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lundi 25 octobre 2010

Tous des machos




Il va sans dire que je désapprouve au plus haut point toutes les citations de ces personnages célèbres, machos impénitents, à part la dernière, celle d’une femme qui s’offre un droit de réponse. Bien entendu, ce billet ne se veut qu’un triste constat, mais, ô combien édifiant…


" Le misogyne ne méprise pas les femmes. Le misogyne n'aime pas la féminité. Chez la femme, l'adorateur vénère la féminité, alors que le misogyne donne toujours la préférence à la femme sur la féminité."


Milan Kundera - Le livre du rire et de l'oubli -


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"Quel besoin de se venger d’une femme ? La nature s’en charge ; il n’y a qu’à attendre." - Aurélien Scholl -

"Les femmes se prennent comme les lapins… par les oreilles." -
Victor Hugo -

"Les hommes intelligents ne peuvent être de bons maris, pour la bonne raison qu’ils ne se marient pas." -
Henry de Montherlant -

"La femme est naturelle, c'est-à-dire abominable." -
Charles Baudelaire -

"Le seul secret que gardent les femmes, c’est celui qu’elles ignorent." -
Sénèque -

"La femme : un chameau que Dieu nous donne pour traverser le désert." -
Mahomet -

"La femme parle à un homme, en regarde un autre, et pense à un troisième." -
Bhartrihari -

"Il y a mille inventions pour faire parler les femmes, mais pas une seule pour les faire taire." -
Guillaume Bouchet -

"C’est le rôle des femmes de fuir devant les hommes lors même qu’elles ont le dessein de se faire attraper." -
Montaigne -

"Femme qui dort ne fait mal à personne." -
Claude Mermet -

"La femme est comme une ville :
Quand la prise en est si facile,
Elle est difficile à garder." -
Jean Bertaut -

"Il est quelquefois agréable à un mari d’avoir une femme jalouse : il entend toujours parler de ce qu’il aime." -
La Rochefoucauld -

"Il vaut mieux être marié qu’être mort." -
Molière -

"Le style a un sexe et on reconnaît les femmes à une phrase." -
Pierre Marivaux -

"Les Français ne parlent presque jamais de leurs femmes ; c’est qu’ils ont peur d’en parler devant des gens qui les connaissent mieux qu’eux." -
Montesquieu -

"La femme coquette est l’agrément des autres et le mal de qui la possède." - Voltaire -

"Les femmes ressemblent aux girouettes, elles se fixent quand elles se rouillent." -Voltaire -

"Les femmes sont comme les côtelettes, plus on les bat, plus elles sont tendres." -
Frédéric II -

"Il est des femmes comme des prêtres appartenant à des religions différentes : elles se haïssent, mais se protègent." -
Denis Diderot -

"Les cigales sont bienheureuses d’avoir des femmes muettes." -
Claude-Adrien Helvétius -

"Certaines femmes ne deviennent spirituelles qu’en vieillissant ; on dirait qu’alors elles travaillent à se faire écouter pour empêcher qu’on les regarde." -
Jacob Bibliophile -

"Les femmes pardonnent parfois à celui qui brusque l’occasion, jamais à celui qui la manque." -
Talleyrand -

"Les femmes ressemblent aux maisons espagnoles, qui ont beaucoup de portes et peu de fenêtres. Il est plus facile d’y pénétrer que d’y voir clair." -
Jean Paul Richter -

"Dieu, dans sa divine prévoyance, n’a pas donné de barbe aux femmes parce qu’elles n’auraient pas pu se taire quand on les eût rasées." -
Alexandre Dumas -

"Rien n'est plus rare qu'une femme qui a tort et n'est pas de mauvais caractère." - Jules de Goncourt -

"Si tu veux connaître les défauts d’une femme, adresse-toi à sa meilleure amie." -
Jules Barbey d’Aurevilly -

"C’est à bon droit que l’île d’Ithaque est restée célèbre : une femme y fut fidèle." -
Stahl -

"C’est souvent la femme qui nous inspire les grandes choses qu’elle nous empêche d’accomplir." -
Alexandre Dumas Fils -

"Aux yeux des femmes, le plus joli causeur est celui qui les écoute." -
Edmond About -

