé. C'est une véritable plate-forme vitale. En physiologie, il sera expulsé naturellement avec le reste des annexes dans la demi-heure suivant la naissance . Le disque placentaire a un diamètre d’une vingtaine de centimètres en fin de grossesse. Son nom vient du latin: gâteau, galette.

Iconographie personnelle libre de droits


Les différents rôles du placenta :

Le placenta est:

- Un échangeur de gaz, oxygène maternel et gaz carbonique fœtal, de minéraux et de vitamines.

- Un lieu de passage pour les nutriments (glucides, lipides, protides parfois transformés par des enzymes placentaires pour faciliter leur passage), les liquides (renouvellement de 3 litres d’eau par heure en fin de grossesse), les anticorps maternels pour protéger le fœtus, mais malheureusement aussi certains toxiques (alcool, tabac), médicaments et virus, voire parasites (toxoplasme entre autres après effraction des parois)

- Une glande endocrine qui secrète des hormones. La plus connue du grand public, avec sa fraction beta qui permet de détecter la grossesse dès les premiers jours, est l’hormone gonadotrophine chorionique ou HCG. Il sécrète aussi en grandes quantités des Œstrogènes et de la Progestérone qui assurent la poursuite de la grossesse et la croissance du fœtus après le troisième mois en relai des ovaires. Enfin, l’hormone placentaire lactogène ou HPL favorisant elle aussi la croissance du bébé tout en préparant la glande mammaire à la lactation.

- Un élément de la chaîne des déclencheurs du travail (rôle particulier de la balance œstrogènes-progestérone) avec ceux d'origine fœtale et maternelle.

Pathologies du placenta :


1 - En mauvaise position du placenta peut poser problème au moment de l’accouchement. Normalement il se loge dans le fond utérin, à distance de l'orifice interne du col. Mais il arrive parfois qu'il se greffe trop bas et que des contractions utérines, même faibles, provoquent des saignements. Un des enjeux de l’échographie est de repérer la situation du placenta et la distance séparant sa périphérie de l’orifice interne du col de l’utérus qui peut s’ouvrir, même avant l’accouchement. Si le bord du placenta est proche du col on parlera de placenta bas-inséré.
Le stade le plus préoccupant est le placenta prævia recouvrant empêchant non seulement le passage du bébé, mais pouvant entraîner une hémorragie mettant en péril le couple materno -fœtal. La césarienne devient alors obligatoire.
Ces termes n’ont leur validité qu’à partir de 18 semaines de grossesse. L’augmentation des volumes respectifs de l’utérus et du placenta font que souvent ce dernier « migre de manière relative » et s’éloigne de l’orifice interne du col.

2- L'hématome rétroplacentaire peut compliquer certaines grossesses. Une collection sanguine de plus ou moins gros volume entre le placenta et la muqueuse utérine, liée à un décollement partiel du placenta, perturbe les échanges foeto-maternels et par suite la croissance ou la survie du fœtus. Cette pathologie peut engendrer chez la mère des troubles de la coagulation redoutables s'ils ne sont pas dépistés à temps.

3 – Parfois, au moment de la délivrance, le placenta reste entièrement à l’intérieur de l’utérus. L’obstétricien doit alors pratiquer ce que l’on appelle une délivrance artificielle pour l’extraire manuellement.

4 – L’examen du placenta expulsé permet de constater parfois qu'il est incomplet. L’obstétricien pratique alors une révision utérine pour recueillir dans l'utérus les parties manquantes et vérifier que la totalité du placenta et des membranes peut être reconstituée avec les parties extraites. Les laisser en place ferait courir le risque d’hémorragies en suites de couches, et parfois même au moment du retour de couches. Le placenta dit accreta (qui reste très adhérent au niveau de la caduque utérine) est une forme compliquée de cette pathologie de la délivrance.

5 – Les tumeurs placentaires:
- la môle hydatiforme ou vésiculaire est un œuf pathologique ressemblant à une grappe de raisin . Elle résulte d’un processus à la fois hyperplasique et dysplasique. Elle entraîne un dysfonctionnement des villosités choriales. Elle peut être embryonnée: présence en son sein d’un embryon développé. Méconnue du grand-public, elle se termine par un avortement spontané dans le premier trimestre de la grossesse. Les signes gravidiques, en particuliers les nausées et les vomissements, sont souvent très importants, au point de mettre le médecin sur cette piste, en dehors d'une grossesse multiple. Ce sont les taux très élevés d’HCG sont à la base de ses manifestations majorées. L'échographie précoce la détecte aisément.
- le redoutable chorio-carcinome ou épithéliome est une tumeur maligne métastatique unique en son genre, inconnue chez les animaux. Très rare, une grossesse pour 15000 grossesses dans les pays occidentaux mais 1/3000 environ en Extrême-Orient. Elle peut faire suite à une môle. Le contrôle de la chute régulière jusqu'à disparition des taux d'HCG signe l'évolution favorable.


Que fait-on des annexes après la naissance ?

