Pierre de Rosette et obélisque de Philae pour déchiffrer les hiéroglyphes. Sonde Rosetta et atterrisseur Philae pour déchiffrer ce qu'était la matière à l'origine de la formation de notre Système solaire.
La Terre est née de l'agglomération d'une matière proche, a priori, de celle de « Tchouri ». L'eau de nos océans provient probablement des comètes. Les molécules complexes à base de carbone qui sont nécessaires à l'émergence de la vie terrestre recouvrent sans doute la surface de ce glaçon de quelques kilomètres de large seulement.
Avec une patte en l'air, Philae pourra-t-il confirmer toutes ces hypothèses?
Les mois à venir, quoi qu'il en soit, nous en apprendrons un peu plus. Un peu plus encore, si les panneaux solaires du robot ont la capacité de capter suffisamment de photons pour recharger correctement ses batteries solaires. Cette source d'énergie est nécessaire pour continuer à alimenter les appareils d'explorations scientifiques embarqués qui ont déjà commencé à travailler. Philae fonctionne avec une pile d’une durée de vie de 60 heures. Ses batteries solaires, qui devaient prendre le relais, ne fonctionnent qu’à capacité très réduite car le robot s’est posé à l’ombre, entre des rochers. Le recueil complet de toutes les données que s'était impartie la mission devient douteux. Il faudra sans doute hiérarchiser la séquence des opérations à privilégier.
Quoi qu'il en soit, un objet humain sophistiqué s'est posé à plus de 500 millions de kilomètres de la Terre sur un corps céleste vieux de 4,6 milliards d'années qui volait à 65000 km/h. Il a mis plus de 10 ans pour l'atteindre, mais l'Univers a aujourd'hui plus de 13,8 milliards d'années...
Le 14/11/2014 à 23h 30 : le robot Philae est toujours vivant. Il transmet encore des données et a accompli avec succès un forage. Une rotation des panneaux solaires visant à trouver la meilleure incidence possible est en préparation pour compenser l'inclinaison de l'appareil qui handicape la recharge des batteries. De plus, le robot a rebondi deux fois lors de son atterrissage pour se retrouver dans un secteur trop peu ensoleillé en durée : seulement 1,5 h sur les 6 h souhaitées par période de 12,4 h.
Perte du contact à 01h 36 (heure française) et mise en hibernation après envoi des données du forage. Bon boulot, en espérant une recharge possible des batteries solaires par la suite. Cette attente pourrait durer longtemps, celui d'un rapprochement significatif avec le Soleil, estiment les ingénieurs car avant de charger la batterie, il faut déjà la réchauffer à 0°C, ce qui requiert une importante quantité d'énergie, supérieure à ce qui est reçu actuellement. Il faut aussi que l'électronique survive jusque-là.
Le 18/11/2014 : le chromatographe Cosac "a pu renifler l'atmosphère et détecter les premières molécules organiques après l'atterrissage", a indiqué le DLR. L'analyse est en cours et indique déjà la présence de molécules complexes possédant au moins 3 atomes de carbone. Il peut s'agir de Propane et rien ne prouve encore qu'on soit en présence d'acides aminés. La surface sur laquelle l'atterrisseur a rebondi était dure comme de la glace.
Les instruments de Philae
Le blog de Rosetta sur le site du CNES
*Son du premier contact de Philae avec la comète
* Absence d'atmosphère, pas de propagation du son dans l'Espace. Mais, enregistrement in situ possible des vibrations à l'intérieur d'un instrument adapté (ici CASSE = Comet Acoustic Surface Sounding Experiment, un des 3 instruments de l'expérience SESAME )
Note : Rosetta est une mission de l’ESA avec des contributions de ses États membres et de la NASA. Philae, l’atterrisseur de Rosetta, est fourni par un consortium dirigé par le DLR, le MPS, le CNES et l'ASI. Rosetta est la 1ère mission dans l'histoire à se mettre en orbite autour d’une comète, à l’escorter autour du Soleil, et à déployer un atterrisseur à sa surface. L’Agence spatiale européenne (ASE), également désignée sous son acronyme anglais ESA (European Space Agency), est une agence spatiale intergouvernementale coordonnant les projets spatiaux menés en commun par une vingtaine de pays européens.