"La bourse ou la vie, le voleur vous laisse le choix. La femme exige les deux." -
Samuel Butler -

"Une femme peut dire la vérité, mais c’est toujours quand elle prépare un alibi pour un prochain mensonge." -
Henry Becque -

"Que de femmes sont ridicules que parce qu’elles se donnent l’air de refuser ce qu’on ne leur demandait pas." -
Edouard Depret -

"Celui qui réussit avec les femmes est celui qui sait s’en passer." -
Ambrose Bierce -

"Les femmes sont faites pour être aimées, non pour être comprises."
"Les célibataires aisés devraient être lourdement imposés. Il n’est pas juste que certains hommes soient plus heureux que les autres."
"Les femmes deviennent comme leur mère, c’est leur malheur."
-
Oscar Wilde -

"On compare souvent le mariage à une loterie. C’est une erreur, à la loterie, on peut parfois gagner." -
Georges Bernard Shaw -

"Je veux bien être embêté par les femmes, mais pas tout le temps par la même." -
Alfred Campus -

"Je ne crois pas beaucoup à la loi de la pesanteur, il est en effet plus facile de lever une femme que de la laisser tomber." -
Georges Courteline -

"Le mariage est l’art difficile, pour deux personnes, de vivre ensemble aussi heureuses qu’elles auraient vécu, seules, chacune de leur côté." -
Georges Feydau -

"Il y a dans l’adultère une minute exquise : celle où on commence à préférer le mari à la femme." -
Albert Guinon -

"Il y a deux ans que je n’ai pas parlé à ma femme, c’était pour ne pas l’interrompre."
"La femme est un roseau dépensant."
-
Jules Renard -

"Les femmes ne sont guère changeantes ; elles restent elles-mêmes jusque dans leurs contradictions." -
Henri De Régnier -

"Ne rentrez jamais chez vous à l’improviste. Si votre femme n’est pas seule, vous l’ennuierez, et si elle est seule, c’est vous qui vous ennuierez."
"Quand une femme vous donne rendez-vous, elle ne sait jamais si elle consentira ou si elle ne consentira pas ; c’est même pour le savoir qu’elle donne le rendez-vous."
-
Tristan Bernard -

"Souvent les femmes ne nous plaisent qu’à cause du contrepoids d’hommes à qui nous devons les disputer." - Marcel Proust -

"Dieu créa l’homme et, ne le trouvant pas assez seul, il lui donna une compagne pour mieux lui faire sentir sa solitude." -
Paul Valéry -

"L’avantage d’être célibataire, c’est que lorsqu’on se trouve devant une très jolie femme, on n’a pas à se chagriner d’en avoir une laide chez soi." -
Paul Léautaud -

"Si vous voulez qu’une femme écoute ce que vous lui dites, dites-le à une autre." -
Marquis Robert de Flers -

"Livre prêté, jamais rendu ; femme prêtée, toujours rendue." -
Charles Régismanset -

"Il y a au moins un point sur lequel hommes et femmes sont d’accord : ils ont aussi peu confiance les uns que les autres dans les femmes." -
Henri-Louis Mencken -

"Les femmes croient sincèrement qu’elles s’habillent pour nous. Mais la vérité, c’est qu’elles s’habillent pour s’étonner réciproquement." -
Francis de Miomandre -

A une dame très laide, Groucho Marx déclara : « Je n’oublie jamais un visage, mais pour le vôtre, je ferai une exception. » -
Groucho Marx -

"Il y a un mariage qui rend un homme heureux : celui de sa fille." -
Marcel Achard -

"Il y a des femmes que l’on n’écoute que d’un œil."
"Il se mit à manquer de respect aux femmes : à ne plus se retourner sur leur passage."
-
Gilbert Cesbron -

"Le silence est la seule chose en or que les femmes détestent." -
Pierre Daninos -

- Quel décolleté, Madame ! Quel décolleté, Madame !
- Pourquoi le dites-vous deux fois ?
- C’est l’écho !

" Ma femme est sans défense : heureusement pour elle, on la confondrait avec un éléphant."