Des laboratoires pharmaceutiques recueillaient les placentas dans les maternités pour l'élaboration de certaines spécialités, en particulier en cosmétologie. Désormais, ce sont les laboratoires de recherches spécialisés dans les domaine des cellules souches qui sont présentes dans le cordon ombilical lui-même et surtout dans le sang du cordon qui s'en portent acquéreurs en respectant des règles éthiques: Voir ce lien

***

Pour aller plus loin

Le placenta humain est chorio-allantoïdien (la circulation placentaire choriale est reliée à la circulation fœtale allantoïdienne), hémo-chorial, discoïde, pseudo-cotylédoné (les villosités sont groupées en amas, séparés par des cloisons incomplètes) et décidual, c’est un placenta qui lors de la délivrance entraîne une partie de la muqueuse utérine, la décidue.
• le placenta est épithélio-chorial chez le porc, le cheval…
• le placenta est endothélio-chorial chez le chien, le chat…
• le placenta est hémo-chorial chez l’homme, les rongeurs, les primates…

La surface de contact restreinte entre la mère et l'enfant, telle qu'elle se présente en cas de placenta discoïde, ne peut être augmentée que par une interdigitation intense présente au niveau des villosités. La forme la plus simple est le placenta lamellaire. En présence de placenta lamellaire les plis sont fins, allongés et interdigités. Chez l'homme on est en présence d'un placenta villositaire, dont la structure est très complexe en raison de son système d'interdigitations (septa). La section séparant deux septa est appelée cotylédon. Toutefois comme dans le cas du placenta humain ces septa divisent incomplètement le placenta, on parle de placenta pseudo cotylédoné.

La circulation placentaire met en commun deux circulations, situées de chaque côté du placenta. Le débit en est élevé: 500ml/min (80% du débit utérin) et est influencé par divers facteurs tels que notamment la volémie, la tension artérielle, les contractions utérines, le tabagisme, les médicaments et les hormones.

La circulation maternelle

Le sang maternel est injecté dans les chambres intervilleuses par les artères spiralées (80-100 mm Hg), branches dérivées des artères utérines et repart par les veines utérines. Les artères s'ouvrent au centre du cercle formé par les villosités crampons, tandis que les veines en drainent la périphérie. Le sang maternel a un débit de 600 cm3/min et a une pression sanguine de 70 mmHg. Il arrive sous forme de jets qui se brisent sur le toit de la chambre intervilleuse où règne une pression de 10 mmHg. Le sang dans la chambre intervilleuse est changé 2-3 fois par minute. La circulation utérine subit des modifications considérables au cours de la grossesse pour satisfaire aux nécessités métaboliques croissantes du fœtus.

La circulation fœtale

Les capillaires des villosités sont reliés aux vaisseaux ombilicaux. Le sang fœtal arrive par les deux artères ombilicales dans les villosités et repart par une veine ombilicale unique! Son débit représente environ 40% du débit cardiaque du fœtus. Dans les artères ombilicales la pression sanguine est égale à 50 mmHg et passe par les ramifications qui traversent la plaque choriale pour arriver dans les capillaires dans lesquels la pression tombe à 30 mmHg. Dans les veines, la pression est de 20 mmHg. Notons que la pression dans les vaisseaux fœtaux et leurs ramifications villositaires est toujours supérieure à celle qui règne dans les chambres intervilleuses. Cela évite aux vaisseaux fœtaux de se collaber.


NB: en raison de leur désaturation chez le fœtus, les artères ombilicales sont en bleu, alors que la veine riche en oxygène est en rouge.

1 artères ombilicales 2 veine ombilicale 3 capillaires fœtaux

Deux liens sources: un et deux


Un lien d'excellente qualité qui peut vous apprendre encore plein de choses sur le placenta

lundi 5 octobre 2009

Bières Excel


Une des moutures du site "La Mansarde à Pierrot" ayant servi à mes premiers essais de mise en ligne de pages internet, proposait jadis un tableau Excel en mode HTM. Il répertoriait un nombre conséquent de variétés de bières et en détaillait leurs principales caractéristiques. Je n’ai plus en tête le nom de l’internaute qui me l’avait adressé. Je tiens immédiatement à clamer haut et fort que cet oubli est sans rapport aucun avec un supposé abus de consommation de ce breuvage déjà fabriqué à Sumer au IVe millénaire av. J.-C., ce qui ne nous rajeunit pas ma bonne dame et montrerait, même si c'était le cas, que la faute incomberait aux Sumériens tout en tombant normalement sous le coup de la prescription des faits, sinon cela voudrait dire que la Justice a encore le droit de venir vous faire chier dans votre ziggourat après votre mort, ce qui est envisageable avec ces morpions terriblement accrocheurs! En conséquence, toute remarque désobligeante des lecteurs de ce billet allant dans ce sens, formulée intérieurement ou par le biais d'un commentaire, serait considérée par les instances pontificales comme péché par pensée, dans le premier cas, par paroles écrites, dans le second. Dans les deux cas, c’est très vilain et ça peut là, il paraît que c'est vrai, vous poursuivre dans la tombe avec son œil, comme pour Caïn.

Un toilettage vigoureux de mes sauvegardes m’a permis, toujours bon pied bon œil comme vous voyez, de remettre la main dessus au pied levé. Pourquoi alors ne pas le proposer à nouveau aux visiteurs du blog-notes de la Mansarde, me dis-je en moi-même dans ma tête, intérieurement? Cela pourrait éventuellement intéresser quelques amateurs de bonne mousse qui passeraient en passant, au passage. Ils sauraient sans doute, certainement, à n'en pas douter, fort probablement, en faire usage avec discernement et modération, je n’en doute point à la ligne et particulièrement ingambe et redondant aujourd'hui, saut de ligne.

M'étant parfaitement réceptionné, je décide avec aplomb de faire montre une fois de plus de ma belle érudition, en concluant ce billet princeps qui va faire date dans la blogosphère-encore-ce-geste-pour-voir, ou du bruit dans Landerneau, par une courte citation classique mais bigrement hilarante. En ce qui me concerne, elle me fait toujours hilarer copieusement car je suis bon public quand je me raconte des histoires à moi-même que je connais pourtant (les histoires et moi-même, ce qui prouve bien que je connais beaucoup de choses).

Toute la magie de Noël

A la maitresse qui demandait aux élèves de citer un équivalent du double-décalitre, Achille Talon enfant, aurait répondu derechef: "Mon père."