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jeudi 31 décembre 2015

Bonne Année 2016



Le tableau : "Les amoureux" ou "Idylle sur la passerelle" ou "Soir d'automne" d’Émile FRIANT.

Émile Friant naît à Dieuze le 16 avril 1863 - alors dans le département de la Meurthe - avant de s'établir à Nancy suite à l’invasion prussienne de 1870 qui entraînera l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine. Il fréquente brièvement l'École professionnelle de l'Est (actuel Lycée Loritz), avant d’être repéré très tôt par Théodore Devilly, directeur de l’École des Beaux-Arts de Nancy qu'il intègre. Son apprentissage des techniques de peintures combiné à un talent évident lui permettent d’exposer aux Salons des Beaux-Arts de Nancy dès 1878 et au Salon des Amis des Arts, alors qu’il n’est âgé que de quinze ans. Son cursus honorum lui permettra de devenir professeur de dessin à l’École des Beaux-Arts de Paris (de nos jours École nationale supérieure des beaux-arts) en 1906.

A la fin du XIXe siècle, la France est un pays d’immigration. De 1850 à 1900, la population de la France n'augmente plus alors que celle de l'Europe a presque triplée. C’est la principale cause de ce flux migratoire favorisé par le manque de bras qui se fait ressentir aussi bien à la ville qu’à la campagne. Les pays voisins sont les principaux fournisseurs de main d’œuvre (Italie, Belgique, Espagne, Suisse et Pologne).

Converti à la peinture claire en plein air, Friant choisit un de ses lieux favoris de promenade et de rêveries, le site nancéien des Grands Moulins. Ici, les jeunes gens sont représentés sur la passerelle du Pont Cassé qui enjambe la Meurthe.

Un couple de jeunes gens tournés l’un vers l’autre est montré de profil dos. L'arrière plan est un paysage classique de bord de rivière, avec un pont de pierre et des maisons au loin. La modernité n'est perçue qu'au travers de la passerelle de fer et la cigarette du jeune homme accoudé au parapet dans une posture populaire. La jeune fille est représentée de la même manière, sa joue droite appuyée légèrement sur sa main gauche. Pas d'échange de regards langoureux. La jeune fille paraît plus songeuse qu'en extase amoureuse. Aucune arrogance machiste sur le visage du jeune homme, pas de pudeur mièvre dans l'attitude de la jeune fille. Un tableau réaliste affranchi des thèmes académiques.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/96/Emile_Friant-Les_Amoureux-Mus%C3%A9e_des_beaux-arts_de_Nancy.jpg

lundi 14 décembre 2015

Retour sur Windows 10



La mise à niveau en direction de Windows 10 peut réserver quelques surprises aux anciens utilisateurs de Seven. Qui plus est, s’ils sont équipés de PC de générations senior. J’entre dans le créneau et propose ce petit billet qui pourrait être utile aux membres de la congrégation.

Tout d’abord, il faut comprendre que dès la prise en main, l’activation d’un compte utilisateur connecté est le moyen le plus efficace d’éviter les contrariétés. En particulier celles issues des applications installées lors de la mise à niveau qui doivent se mettre à jour au plus vite pour tourner correctement. L'activation du Windows Store ne passera qu'avec un compte connecté pour vous en délivrer d'autres.

Au départ, il est profitable de laisser les mises à jour s’effectuer en mode automatique. Au cas où certaines s’avéreraient inopportunes, vous pourrez toujours les désinstaller. Par contre, après, il est vivement conseillé de télécharger l’outil additionnel de masquage proposé en urgence par Microsoft suite aux crashs dont se sont plaints les usagers après application de certaines d’entre elles. En effet, celles-ci déboulent à nouveau sans possibilité de les refuser, alors que Seven l'autorisait.

Pour ce qui me concerne, j’ai dû masquer de la sorte la MAJ de mon pilote graphique qui crashait mon ordinateur et j'ai pu revenir à un ancien pilote dégagé régulièrement par les MAJ opiniâtres avant masquage.

Un programme vidéo qui envoyait à l’ouverture un message du type « Erreur concernant l’installation d’un script », m’a amené à en rechercher la cause. Il est conseillé de vérifier que les différentes moutures de Net Frameworks ont bien été installées lors de la mise à niveau. Pour ce faire,  en connexion, allez dans le panneau désinstallation des programmes, section "Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows", décochez puis re-cochez les cases en rapport avec les différents Net Frameworks en validant avec "OK" chaque fois. De la sorte, vous forcerez les téléchargements. La fin des installations est authentifiée par une demande de redémarrage. Pour ce qui me concerne, magique, le programme tourne à nouveau… 

D’autres cas de figures problématiques concernant certains de vos programmes utilisant Net Frameworks (difficile à le savoir) pourraient avoir la même cause. J'indiquais dans un billet antérieur des bugs d'affichage dans Google Chrome. Ceux-ci ont disparu après la manœuvre indiquée ci-dessus. 

