Dans le courant du week-end, une larme a perlé au coin de mon œil gauche, troublant quelques secondes ma vision binoculaire. J’effectuais probablement l’ultime mise à jour de mon système d’exploitation: «Windows XP». Quelques frissons d’angoisse pendant l’installation du Service Pack 3. Un message d’erreur sans conséquence. Après nettoyage, tout fonctionnait au poil. J'entendais sonner le glas d’un O.S. (variation anglaise pour éviter les répétitions = Operating System) d’une grande stabilité par rapport à ses prédécesseurs dès l’apparition du Service Pack antérieur (le 2 pour ceux qui ne savent pas compter à rebours). L’apport d’un pare-feu personnel y participait. Le règne de Vista avait débuté quelques mois plus tôt. Son interface gourmande «bling-bling» et quelques modifications ergonomiques du bureau désespéraient déjà les esprits routiniers. Malgré des retards successifs visant à la sortie d’un système d’exploitation sans faille, un Service Pack 1 sorti dans l'urgence (on s’y perd) gomma à la hussarde les premières doléances publiques. A peine en service – si l’on peut dire- on était déjà reparti dans les mises à jour !
L’époque glorieuse des systèmes d’exploitation en mémoire morte avait pris fin dans les années 90. Sur mes premiers ordinateurs, j’appuyais bêtement sur le bouton «Marche» et dans les 3 secondes qui suivaient, ma machine était opérationnelle. Le choix d’un système installé sur un disque dur à partir d'un CD-ROM, suivie d’une mise en place mémoire progressive en période d’ouverture augmentèrent considérablement la consommation de café des utilisateurs. Le temps des attaques virales et des conflits d’installation explosant votre belle architecture était en marche. Ce qu’on gagnait en flexibilité relative des machines, on le perdait en stabilité et robustesse du système. J’ai employé l’adjectif «relatif», car c’était parti aussi pour la valse musette des cartes-mères, microprocesseurs, cartes graphiques et j’en passe du coté «hardware» avec leurs partenaires du «software», les logiciels, ne fonctionnant plus suite aux évolutions successives du matériel et des versions nouvelles du système d'exploitation tombant à une cadence infernale. Le consumérisme tournait plein pot demandant peu à peu l’achat de machines de guerre dont on exploitait une partie infinitésimale des capacités tout en accroissant ses factures d'énergie et la part du budget informatique des ménages. Faire du traitement de texte et procéder à l’envoi de courriels avec des monstres de technologie surpuissants est à la mode. Vous me direz qu’on peut désormais «fragger» * de manière furieusement réaliste avec les jeux 3D du moment et observer l’anatomie viscérale des ennemies qu’on a éventrés de façon parfaitement détaillée et spectaculaire.
Bon, j’abandonne ce combat d’arrière-garde de vieux con contre le progrès qui ne va jamais sans dégâts collatéraux comme disent les adjudants et me demande résigné quand je vais être amené à lancer les devis pour l’achat d’une machine tournant sous Vista, forcé par l’obsolescence progressive de mon matériel et les contrariétés corollaires que le marché m’impose à son grand bénéfice. C’est vrai que lorsque j’utilise une calculette, je ne pleure pas les bouliers. Quoique...
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L’époque glorieuse des systèmes d’exploitation en mémoire morte avait pris fin dans les années 90. Sur mes premiers ordinateurs, j’appuyais bêtement sur le bouton «Marche» et dans les 3 secondes qui suivaient, ma machine était opérationnelle. Le choix d’un système installé sur un disque dur à partir d'un CD-ROM, suivie d’une mise en place mémoire progressive en période d’ouverture augmentèrent considérablement la consommation de café des utilisateurs. Le temps des attaques virales et des conflits d’installation explosant votre belle architecture était en marche. Ce qu’on gagnait en flexibilité relative des machines, on le perdait en stabilité et robustesse du système. J’ai employé l’adjectif «relatif», car c’était parti aussi pour la valse musette des cartes-mères, microprocesseurs, cartes graphiques et j’en passe du coté «hardware» avec leurs partenaires du «software», les logiciels, ne fonctionnant plus suite aux évolutions successives du matériel et des versions nouvelles du système d'exploitation tombant à une cadence infernale. Le consumérisme tournait plein pot demandant peu à peu l’achat de machines de guerre dont on exploitait une partie infinitésimale des capacités tout en accroissant ses factures d'énergie et la part du budget informatique des ménages. Faire du traitement de texte et procéder à l’envoi de courriels avec des monstres de technologie surpuissants est à la mode. Vous me direz qu’on peut désormais «fragger» * de manière furieusement réaliste avec les jeux 3D du moment et observer l’anatomie viscérale des ennemies qu’on a éventrés de façon parfaitement détaillée et spectaculaire.
Bon, j’abandonne ce combat d’arrière-garde de vieux con contre le progrès qui ne va jamais sans dégâts collatéraux comme disent les adjudants et me demande résigné quand je vais être amené à lancer les devis pour l’achat d’une machine tournant sous Vista, forcé par l’obsolescence progressive de mon matériel et les contrariétés corollaires que le marché m’impose à son grand bénéfice. C’est vrai que lorsque j’utilise une calculette, je ne pleure pas les bouliers. Quoique...
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* Le jargon français
Fragger
/fra-ge/ vt.
[jeu] Tuer un de ses adversaires dans un jeu de baston, c.-à-d. le réduire en fragments plus ou moins ragoûtants à l'aide d'armes diverses telles que lance roquette, BFG (Big Fuckin’ Gun), shotgun... On marque alors un frag (Xavier Belanger).
Marrant ce blog. On y trouve des billets très variés où chacun peut trouver son bonheur. J'ai téléchargé l'application diaporama pour tester. Merci du partage.
RépondreSupprimerau fait, faut pas pleurer! Attends tranquillement "Blue Card" le successeur de "Vista".
RépondreSupprimerLudo 1> Merci du merci. C'est pas fréquent: le premier en plus de 150 téléchargements.
RépondreSupprimerLudo 2 dans la foulée> ah, ah! dans 6 mois sans doute le nouvel OS Microsoft "carte bleue". Dans les anecdotes des pseudo améliorations trop hâtives: Firefox 3 pose de gros problèmes de stabilité et de sécurité. Installer d'urgence la version 3.1 si l'on possède la 3. Je vais ressortir mon Atari ST4 du grenier. Je vais pouvoir rejouer aux Lemmings et utiliser Calamus.
Te presse pas Pierrot... Windows 7 est en préparation pour faire passer le fiasco de Vista baclé dans l'urgence. Le truc devrait être plus léger compatible etc... Tiens le coup avec ton OS jusqu'en 2010!
RépondreSupprimeranonyme> Parfait, je ne bouge pas une oreille.
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