Diaporama musical " Nature " conçu hier sur le largo ma non tanto du Concerto pour deux violons en Ré Majeur, BWV 1043, de Jean Sébastien Bach. Bath Festival Orchestra avec Yehudi Menuhin dans une version remastérisée de 1991. Les photos sont en provenance d'Internet.
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Jean-Sébastien BACH : « Le but de la musique devrait n’être que la gloire de Dieu et le délassement des âmes. Si l’on ne tient pas compte de cela, il ne s’agit plus de musique mais de nasillements et beuglements diaboliques. » (extr. de Music Quotations)
- « J’ai dû beaucoup m’appliquer ; quiconque s’appliquera de la même façon arrivera au même résultat. » (extr. de Music Quotations)
Eric-Emmanuel SCHMITT : « Bach écrit la musique de Dieu, Mozart écrit la musique que Dieu aime écouter et Beethoven la musique qui montre que l’homme n’a pas besoin de Dieu. Beethoven est une grande leçon de courage. »
E.M. CIORAN : « Sans Bach, la théologie serait dépourvue d’objet, la Création fictive, le néant péremptoire. S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu. [...] »
Claude DEBUSSY : « Bach… Dieu bienveillant auquel les musiciens devraient adresser une prière avant de se mettre au travail, pour se préserver de la médiocrité, cette oeuvre innombrable où l’on retrouve à chaque pas ce que nous croyons être d’hier, depuis la capricieuse arabesque, jusqu’à cette effusion religieuse, pour laquelle nous n’avons rien trouvé de mieux jusqu’ici, on y cherchera vainement une faute de goût. » (« Du Goût », in S.I.M., 15 février 1913).
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Le Concerto pour 2 violons en ré mineur (BWV 1043), aussi connu sous le nom de Double concerto pour violon, est une œuvre de Johann Sebastian Bach et un des meilleurs exemples des œuvres de la fin de la période baroque. Il l'a composé entre 1717 et 1723 alors qu'il était Maître de Chapelle à Köthen.
En 1739, à Leipzig, le compositeur en fait un arrangement pour deux clavecins transposé en ut mineur (BWV 1062).
En plus des deux solistes, le concerto est écrit pour cordes et basse continue. Il est caractérisé par la subtile mais pourtant expressive relation entre les deux violons tout au long de l'œuvre, principalement dans le Largo ma non tanto, où l'orchestre à corde se limite à jouer des accords. Ce concerto imite la structure de la fugue et utilise le contrepoint. Ses trois mouvements sont habituels pour un concerto: Vivace ; Largo ma non tanto ; Allegro.
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Cela nous semble étonnant aujourd’hui, mais Johann Sebastian (Jean-Sébastien, en français) Bach n’était pas plus apprécié à son époque que Kauffmann, Rolle ou Graupner, ses concurrents au poste de Cantor de Leipzig ! Le temps a remis les pendules à l’heure : il est à présent considéré comme un des sommets de la musique et souvent désigné comme le « père de la musique » par les compositeurs eux-mêmes.
De son vivant, il n’était connu que localement, et surtout comme organiste et improvisateur. Après sa mort, sa musique fut vite oubliée car on la jugeait dépassée. Le souvenir de son œuvre ne fut entretenu que par ses fils (surtout Carl Philipp Emanuel) et par quelques rares amateurs. Cependant, son art du contrepoint impressionna fort Wolfgang Mozart puis Ludwig van Beethoven, le dernier jouait même par cœur Le Clavier bien tempéré. Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle qu’il fut véritablement remis à l’honneur, notamment grâce aux efforts de Felix Mendelssohn-Bartholdy qui fit exécuter " La Passion selon Saint Mathieu " en 1829 à l’église Saint-Thomas de Leipzig.
Selon Emil CIORAN, puissamment construite, animée par une pulsation rythmique irrésistible, la musique de Bach donne le sentiment d’accéder à un état supérieur de l’être...
Biographie de J.S. BACH et sources
Biographie de J.S. BACH et sources
Note : Jean-Sébastien Bach est fasciné par les jeux numériques, notamment par le nombre 14, somme des lettres de son nom (B, 2ème lettre de l’alphabet + A, 1ère + C, 3ème + H, 8ème = 2+1+3+8=14). À l’âge de 55 ans (1740), il intègre d’ailleurs une Société savante, mais attend d’en être le 14ème membre, même si Haendel et Telemann en font déjà partie. Cette Société étudie les rapports numériques dans la musique. Les Variations Goldberg (l’Art de la fugue aurait dû en faire partie aussi) sont parmi les « contributions scientifiques » que Bach lui fait parvenir. Sur le portrait peint par Elias Haussmann réalisé à l’occasion de son admission, il présente au spectateur la partition d’un canon en forme d’énigme.
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