Démarrer avec un nouveau système d’exploitation mis en place sur une ancienne installation est le bon moment de remettre le nez dans le secteur désinstallation des programmes pour un autre motif. Il est temps d’en finir définitivement avec ceux que vous conserviez,  préinstallés qu’ils étaient sur vos machines. Élaguez pour repartir d’un bon pied. La plupart du temps ils ne servent désormais plus à rien, sinon à conflits. De nombreux sites Internet vous confirment le bien fondé de leurs désinstallations.  Pour ce qui me concerne, j’en ai vidé 3 ou 4 pour lesquels persistaient un doute. Windows gère l’affaire seul sans eux comme un grand la plupart du temps.

Attention cependant au programme d'installation client de votre carte Wifi – Atheros en particulier pour ne pas la citer. Vous risquez d’avoir bien du mal à retrouver la mouture dédiée à votre configuration matérielle si vous le supprimez par mégarde comme je l’ai fait. Conservez votre mouture installée, même si elle date de Mathusalem. Les plus récentes ont toutes les chances de dysfonctionner et de vous faire courir au grenier pour retrouver votre câble Ethernet. En perfusion avec votre câble enfiché, la quête du bon candidat dans la masse des variantes proposées sur des sites douteux se fait à tâtons et enquille les échecs. Faites un tour en premier sur le site officiel de votre constructeur. Il vous proposera sans doute quand vous aurez renseigné le modèle exact de votre PC le bon et l’unique qu’il a gardé en stock.

Au départ, il est préférable de laisser totalement perméables les paramètres de confidentialité, quitte à les barricader par la suite. Vous jugerez au fil du temps ceux que vous souhaitez laisser actifs. Les applications s’empressent d’ailleurs de vous indiquer ceux « nécessaires soi-disant » à leur bon fonctionnement.

J’ai bataillé avec un bug pointu concernant le son. Je naviguais au sein d’une intrication de périphériques devenus conflictuels sous Windows 10. Ce conflit se signalait par l’évanescence régulière de réglages tantôt faits sur l’une ou l’autre des interfaces associées. J’ai choisi un périphérique par défaut, puis vidé les pilotes superflus installés. Quand, restera pour moi un mystère ? Probablement par un manufacturier brouillon à l’origine.

J’ai mis à la poubelle comme un barbare un compte utilisateur obsolète et conflictuel pour les mises à jour. Avant, j’avais tout de même prudemment constaté que je conservais bien la main sur tous mes programmes avec mon nouveau compte administrateur connecté. Neuf gigas à la poubelle avec toutes les données douteuses accumulées au fil du temps, allons-y !

Le seul truc loufoque qui persiste après cette mise à niveau marathon, c’est que ma webcam m’affiche imperturbablement sur mon PC la tête en bas. Le sang commence à me monter à la tête, comme les nombreux internautes possédant un portable de la même marque que moi.

A noter enfin que la MAJ de novembre qui réinstalle Windows de fond en comble n’est jamais passée sur ma machine. Je pense que la phase d’installation des pilotes est responsable de l’affaire. Les ingénieurs ne devraient les laisser s’activer qu’au démarrage de Windows (cela devrait être possible) et pas pendant l’installation. L’utilisateur pourrait alors trouver un remède en cas de dysfonctionnement. Après un message d’erreur, Windows réinstalle à chaque fois de façon primaire la version antérieure sans sourciller. Pourquoi proposer une nouvelle mouture problématique, alors que l’ancienne ne l'était pas? On attendrait l’inverse!

Dernier détail d’obsessionnel, la petite zique de fermeture de Windows se fait entendre quand bon lui semble…

Voili, voilou… A part ça, la mise à niveau règle les petits bugs auxquels vous vous étiez habitué et qui signaient un système d'exploitation avec quelques avaries.

Pour conclure, j'imagine que les utilisateurs de Windows 8 et 8.1 ont été épargnés par ces contrariétés et n'ont pas eu à mettre les mains dans le cambouis ou à faire preuve d’opiniâtreté pour rétablir la compatibilité de certaines de leurs anciennes applications. Un changement de système d'exploitation en réserve toujours quelques unes. C'est un usager qui a connu Windows 98 qui vous l'affirme!

Vieux billet scrogneugneux vitupérant déjà dans la tonalité de la querelle des anciens et des modernes ici en cliquant

vendredi 6 novembre 2015

BANG BANG


Madame Colombo m’a demandé dernièrement d'installer sur sa bécane un logiciel de montage vidéo. Cela m’a donné envie de remettre le nez dans un des miens. Celui avec lequel je commets à l’occasion les expérimentations coupables proposées dans ce blog.

