Sans commentaire, sinon que le temps passe ma bonne dame...
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mardi 20 février 2018
lundi 18 novembre 2013
Bon Anniversaire Gabriel

Oups! la date pour souhaiter cet anniversaire est dépassée d'un jour... Franchissement de la dead line par les concepteurs irlandais qui ont bataillé avec des compressions illusoires dues à la technique image par image employée et déconseillée pour une animation longue en FLASH. La mise en ligne d'une application fluide à l'affichage rapide était vaine. Aucun regret...
Joyeux Anniversaire à Gabry Potter...
... et chapeau (de sorcier) à l'illustratrice! Très chouette cette ani d'anni, comme dirait Harry à sa chouette Annie...
... et chapeau (de sorcier) à l'illustratrice! Très chouette cette ani d'anni, comme dirait Harry à sa chouette Annie...
mercredi 20 février 2013
Un p'tit beurre des toyous
Sur mon illustration, je crois que Céline est à gauche et que Caroline est à droite. Ou l'inverse... peut-être... j'ai un doute vaguement ambigu... Ce genre de tergiversation avait de quoi faire râler les "Twin Sisters", voilà bien des années, quand la Terre n'était encore peuplée que de hamsters, tortues d'eau carnivores, chinchillas et autres bestioles domestiques qui posaient des problèmes de garde au moment des départs en vacances ou bouffaient les fils électriques. Les canassons, c'était pas mieux. Les problèmes, c'était n'importe quand dans l'année.
Elles n'aiment toujours pas qu'on leur souhaite leurs anniversaires, mais n'ont plus à se plaindre qu'on n'ait pas la présence d'esprit de remarquer qu'elles avaient choisi une couleur fixe dominante pour leurs vêtements. Le rose et le bleu, c'est du passé, et comme une des monozygotes pèse 40 kilos de plus que l'autre, il n'est plus nécessaire de recourir aux marqueurs colorés. C'est pour rigoler, mais je pense qu'il serait bon d'ajouter un bouton "pas amusant" dans le secteur "Réactions".
Joyeux anniversaire aux rouges jumelles ! Quand même...
jeudi 17 novembre 2011
Joyeux anniversaire, mes vœux les plus sincères (voix de baryton)
Deux ans, Gabriel, deux bougies, deux parents, deux arrière mamies... mais quatre grands-parents et cinq oncles et tantes qui te souhaitent un joyeux anniversaire. Charge quand même aux parents de passer le message. La génération informatique est précoce, mais la lecture du texte arrive normalement plus tard que celle des clips sur Youtube. Pour leur simplifier la tâche, j'ai mis un peu de musique en version française dans le mien, parce que je suis affreusement traditionaliste et que je ne connais pas bien celle qui dit : "Un p'tit beurre, des touillous".
J'ai mis tout de même des popcorns, comme au cinéma. Bigre...
Bonus : 5 décembre 2011
Diplômé des Gobelins avec son film "Jurannesic", Louis Clichy intègre Cube rapidement où il écrit, réalise et anime seul "A quoi ça sert l'amour" sur une musique d'Edith Piaf. Le succès fulgurant du film lui ouvre les portes de la réalisation et sucite l'intérêt de Pixar.
Il rejoint le studio américain comme animateur pendant 2 ans avant de revenir en France et reprendre son activité de réalisateur chez Cube.
Il prépare aujourd'hui son premier long-métrage, l'adaptation avec Alexandre Astier d'Astérix en animation 3D.
vendredi 24 avril 2009
En finira-t-on définitivement avec Mai 68 ?
Pour se rendre intéressants, en politique, d’aucuns balancent des phrases qui leur passent par la tête, à l’emporte-pièce, pour voir si cela fait des ronds dans l’eau : «En finir définitivement avec Mai 68» en est une parmi d’autres. L’anecdote qui suit montre à quel point les dérives morales de certains membres de la jeunesse de l’époque auguraient des périls sociétaux à venir.
