L'Affaire Thomas Crown -The Thomas Crown Affair - est un film américain réalisé par Norman Jewison, présenté en 1968.
1968 : la remise en cause de la société de consommation, la révolution culturelle en marche, la libération de la femme s’amplifie, la beat-génération prône les retours à la nature et à la vie simple. On pourrait rajouter le Printemps de Prague.
Les deux personnages principaux: Thomas Crown (Steve McQueen), un financier millionnaire de Boston au style de vie polo-club; Vicki Anderson (Faye Dunaway), une détective privée au look BCBG Longchamp. Le personnage masculin a décidé, autant pour tromper l'ennui que par goût du risque, d'organiser sans y participer le braquage d'une banque. Le personnage féminin est engagé par une compagnie d'assurance pour enquêter sur place.
On peut se poser la question: "Sommes-nous en présence des protagonistes idéaux pour coller aux grands thèmes de société de l’époque ?". Un dilettante du monde de la finance à la vie de luxe et une teigneuse au glamour atypique acoquinée à l'univers des grandes compagnies d’assurances évoluant sur une bande son de Michel Legrand. Une association qui a de quoi faire tache dans un rassemblement hippie. Et pourtant... et pourtant... derrière le jeu machiavélique de qui perd gagne mondain qui s’engage rapidement entre ces deux gravures de mode, les thèmes évoqués transparaissent. De nos jours, ils sont curieusement revenus au devant de la scène. Le film est daté mais y puise une bonne part de son cachet. Le duo de charme ravageur Steve McQueen et Faye Dunaway, excusez du peu, a contribué fortement au succès de cette "Love affair" qui traverse paradoxalement les années sans vieillir.
Un film qui nous fait découvrir ou redécouvrir que l’intelligence est un puissant aphrodisiaque dans une relation amoureuse.
A signaler:- Une nouveauté appelée split screen (grand écran divisé en plusieurs écrans plus petits) est utilisée dans ce film pour la première fois. Ce procédé permet de montrer plusieurs actions simultanément.
- Un des plus longs baisers de l'histoire du cinéma : 55 secondes sans interruption, il faut du souffle…
- Par pure charité chrétienne, je ne signalerai que furtivement qu'un remake a été tourné en 1999.
Suite à réclamation:
à Mlle Myosotis
1968 : la remise en cause de la société de consommation, la révolution culturelle en marche, la libération de la femme s’amplifie, la beat-génération prône les retours à la nature et à la vie simple. On pourrait rajouter le Printemps de Prague.
Les deux personnages principaux: Thomas Crown (Steve McQueen), un financier millionnaire de Boston au style de vie polo-club; Vicki Anderson (Faye Dunaway), une détective privée au look BCBG Longchamp. Le personnage masculin a décidé, autant pour tromper l'ennui que par goût du risque, d'organiser sans y participer le braquage d'une banque. Le personnage féminin est engagé par une compagnie d'assurance pour enquêter sur place.
On peut se poser la question: "Sommes-nous en présence des protagonistes idéaux pour coller aux grands thèmes de société de l’époque ?". Un dilettante du monde de la finance à la vie de luxe et une teigneuse au glamour atypique acoquinée à l'univers des grandes compagnies d’assurances évoluant sur une bande son de Michel Legrand. Une association qui a de quoi faire tache dans un rassemblement hippie. Et pourtant... et pourtant... derrière le jeu machiavélique de qui perd gagne mondain qui s’engage rapidement entre ces deux gravures de mode, les thèmes évoqués transparaissent. De nos jours, ils sont curieusement revenus au devant de la scène. Le film est daté mais y puise une bonne part de son cachet. Le duo de charme ravageur Steve McQueen et Faye Dunaway, excusez du peu, a contribué fortement au succès de cette "Love affair" qui traverse paradoxalement les années sans vieillir.
Un film qui nous fait découvrir ou redécouvrir que l’intelligence est un puissant aphrodisiaque dans une relation amoureuse.
A signaler:- Une nouveauté appelée split screen (grand écran divisé en plusieurs écrans plus petits) est utilisée dans ce film pour la première fois. Ce procédé permet de montrer plusieurs actions simultanément.
- Un des plus longs baisers de l'histoire du cinéma : 55 secondes sans interruption, il faut du souffle…
- Par pure charité chrétienne, je ne signalerai que furtivement qu'un remake a été tourné en 1999.
Suite à réclamation:
à Mlle Myosotis
Cette fois-ci, tu aurais pu me dédicacer le billet…. Tu sais très bien que je suis totalement fan de ce film!
RépondreSupprimerSeule remarque : ils n’étaient pas obligés de nous foutre encore une histoire de gus et de bonne femme là dedans. Les avions, la Jaguar, le polo et les braquages de banques suffisaient amplement. Bon, moi je dis ça mais… Like a circle in a spiral, Like a wheel within a wheel, Never ending or beginning, On an ever spinning reel, Like a snowball down a mountain, Or a carnival balloon…
< tatatitata
Mlle Myososotis fan de The Thomas Crown Affair (version 1968, BIEN entendu…)
Et voilà, je me suis encore quichée sur le lien ...
RépondreSupprimerBon, je file ...
Mlle Myosotis> commentaires où l'on découvre que ">" aurait du être privilégié à "<" et que Rolls-Royce n'est pas ta marque de voiture préférée. J'imagine que tu aurais souhaité plutôt une histoire d'amour entre deux Haflingers dans le scénario. La partie d'échec aurait été cependant assez complexe à réaliser, ainsi que la séquence en planeur :)
RépondreSupprimerCharité bien ordonnée commençant par soi-même, en tournant de 90° dans le sens horaire le "<", le "du" de "aurait du" serait plus seyant avec un chapeau de cette forme.
RépondreSupprimerHere I am again!
RépondreSupprimertututu
Paps> J'aime l'idée du Haflinger en planeur. C'est tout à fait brillant!)