Une bouffée délirante du créateur est authentifiée par cette dernière qui part dans tous les sens. On pourrait la proposer aux malvoyants, aux malentendants, aux analphabètes, ou aux débutants en Anglais. Les amateurs de Tex Avery, de Quentin Tarantino, de karaoké, voire les anciens lecteurs du journal Pilote, pourront poser toutes les réclamations souhaitées...

Bang Bang (My Baby Shot Me Down) est une chanson de Cher sortie en 45-tours en tant que deuxième single de son deuxième album studio The Sonny Side of Cher. Elle fut écrite par son mari Sonny Bono en 1966La même année, sort une des versions chantée par Nancy Sinatra. Une autre fait partie de la bande son de Kill Bill (volume 1) de Quentin Tarantino en 2003 et remet ce titre au goût du jour.

Il existe de nombreuses reprises par des artistes variés et dans d'autres langues. Frank Sinatra en 1981, Nico Vega, et Audio Bullys en font partie. Ce morceau était également populaire en Italie dans les années 1960 et a été repris par Mina, Dalida et le groupe Equipe 84 (le lien vaut son pesant de cacahouètes). En France, la version dont les paroles ont été écrites par Claude Carrère et Georges Aber, a été chantée par Sheila. Ce fut un tube français de l'été 1966. Vache, quasiment un demi-siècle !

En suivant les liens du billet, vous comprendrez pourquoi Tarantino a opté pour la version de Nancy Sinatra.

Traduction possible :

Bang Bang, il m'a descendue / Bang Bang, j'ai heurté le sol / Bang Bang, ce son horrible / Bang Bang, mon chéri m'a descendue / Les saisons ont passé et les temps ont changé / En grandissant je l'ai appelé mien / Il préférait toujours en rire et disait:"Tu te rappelles à quoi on avait l'habitude de jouer ?" / Bang Bang, je te descendais / Bang Bang, tu heurtais le sol / Bang Bang, ce son horrible / Bang Bang, je te descendais tout le temps / La musique jouait et les gens chantaient / Rien que pour moi, les cloches sonnaient / Maintenant il est parti, je ne sais pas pourquoi ?/ Depuis ce jour il m'arrive parfois de pleurer / Il n'a même pas dit "au revoir" / Il n'a pas pris le temps de mentir / Bang Bang, il m'a descendue / Bang Bang, j'ai heurté le sol / Bang Bang, ce son horrible / Bang Bang, mon amour m'a descendue.

 Paroles italiennes :

Mi ricordo quando noi / Eravamo due bambini / E puntavamo le pistole / Dai cavalli a dondolo / Bang bang / Io sparo a te / Bang bang / Tu spari a me / Bang bang / E vincerà / Bang bang / Chi al cuore colpirà.
Sono passati gli anni e poi / Noi ci siamo innamorati / Correvamo per i prati / Tu scherzavi insieme a me.
Bang bang / Per ridere / Bang bang /Sparavi a me / Bang bang / E vincerà / Bang bang / Chi al cuore colpirà.
Certo non scherzavi tu / Quando mi sparavi al cuor / Nel mirar non sbagliavi mai / Prove a negare se tu puoi / Ora non mi ami più / Ed ho sentito un colpo al cuore / Quando mi hai detto che / Non vuoi stare più con me.
Bang bang / E resto qui / Bang bang / A piangere / Bang bang / Hai vinto tu /Bang bang /Il cuore non l'ho più.
Quando vedo intorno a me / Che i bambini giocano / E puoi fingon di sparar / Come mi si stringe il cuore.
Bang bang / Rivedo te / Bang bang / Che spari a me / Bang bang / Quel suono sai / Bang bang / Non lo scorderò mai.

Il fallait s'y attendre, les paroles italiennes sont plus bavardes et les sentiments de l'enfance tournent à la passion le temps passant. Déchirements alors quand l'adolescent (ou l'homme?) lui apprend qu'il ne l'aime plus. Ah, ces Latins...

jeudi 29 octobre 2015

Le cimetière marin des PC obsolescents

Merci à Microsoft de m'avoir proposé avec Windows 10 un fond d'écran adapté à une de mes nouvelles

La Mansarde est une étape de radoubage, tantôt temporaire avant retour à l’envoyeuse d'un PC de mes filles, tantôt la dernière cale sèche avant cession à un musée de l’informatique.

Le diesel du dernier rafiot arrivé dans la rade ne tournait plus que sur trois cylindres. Il était alimenté par un vaillant Windows XP SP3. Microsoft avait abandonné depuis plusieurs mois les mises à jour de son ancien système d’exploitation qui avait le mérite d’être peu gourmand en ressources tout en continuant à faire fonctionner de vieux périphériques et des programmes à la compatibilité contrariée. La caravelle était vérolée comme une gagneuse en caravane. Une bonne journée de pulvérisations d’insecticides et de prescriptions de décoctions variées fut nécessaire. Certains fichiers infectés adhéraient au système comme des morpions à un pubis. Les messages d’erreur clignotaient comme une guirlande de sapin de Noël. Je décidai, après ce laborieux épouillage, de conserver le rafiot en activité comme machine de secours ne se frottant plus au réseau internet.