***

Les plaisanteries fusent, la bonne humeur est contagieuse, les 45 tours sautent sur le Teppaz comme les crêpes sur une poêle à la Chandeleur. Les Kinks et leur belle "Lola", les Beatles et leur baroque "Lady Madonna" font partie de la fête. Avec "My Year is a Day", les Irrésistibles mettent en pratique la théorie de la relativité. Les "Wallace Collection" en plein éther convient les danseurs à les rejoindre dans leur "Daydream". Les "Stones", frustrés à mort, scandent à qui mieux mieux "I can't get no satisfaction". Les précieux "Moody blues" errent au sein de leurs nuits de satin blanc. De bons vieux rocks des années cinquante à la rythmique en béton armé éliminent inexorablement de la piste les asthmatiques. Mais, dès que l'incontournable "Procol Harum", responsable impuni d'une multitude d'idylles plus ou moins fugaces, distille son "A Whiter shade of pale", les dyspnéiques réapparaissent dare-dare. Le slow du mois de juin qui reste collé au cœur et au corps de Pierrot, au sens propre et figuré, c'est le mielleux "Holiday" des Beegees.
Plus tard, dans la nuit, Marie-no sur son "Amigo" et Pierrot sur son "Solex" remontent de front l'avenue du Général Leclerc dans la chaleur de la nuit (Sydney Poitier se cache dans le paysage. Trouvez-le !). Plaquée sur la poitrine du cavalier, coincée sous son blouson, une pile de disques qu'un copain vient de lui prêter. «Holiday» qui lui a permis de tenir dans ses bras pendant de savoureuses minutes sa timide amoureuse, en fait partie. Arrivés au carrefour où les destinées se séparent ainsi que les itinéraires, ils se font une chaste bise d'au revoir. Pierrot accompagne la séparation de tous ses encouragements et vœux de réussite pour l'oral à venir, ainsi que du classique "Y" des doigts du « peace and love » très en vogue en ces temps reculés.
A cette heure avancée de la nuit, il imagine tourner le verrou d'une maisonnée quiète, alanguie béatement dans les bras de Morphée. Il va pouvoir poursuivre à loisir ses rêvasseries amoureuses. Stupeur! Une lueur bleutée palpite au salon accompagnée d’un "crachouillis" inquiétant. Il avance à pas feutrés comme dans un thriller. Quel choc! Son père jaillit d'un bond de son fauteuil fétiche en hurlant : les Italiens viennent de remonter au score dans la rencontre de football "Italie-Allemagne" qui allait devenir la référence incontournable des "footeux". Cette année, la coupe du monde se déroulait au Mexique. Ceci explique l'heure exotique de la retransmission. Impossible d’échapper aux prolongations en compagnie du paternel !
La famille transhumera quelques jours plus tard vers le sud-ouest. "Holiday" et l’image de Marie-no, miniature à la frimousse souriante où pétillent deux yeux noisette, l'accompagneront là-bas. Inhabituel pour l'époque, ses cheveux clairs étaient coupés très courts. Elle l'aimait alors avec une telle discrétion, que le garçon tumultueux, ne se rendit à l'évidence qu’alerté par un camarade jouant - c'est un bien grand mot - le rôle d'entremetteur. D'une timidité tout aussi gênante sous un trompe l’œil de blagueur permanent, ce n'est que maladroitement qu’il sut par la suite lui indiquer que ses sentiments étaient réciproques. Il l'inquiéta, cet après-midi d'été finissant, où, enfin résolu après l’élaboration de plans de conquête baroques, il l'avait menée, au décours d'une promenade à vélomoteur, au bord d'un petit étang. Elle s'était cabrée devant le baiser aussi soudain que gauche qu’il avait décoché sous l'effet galvanisant d'un pic d'adrénaline. Un réflexe de sauvegarde de jeune fille de bonne famille effrayée par la maladresse du geste et l’augure de suites dangereuses dans ce lieu retiré, coupèrent toute velléité d'effusions complémentaires. Confus devant le quiproquo, ils rentrèrent, comme si de rien n'était...