Les mois à venir, quoi qu'il en soit, nous en apprendrons un peu plus. Un peu plus encore, si les panneaux solaires du robot ont la capacité de capter suffisamment de photons pour recharger correctement ses batteries solaires. Cette source d'énergie est nécessaire pour continuer à alimenter les appareils d'explorations scientifiques embarqués qui ont déjà commencé à travailler. Philae fonctionne avec une pile d’une durée de vie de 60 heures. Ses batteries solaires, qui devaient prendre le relais, ne fonctionnent qu’à capacité très réduite car le robot s’est posé à l’ombre, entre des rochers. Le recueil complet de toutes les données que s'était impartie la mission devient douteux. Il faudra sans doute hiérarchiser la séquence des opérations à privilégier.
Quoi qu'il en soit, un objet humain sophistiqué s'est posé à plus de 500 millions de kilomètres de la Terre sur un corps céleste vieux de 4,6 milliards d'années qui volait à 65000 km/h. Il a mis plus de 10 ans pour l'atteindre, mais l'Univers a aujourd'hui plus de 13,8 milliards d'années...
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Le 12/11/2014 à 16 h 34 m 54 s (heure française) : Philae, l’atterrisseur de la mission Rosetta, s’est posé à la surface du noyau de la comète 67P sur le site Algika mais a rebondi pour se stabiliser à plus d'un kilomètre. La localisation précise de sa position va demander des recherches.Le 14/11/2014 à 23h 30 : le robot Philae est toujours vivant. Il transmet encore des données et a accompli avec succès un forage. Une rotation des panneaux solaires visant à trouver la meilleure incidence possible est en préparation pour compenser l'inclinaison de l'appareil qui handicape la recharge des batteries. De plus, le robot a rebondi deux fois lors de son atterrissage pour se retrouver dans un secteur trop peu ensoleillé en durée : seulement 1,5 h sur les 6 h souhaitées par période de 12,4 h.
Philae Lander : So much hard work.. getting tired... my battery voltage is approaching the limit soon now...
Beaucoup de boulot difficile... je commence à fatiguer... le voltage de ma batterie dégringole en direction du zéro.
Perte du contact à 01h 36 (heure française) et mise en hibernation après envoi des données du forage. Bon boulot, en espérant une recharge possible des batteries solaires par la suite. Cette attente pourrait durer longtemps, celui d'un rapprochement significatif avec le Soleil, estiment les ingénieurs car avant de charger la batterie, il faut déjà la réchauffer à 0°C, ce qui requiert une importante quantité d'énergie, supérieure à ce qui est reçu actuellement. Il faut aussi que l'électronique survive jusque-là.
Le 18/11/2014 : le chromatographe Cosac "a pu renifler l'atmosphère et détecter les premières molécules organiques après l'atterrissage", a indiqué le DLR. L'analyse est en cours et indique déjà la présence de molécules complexes possédant au moins 3 atomes de carbone. Il peut s'agir de Propane et rien ne prouve encore qu'on soit en présence d'acides aminés. La surface sur laquelle l'atterrisseur a rebondi était dure comme de la glace.
Les instruments de Philae
Le blog de Rosetta sur le site du CNES
*Son du premier contact de Philae avec la comète
* Absence d'atmosphère, pas de propagation du son dans l'Espace. Mais, enregistrement in situ possible des vibrations à l'intérieur d'un instrument adapté (ici CASSE = Comet Acoustic Surface Sounding Experiment, un des 3 instruments de l'expérience SESAME )
Note : Rosetta est une mission de l’ESA avec des contributions de ses États membres et de la NASA. Philae, l’atterrisseur de Rosetta, est fourni par un consortium dirigé par le DLR, le MPS, le CNES et l'ASI. Rosetta est la 1ère mission dans l'histoire à se mettre en orbite autour d’une comète, à l’escorter autour du Soleil, et à déployer un atterrisseur à sa surface. L’Agence spatiale européenne (ASE), également désignée sous son acronyme anglais ESA (European Space Agency), est une agence spatiale intergouvernementale coordonnant les projets spatiaux menés en commun par une vingtaine de pays européens.
moi, j'aimerais bien qu'elle trouve la rose du petit Prince...
RépondreSupprimerNoëlle
cette allumeuse de rêves berbères pourrait lui recharger les piles...
SupprimerBel exploit technique, mais la part de chance à été un peu plus petite qu'envisagée...
RépondreSupprimerDenis
Ou bien, la part d'incertitude s'est avérée défavorable en fin de mission pour le vaisseau atterrisseur. En tout début de mission, voilà plus de 10 ans, cela eut été un fiasco. Il reste encore une fenêtre de quelques mois pour glaner des données supplémentaires à la surface de Tchouri, si le robot se "réveille" en approchant du soleil et abandonne le coté obscur de la Force. Rosetta, quant à elle, continue sa mission pour la "Nouvelle République". Que la Force soit avec elle!
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