Depuis quelques temps, Microsoft me proposait la mise à niveau gratuite en direction de Windows 10 de mon PC portable acquis voilà près de huit ans. Je fais le malin, mais ne fais pas moi-même dans le flambant neuf... Au moment de son achat en 2007, son système d’exploitation était Vista 32. Allez savoir pourquoi en 2009, dès l’arrivée de Seven, j’avais fait l’acquisition d’une triple licence de mise à niveau vers cet OS? Pour une bouchée de pain (45 euros), une affaire en or, entrez juste pour le plaisir des yeux... Bien m’en prit, vous le constaterez...

L’idée me vint dernièrement de brûler la dernière licence valide de «mon Seven» sur le rafiot de secours. J’avais de quoi être inquiet quant au succès d'une tentative aussi sauvage qu'héroïque. Le CD en ma possession semblait ne proposer qu’une mise à niveau de Vista en direction de Seven. C'était précisé sur l'emballage. Mais l'envie d'effectuer un salto gracieux vers le futur au-dessus de Vista avec dédain, j'avais remarqué tout de même sur un appendice de la notice une proposition à la limite de la bienséance. La possibilité d'effectuer une installation nudiste qui écraserait sans vergogne de ses fesses velues les programmes résidents installés méticuleusement au fil des ans. En cas de succès, la manœuvre pouvait s’avérer salutaire, vu le matraquage du système des années passées par divers utilisateurs intrépides!

Sauf que :

- Les pilotes de la carte mère et de la carte son, il faut se les procurer et les installer à l’ancienne car Seven méprise la " multi-carte-mère" du rafiot qui gère réseau,vidéo et son. Je dus ouvrir le ventre du PC pour noter sur mon calepin de Sherlock, au crayon de bois, les références du matériel électronique à réactiver. Le nom n'apparaissant pas dans le gestionnaire de périphériques, comment faire autrement. Durant l'installation du pilote, j'assistai à une sortie progressive du coma de la vidéo mise en circulation sanguine extracorporelle assistée. De quoi parcourir les résolutions graphiques allant de celle d’un ATARI des années 80 à celles d’un PC contemporain. J'obtins aussi par moments un peu de son. Ceci peut avoir son intérêt tout de même sur un PC possédant une carte son HD surround, genre home cinéma (Mazette !). La galère (langage maritime, toujours) avant que Windows ne se décide à me proposer, au milieu de son flot continu d’installations, un utilitaire de configuration certifié qui valide les choix de branchements et les rend actifs.

- La carte réseau USB Wifi du Troisième Reich en ma possession, Seven y reconnaissait pas non plus. En Ethernet, sur la bonne carte réseau interne - celle de la carte mère était morte et un bidouilleur en avait installé une autre qui fonctionnait nickel sur un slot - il me fallut télécharger sur le site minimaliste du fabricant, toujours vivant, des pilotes aux usages opaques. Le second que je mis dans mon escarcelle me permit de virer le câble Ethernet de huit mètres dans le quel je n’arrêtais pas de me prendre les pieds et d'avoir la Wifi.

- Pour mon scanner Epson Perfection 1200 Photo qui tournait toujours comme un coucou suisse sous XP, Epson ne proposait pas non plus de pilotes pour Seven. Tu penses, faut vendre du matériel neuf. Mais… on trouve toujours sur la toile un futé serviable. A l’ancienne, une fois de plus, il me suffît de shunter la mise à jour automatique du pilote qui renvoyait un message de non existence de pilotes ad hoc, et de berner le fonctionnaire robot du serveur en lui proposant d’installer moi-même un de ceux qu'il avait en rayon pendant qu’il poursuivrait la mise à jour courageuse de toutes les autres machines du monde entier comme on lui a demandé. Je lui ai piqué ceux du scanner Epson Perfection 2400, vachement plus récents, mais qui pilotent parfaitement mon vieux truc. Hé oui, c’est bizarre, hein, que ce n’est précisé nulle part ! 

- En fait, le souk infernal de ce type d’installation tardive, c’est que lorsque que vous possédez une mouture de Seven de première génération, la suite Office 2007 et que vous installez la visionneuse Powerpoint 2010 (pour lire les diaporamas les plus récents), pendant trois jours (c’est la durée réelle), des mises à jour "importantes" pour Windows et les différentes moutures d'Office vous retirent la machine des mains pendant des plombes. J’en ai compté 420 avec la laborieuse et lentissime mise en place du Services Pack 1. Cela fait un peu froid dans le dos de constater que cet OS encensé par les utilisateurs et la presse était sorti à l’époque avec autant de failles de sécurité et d’incompatibilités matérielles résolues peu à peu au fil du temps! Durant ces trois jours, vous constatez cependant avec bonheur qu’un paquet de bugs disparaissent miraculeusement de vos programmes réinstallés au passage des fenêtres de tir, et un système d’exploitation en mouvance s'approchant progressivement de celui que vous connaissez sur votre portable à jour.