Historiette bien mièvre, convenons-en, illustrant les travers intemporels des adolescences avec leurs amalgames de candeur extrême et d'artifices criards tentant de la masquer, ou, comment foirer une histoire simple. La libération des idées et de mœurs était pourtant en marche mais, on le constate ici, ne freinait en rien le romantisme emprunté d’une jeunesse qu’on disait partir à vau l’eau!
Les sentiments étaient entiers, la vie lumineuse, et l'avenir s’ouvrait radieux sur un sentier pavé de la plus légère des insouciances. Nous étions pourtant dans les premières années lourdement nommées "post-soixante-huitardes". Mélangées à ce qui anime toujours, je suppose, la plupart des adolescences, les idées ambiantes engendraient une sensation de liberté quasi surnaturelle. C'était l'époque reine des Babas-cool, de la musique anglo-saxonne et de ses groupes devenus mythiques. Une foule hirsute et débraillée s'agglutinait dans d'immenses champs pour participer corps et âme à ces gigantesques et légendaires festivals en plein air que furent Woodstock et Wight. Les pantalons "patdeph", les chemises à fleurs, San Francisco, la remise en cause systématique de toutes les idées reçues, de toutes les hiérarchies en place, de tous les pouvoirs. Faites l'amour pas la guerre. Un souffle de renouveau et d'allégresse dégageait les bronches de notre bonne vieille Marianne. Les démagogues retournaient leur veste à tour de bras pour préserver quelques lambeaux de leurs chers privilèges. Rien ne devait plus être tout à fait comme avant, puisqu'on avait trouvé sous les pavés la plage... Atmosphère surréaliste, psychédélique pour reprendre un terme en vogue du moment, générant un enthousiasme propice aux échanges. Le morose individualisme des décennies à venir ne pouvait alors s'imaginer. Les ringards étaient mis à l'index, le rétrograde traqué. La révolte se situait essentiellement au niveau des idées. Les actes de violence, réprouvés par le Mahatma, n'étaient pas encore le must qu'allaient imposer skinheads, punks et hooligans de tous poils (les skinheads n'avaient pas de cheveux mais je pense qu'ils avaient quand même des poils). Plus tard, on a souri avec commisération de ces utopistes échevelés aux tenues extravagantes, qui planaient aux sons de musiques hindoues, des fleurs dans les cheveux, un joint à la bouche. C'était la période des grèves générales, des revendications tous azimuts. Paroles, paroles… et paroles... Peu productif tout ça, furieusement démobilisateur, un peu niais. Sans doute, mais quelle franche rigolade, les moroses!
J’ai été très heureux durant ces années là. Nostalgie quand tu nous tiens. Plus de quarante ans, ça tombe sous le coup des lois d’amnistie…
Allez! Avant de quitter le billet, même s'il n'est pas cinq heure, une petite dernière "fin année 70" d'un barbu grec qui a encore du coffre - son blog et son dernier album. De quoi tester le "player chrome" flambant neuf de la Mansarde.
Furieusement kitsch. Le batteur du groupe fait un peu peur dans cette vidéo d'époque.
" It's five o'clock and I walk through the empty streets. Thoughts fill my head but then still no one speaks to me. My mind takes me back to the years that have passed me by. It is so hard to believe that it's me that I see in the window pane. It's so hard to believe that all this is the way that it has to be. "
Les temps modernes: un commentaire du billet, signale un équipement audio de la Mansarde apparu postérieurement à l'année évoquée. Bien peu si l'on regarde la date figurant sur un des documents d'époque faisant foi, scannés par mes soins. Ils témoignent, s'il en était besoin, de mon coté un tantinet conservateur. On peut encore lire sur l'image du bas les prix en francs suisses... Clic pour agrandir, bien entendu.
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