J’ai retrouvé de vieux négatifs impressionnés par mon Canon EF acheté en 1973 à prix d’or pour un usage de butor. Ce reflex 24x36 semi-automatique avec priorité à la vitesse muni d’une cellule au silicium eut la vertu extraordinaire de me faire réussir des photos nettes et bien cadrées. Ceci représentait dans mon cas deux exploits au vu des tirages brumeux et insolites obtenus avec mes rossinantes antérieures. Mon scanneur actuel ayant la capacité d’exploiter ce type de support en sus des diapositives, j’ai vu renaître sur mon moniteur, à ma plus grande joie, des photos oubliées vite stockées sur mon disque dur multimédia. Les invités vont avoir droit à des séances diaporamas haute définition sur l’écran plat de la mansarde. Je sais, c’est sadique! Mais c’est une technique comme une autre pour reconnaître les vrais amis ou débusquer les faux-jetons et les individus au tempérament stoïque hors-normes.
Clic... clac (sur les 2 images)... merci Kodak
Ces deux clichés d’automne ressuscités illustreront ainsi ce court billet qui tient à perpétuer la tradition du blog sigant d'un billet chaque changement de saison.
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C'est quoi l'automne ?
RépondreSupprimerJe viens du Sud et par tous les chemins...> Je flaire le commentaire d'un néo marocain de fraîche date. Môssieur le Proviseur de Rabat a donc déjà oublié les frissons matinaux des matinées de brouillard qui inaugurent les beaux après-midi ensoleillés, les marrons brillants extraits de leurs bogues, les colchiques dans les prés et la feuille d'automne qui s'en va tourbillonant! Môssieur, nous on mange des champignons récoltés dans nos bois et pas des trucs en boîte gélatineux! Bon, de par chez nous, l'hiver, il fait un peu frais...
RépondreSupprimerhaaaaa, j'adore ces images argentiques infiniment plus sensuelles, avec leurs petites imperfections, que les photos numériques si impeccables (cliniques ?). Un peu comme une belle femme, en somme... Ou un bel homme, suivant ses inclinaisons naturelles...
RépondreSupprimerLe scan de la première photo m'intrigue un peu avec ces deux bandes horizontales floues au tiers et aux deux-tiers de l'image. A quoi est-ce du ? Une rayure sur le négatif, un problème de scan ?
Proc> L'oeil du spécialiste! La portion finale de la bande négative exhumée avait effectivement deux rayures longitudinales. Ma supposée restauration de sagouin avec Photo Impact manque cruellement de discrétion. Difficile sur des textures complexes de bricoler un truc à la va-vite.
RépondreSupprimerJe ne peux que te suivre sur le charme de l'argentique, ses imperfections touchantes et de sa douceur de grain. J'ai bien envie de recharger le magasin de mon Canon et de repartir à la chasse, gibecière bourrée d'objectifs à l'épaule. Pas fichu de faire des trucs intéressants avec mon numérique. Je viens de remettre la main sur des négatifs N&B (6cm X 9cm, je crois)utilisés dans un vieux Kodak à soufflet. J'ai de quoi faire quelques agrandissements d'anciennes photos prises dans les Landes. J'en glisserai une dans un billet futur.
D'abord, les dattes se mangent rarement fraîches ! D'autre part, en ce qui concerne les frissons matinaux, sachez ô indigène septentrional et néanmoins sympathique, que le thermomètre ( car ce n'est pas pour me vanter, mais je possède un thermomètre) n'affiche parfois que 18° au lever du soleil.
RépondreSupprimerAlors ?
Lesud> 18°c au lever du soleil! Raaah! j'ai été trahi par mon gadget météo qui indiquait hier ce chiffre comme température maxi en après-midi à Nancy...
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