La question : « Pourquoi te coller un mal au crâne pareil pour ce PC de secours qui devait au départ ne pas être connecté à Internet ? »

La réponse : « J’avais décidé de retenter pour la troisième fois la mise à niveau de mon portable en direction de Windows 10. Je ne voulais pas me retrouver le bec dans l’eau sans PC suite à un crash monumental, consternant, voire irrécupérable. Mon coté parano.».

Cette autre tentative, elle aussi, était téméraire en diable. Mon portable n’était déjà soi-disant pas éligible pour Seven voilà sept ans. Mais, en vieux briscard, j’avais constaté que c’était lié à la carte graphique Nvidia - très performante alors, mais problématique pour les les OS suivants - d’un fabricant qui aime mieux vendre ses derniers produits que de coller des ingénieurs à la mise à niveau des pilotes. Sous Seven et sur mon ASUS, l’écran se figeait rapidement et la machine plantait. Il eut fallu au moment de l'installation refuser la MAJ de l’ancien pilote. Soit dit en passant, il a parfaitement fonctionné pour les jeux et tout le reste pendant 7 ans! On a une tendance fâcheuse à faire confiance aux experts (Miami ou d'ailleurs) qui proposent des MAJ douteuses pour certains utilisateurs. Pour être juste, il existe tellement de structures internes de PC que ce doit être une véritable gageure.

La mise à niveau en direction de Windows 10 m'avait envoyé antérieurement, à deux reprises, un message d’erreur au moment des installations des pilotes. Elle me restaurait Seven en fin de course, à 75% de l’installation. Un vrai thriller ! Coup de pot ? La troisième tentative s'avéra miraculeusement fructueuse. Peut-être que le message d’erreur envoyé à Microsoft corrigeait l’étape incriminée? Tout le monde a le droit de rêver. Mais… arrivé enfin (mise à niveau demandant deux bonnes heures avant de pouvoir reprendre les commandes) sur le bureau du nouvel OS, image figée au bout d’une minute et sortie sauvage.

J’avais connu cela il y a quelques années. Je devais pouvoir m’en tirer encore. Le PC va redémarrer en mode sans échec et je vais demander le retour à l’ancien pilote. Que nenni ! Le système ne m’a jamais proposé le redémarrage en mode sans échec (les concepteurs doivent penser que cette option n’a plus d’intérêt). Qui plus est, l’ancien pilote n’avait pas été conservé en secours. J’ai dû foncer comme une fusée sur l'icone de gestion des périphériques - avant le plantage aléatoire - pour désactiver fissa la carte graphique et garder la main. Au "reboot" on se trouve alors avec un affichage PC des années 90. Il faut bidouiller pour que le vieux pilote - celui avec son casque en cuir et ses lunettes de chauffeur de loco que j'avais stocké sur une unité séparée du système - passe entre les mailles des avertissements de sécurité et se réinstalle miraculeusement à la troisième tentative. La technique : lancer l’installation d’un exécutable qui shunte la vérification de compatibilité avec l’OS. Si les mises à jour automatiques Windows me refilent encore le pilote cagneux (pour moi) mais certifié, je pourrai désormais cliquer sur : « S’il existe un problème après l’installation du nouveau pilote, revenir à l’ancien ». Merci tout de même pour cette fonction "sympatoche" qui n'a pas disparu.

Résultat des courses : la mise à niveau n'avait pas perturbé mes programmes installés, par contre, pas grand-chose ne fonctionnait concernant la furie des applications qui a gagné Microsoft pour ses PC comme pour les smartphones. Le store plante et les applications qui demandent une connexion à un compte Microsoft envoient des messages d’erreur. Au premier regard, j'ai trouvé l'interface un peu trop zen (des Windows sans cadres, on est dans Minority Report) comparée au menu " Démarrer " vaguement flipper. Ah oui, les écrans tactiles, les tablettes, les smartphones, les pads! Moi, j'aime toujours les souris et les menus conventionnels! Le vieux croûton égrillard... quoi... 



Une journée d’obsessionnel compulsif m’a permis de résoudre l’affaire avant que les ingénieurs de la boîte de Redmond ne s’attèlent à la tâche. Il suffit en fait d’ouvrir un autre compte d’utilisateur - connecté cette fois - en mode administrateur. Et là, les correctifs déboulent sur vos applications… sauf que le Windows Store reste inopérant.

Dernier tour sur la toile. Merci au bidouiller américain qui propose une solution.

Lancer le Powershell ISE en mode administrateur, entrer « Get-Appxpackage –Allusers »,
pour solutionner le problème d'une application particulière, avec à la place des trois croix de la ligne ci-dessous, son chemin d'installation et son code shell,

ou simplement « Add-AppxPackage -register "C:\Program Files\WindowsApps\***\AppxManifest.xml" –DisableDevelopmentMode »
pour la totale en laissant les trois croix.

Et de nouvelles mises à jour réparent le Windows Store avec les dernières moutures des applications pour un "compte connecté". Moi qui déteste les ouvertures avec mot de passe qu'un évaltoné (c'est du patois lorrain) finit toujours par bloquer, j'y suis... 

De nombreuses applications ne sont totalement opérationnelles qu'en mode "Compte Microsoft connecté". J'étais passé au travers de cette subtilité avec Seven. Les adulateurs des OS qui ont suivi comprendront. Ils sont passés avant moi sous les fourches caudines...

La mise à niveau vers Windows 10 propose probablement encore une version candidate bancale pour certaines applications du Store!

Ce billet d’argonaute de l’informatique est posté sous Windows 10, à partir du vieux portable désormais ouvert à la NSA et à la collecte par Microsoft de données à tous vents. Les autres ne se privant par ailleurs nullement de le faire, ils ont dû se dire : « Pourquoi pas nous ! ».

Le PC de secours a retrouvé la vélocité d'un yearling. Il est bourré de programmes up to date, au point que je me demande si je ne vais pas en faire mon PC du front au quotidien, en attendant que Windows 10 ait essuyé les derniers plâtres !

Notes du 02/11/2015 : correction de ce billet émaillé de bugs après que mon cerveau ait retrouvé un semblant de lucidité suite à ces deux aventures mettant à rude épreuves ses synapses neuronales. Avec Edge, Microsoft semble enfin tenir un bon navigateur. Sympa de pouvoir écrire sur une page Web et d'y apposer des notes personnelles. 
Google Chrome, par contre, présente des bugs d'affichage sur certaines pages avec Windows 10. La guerre des navigateurs bat toujours son plein. Les protagonistes glissent-ils quelques peaux de bananes?
Cette version de Windows invite fortement à l'utilisation de OneDrive, le Cloud de Microsoft.
Les utilisateurs de Seven peuvent retrouver très rapidement leurs anciennes méthodes de  travail. Cependant, c'est assez amusant de découvrir d'autres chemins de traverse ou une ergonomie améliorée pour vos paramétrages et ouvertures d'application en multitâche et quadrifenêtrage.
La possibilité de travailler sur plusieurs bureaux et de passer de l'un à l'autre en un seul clic est un bon point supplémentaire.

Note du 20/11/2015 :
De nombreux crashs liés aux mises à jours automatiques dont on ne peut plus refuser les installations problématiques sous Windows 10 (en les masquant comme avant) ont amené Microsoft à pondre un utilitaire ad hoc pour les divers sinistrés. Hé... oui ! Télécharger le ici :

https://support.microsoft.com/en-us/kb/3073930

Je vais tester son efficacité avec la MAJ automatique de mon pilote graphique foireux qui, bien entendu, a repointé son nez et m'a amené à effectuer la manœuvre que j'anticipais dans ce billet. J'ai coché dans cet utilitaire la mise à jour incriminée. On va voir si c'est efficace... Ras le bol tout de même de perdre la main sur l'acceptation ou non du mode des mises à jours Windows. Microsoft force à l'automatisme. Evidemment, pas adapté pour tous les utilisateurs. Ce serait un miracle ! Vive la flexibilité !

Résultat des courses : trois désactivations acrobatiques de la carte graphique après passage en force de Windows Update qui reste têtu comme une mule ! Il faut attendre d'autres mises à jour pour que le masquage prenne effet... Plus d'option pour choisir les mises à jours soi-même en attendant que le robot s'essoufle.

Ou:
Dans Panneau de configuration / Système / Paramètres / système avancés / Matériel /Paramètres d’installation des périphériques,
- Cocher la case : "Non, je préfère choisir manuellement."
- Puis cocher la case : " Ne jamais installer de pilotes depuis Windows update."
- Cliquer sur : Enregistrer les modifications puis sur OK.

vendredi 2 octobre 2015

Années 1910


Grand-père maternel (armée française 1912) : en haut à droite - Pierre Duchailly -

Grand-père paternel (armée italienne en 1916) - Luigi Tosi en bas à gauche

Mariage de mes grand-parents maternels (Pierre DUCHAILLY et Claire CHRÉTIEN) à Villey-le-Sec le 17 juin 1913 - A droite des mariés, Arthur DUCHAILLY, mon arrière grand-père coté maternel.

Photo officielle du couple DUCHAILLY en 1918 à Nancy - Atelier Kaiser -

Quelques numérisations de vieilles photos retrouvées dans la boîte en carton de la Mansarde sont proposées dans ce billet: suite et fin. 

Les années contemporaines de la période de la Première Guerre Mondiale. A noter que la photo la plus ancienne renfermée par cette boîte date de 1891. Concernant la fuite du temps et de la belle jeunesse, suivons le conseil du poète:
" Though nothing can bring back the hour
   Of splendour in the grass, of glory in the flower;
   We will grieve not, rather find
   Strength in what remains behind; "
William Wordsworth - Ode on Intimations of Immortality from Recollections of Early Childhood -

Ce que je traduirais par:

« Bien que rien ne puisse ramener l’heure
   De la splendeur dans l’herbe, de la gloire dans la fleur,
   Ne nous lamentons point, puisons plutôt
   Force en ce qui nous reste d'antan. »

Ode sur les intimations à l’immortalité des souvenirs de la prime enfance.

1893 - Flavigny-sur-Moselle - Arthur DUCHAILLY et Léonie Victorine POTERLOT - DUCHAILLY avec leurs deux enfants, Pierre (mon grand-père maternel) et Léonie qui rejoindra la souche LORRAIN. 

Note : le film de 1961 de Kazan " Splendor in The Grass " fait référence à cet extrait du poème de Wordsworth. Un classique du cinéma pas si classique que cela, incontournable et intemporel.

lundi 7 septembre 2015

CUPRESSUS SEMPERVIRENS

Synonymes français : Cyprès toujours vert, Cyprès d’Italie, Cyprès de Provence.

Famille : Cupressacées.

Description : Hauteur max. de 50 mètres dans son aire d’origine. Port colonnaire, houppier compact, branches dressées près du tronc dans la forme fastigiata ; houppier clair et branches étalées dans la forme horizontalis. Rameaux quadrangulaires garnis de feuilles en écailles, vert grisâtre.
Inflorescences mâle terminales jaunes. Cônes latéraux de 2 à 3 cm de diamètre, globuleux, à écailles non soudées, brunâtres à maturité avec des mucrons courts. Écorce grise, lisse, se fissurant en lanières grisâtres.

Biologie et acclimatation : espèce rustique thermophile qui résiste aux hivers rigoureux jusqu’à – 18 °C, et supporte tous les sols. Vit plus de 1000 ans. Multiplication par graines.

Intérêts : arbre symbole de longévité, voire d’immortalité. Une autre explication possible de la présence du cyprès dans les cimetières : Cyparisse, un chasseur ami d'Apollon, tua malencontreusement son cerf favori avec son javelot. Fou de chagrin, il se transforma en cyprès, pour rester auprès de sa dépouille. Cette métamorphose fut une manière d'atteindre l'éternité sans avoir à passer par les Enfers. Arbre signal en région méditerranéenne. Bois réputé imputrescible utilisé pour fabriquer des coffres et des meubles. Essence de reboisement. Feuilles et fruits fournissent une huile essentielle antivirale et antibactérienne, décongestionnant bronchique et veineux. 

A noter : le Cyprès de Provence est un arbre fortement allergisant. Rhinite allergique: démangeaisons du nez, éternuements violents et répétitifs, nez qui coule ou bouché. Manifestations oculaires, larmoiements, œil rouge et démangeaisons. Le palais et les oreilles qui démangent sont également souvent observés. 

jeudi 23 juillet 2015

Années Trente

Une restauration après numérisation de quelques photographies de la boîte en carton de la famille m'amène à vous proposer cette série d'instantanés désuets en noir et blanc des années trente. Un peu de fraîcheur au cœur de ce juillet torride.

Le souci d'anonymat vaut peu en l'espèce. La quasi totalité des personnages figurant sur ces photos sont décédés. A signaler cependant que la mater familias au centre de la première de la série tient le coup à l'arrivée de ses 90 balais...

1930 - Claire DUCHAILLY-CHRÉTIEN, Arthur DUCHAILLY (mon arrière grand-père), Léonie LORRAIN-CHRÉTIEN, G. DUCHAILLY (ma mère, en blanc), Henry LORRAIN, Elisabeth LORRAIN - NANCY, rue Villebois-Mareuil -

1930 - Petits, petits, petits ! ... Ma mère petite...

1931 - Une partie de pèche en bordure de Moselle - Ma mère au centre et son père.

1931 - A la Robert Doisneau - Ma mère à Nancy avec son nouveau vélo -

1931 - La RENAULT Torpedo 1925 - Mon père, sa mère et sa sœur, à droite.
1931 - La souche italienne des bâtisseurs: TOSI, BIONDETTI et COSTA - Mon père à la fenêtre en bas à gauche. Sa mère, fenêtre en haut à droite. Son père, en haut, en équilibre sur l'échafaudage de la maison de Chavelot (88).

1934 - La RENAULT Celtaquatre des DUCHAILLY - La mère et la fille -
1931 - L'après-midi des grands chapeaux. Le clan d'Al Capone soigne sa réputation citoyenne. Eliot Ness en filature sur le trottoir de droite? Ma mère et la sienne en tête de cortège.
1932 - Pierre-la-Treiche

1936 - Les nouveaux patins à roulettes. Ma mère et ma grand-mère au centre devant chez eux, en compagnie de la couturière de la cité.
Mai 1937 - Communion de la gamine - Coté grand-maternel LORRAIN et CHRÉTIEN 

11 juin 1934 - Mon père, neuf ans, et sa sœur - Photo officielle de communion ?-
1939 - THAON-LES-VOSGES - Mon père, deuxième en haut, en partant de la droite. L'enseignement primaire supérieur (EPS) était un ordre d'enseignement qui a existé en France entre 1833 et 1959. Il était donné soit dans les écoles primaires sous forme de «cours complémentaires», soit dans des établissements scolaires spécifiques appelés dès lors écoles primaires supérieures. Le Brevet Supérieur (BS) était un diplôme donnant accès au professorat. Un équivalent public et gratuit du Baccalauréat de l'enseignement du second degré payant (sauf rares cas de bourses) réservé à la classe aisée, dispensé en Faculté jusqu'à la fin des années 20.
1943 - Quelques filles de la classe du Brevet Élémentaire (diplôme précédent le BS) de Jarny - La jeune fille penchée à droite tient la sacoche du Kodak à soufflet apporté par ma mère (assise deuxième en partant de la gauche)  pour effectuer cette photo.
1939 - Mon père au centre, et sa sœur à droite. A l'époque, l'homme avait encore le statut qu'il mérite...

samedi 4 juillet 2015

PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION

Notes: 

1- Différence notable entre la spermatogenèse et l’ovogenèse 

- La formation des spermatozoïdes a lieu de la puberté à la mort chez l'homme.
- La formation des ovules commence chez l'embryon féminin, marque une longue pause de l'âge fœtal à la puberté où elle reprend jusqu'à l'étape d'ovules fécondables pour s'arrêter en post-ménopause après épuisement du stock embryonnaire de follicules.

2- La meïose est un mode de division des cellules germinales les rendant haploïdes (les chromosomes de leurs noyaux ne sont qu'en un seul exemplaire contrairement aux autres cellules du corps humain) et de brassage des gènes d'origines parentales. Elle propose une grande diversité d'individus dont certains peuvent s'avérer mieux adaptés aux variations du milieu naturel. Le potentiel de survie de l'espèce s'en voit renforcé. La multiplication sexuée a cet avantage sur la multiplication végétative (les végétaux).


Crossing-over ou enjambement pendant la meïose - Clic pour agrandir -

3- Une partie des chromosomes est constituée de séquences ADN dont certaines sont les gènes codants. Une partie d'entre eux a un rôle visible sur le phénotype (l'ensemble des caractères observables d'un individu).

4- Petits détails de constatation relativement récente: entré dans l'ovule, le spermatozoïde perd son flagelle rapidement. Après quelques heures, son noyau fusionne avec celui de l'ovule pour constituer une cellule œuf, le zygote. Toutes les informations génétiques du futur humain y sont présentes.
Contrairement à une idée autrefois répandue, et comme le montrent les vidéos de spermatozoïdes entourant l'ovule, le premier spermatozoïde arrivé auprès de l'ovule n'est pas toujours celui qui le féconde. Chez de nombreuses espèces, plusieurs spermatozoïdes au contact de l'ovule « mettent en commun » le contenu de leurs acrosomes (un organite riche en enzymes lytiques dont la membrane enveloppe partiellement le noyau du spermatozoïde), pour rendre la membrane de l'ovule perméable à un seul d'entre eux. Reste à connaître ce qui prévaut à sa sélection dans le groupe.
Des molécules de type hormonal émises par l'ovule seraient perçues par le spermatozoïde à extrêmement faibles concentrations, chaque espèce reconnaissant sa signature propre. La chimiotaxie n'est efficace qu'à proximité immédiate de l'ovule qui attire ainsi graduellement un groupe croissant de spermatozoïdes en augmentant les chances de rencontre des gamètes.

Les spermatozoïdes savent calculer

5- Pour se reproduire, l'espèce humaine, comme les autres, fabrique des nuées de cellules candidates, mais seules quelques unes remplissent leur mission avec succès... 

6- L'Homme peut se reproduire en toutes saisons. On peut noter une belle répartition dans l'année des naissances. Chez lui, contrairement aux autres espèces animales, la sexualité s'est quasiment affranchie du rut, même si la femelle humaine est plus réceptive au mâle en phase œstrogénique péri-ovulatoire et vice-versa. La sexualité lui semble donc complètement dissociée de la reproduction. C'est oublier la gratification apportée par un rapport sexuel de qualité favorisant en catimini " l'instinct de reproduction". Qu'il juge cet instinct indigne de son statut de fleuron de l'évolution, c'est son affaire!