" Tant d'hommes perdent leur temps à demander à leur femme de changer, alors qu'il est plus rapide de changer de femme? "
-
Pierre Doris -

"Il est faux que les femmes frigides vivent plus longtemps que les autres. Simplement, le temps leur semble plus long." -
François Cavanna -

"Les longues fiançailles, c’est toujours autant de gagné sur la vie conjugale !"
"L’homme marié trouve dans le lit conjugal ce qu’il ne trouverait dans le lit d’aucune autre femme : la sienne." -
Noctuel -

"Les amours impossibles : elle est impénétrable, il est inébranlable." -
Roland Bacri -

"Les hommes adorent les connes, c’est pour ça qu’ils ont tout fait au cours des siècles pour qu’elles le restent." -
Georges Wolinski -

"En fait, en l’état actuel de nos connaissances, rien ne permet de confirmer la présence d’une âme chez la femme." -
Pierre Desproges -

"Toutes les femmes sont idiotes, sauf celles qui le savent." -
Inconnu -

"Si les femmes n’avaient que les défauts que les hommes leur prêtent, elles seraient bien prés de la perfection." -
Louise de Vilmorin -

lundi 18 octobre 2010

Le Tulipier de Virginie





Nom botanique : Lirodendron tulipifera, appartient à la famille des Magnoliacées.

Description : grand arbre pouvant dépasser les 60 m de hauteur. Feuilles alternes trilobées à sinus peu profonds rendant l’arbre parfaitement reconnaissable dans nos parcs lorsque celles-ci sont présentes. Long pétiole. Les fleurs sont odorantes, blanches ou jaune paille avec des reflets verdâtres. Au moment de la floraison, définitivement impossible de passer à coté de l’arbre sans le reconnaitre. Les 3 sépales et 6 pétales de sa fleur rappellent la tulipe, et, bien entendu, expliquent sa dénomination. Les fruits sont groupés en cônes aigus. L’écorce de l’arbre est grise et se fissure en crêtes chez les vieux sujets.

Biologie et acclimatation : espèce qui croît rapidement dans les sols fertiles mais supporte mal les terrains secs ou trop acides. Préfère les régions de plaines au climat doux. Longévité d’environ 500 ans. Multiplication par semis.

Intérêt : arbres de parcs ou d’alignement. Feuillage printanier et automnal attractif. Bois jaune clair à grain fin, utilisé en construction navale, en ébénisterie et en lutherie. Ce bois résistant était autrefois utilisé par les Indiens d’Amérique du Nord pour construire des canoës. Il est commercialisé sous le nom de White Wood (Bois Blanc).

Substances médicinales : succédané du quinquina extrait de l’écorce.

vendredi 8 octobre 2010

Le spectacle absolu


A la recherche de disques Blu-Ray pour donner la becquée à mon nouveau lecteur et histoire de tomber en pâmoison devant des d'images haute-définition tout en me poussant à me servir de mes anciens DVD comme combustible alternatif au charbon de bois pour mes barbecues, profitant d’une promotion racoleuse, "3 Blu-ray Discs pour 30 euros", j’avais inclus, dans ce que j’imaginais mon tiercé gagnant, « le film catastrophe le plus original qui nous ait été donné de voir depuis longtemps ». C'était marqué sur la pochette. Je m'en léchais les babines d'avance, ma serviette nouée autour du cou.

Film américain. Je m’attendais tout de même à quelques clichés irritants dont les grosses productions américaines ont le secret. Des héros plus-héroïques-tu-meurs, des assauts loufoques et parfaitement irraisonnés contre des monstres curieusement indestructibles malgré les mitraillettes Hi-Tech aux magasins inépuisables que tout citoyen des USA qui se respecte embarque dans son sac à main au-cas-où, des bimbos à la pelle - pour faire douter des statistiques pointant le fait que beaucoup d'américaines sont obèses - à extraire des décombres de tours venant de s’effondrer sur leur brushing sans pour autant exploser leurs prothèses mammaires en silicone ni entamer une once de leurs maquillages de combat, des poursuites effrénées à bord de véhicules d’outre-Atlantique dont la robustesse n'est plus à vanter - rien à voir, bien entendu, avec nos petites chiottes françaises - capables de cascades monstrueuses les délestant à peine d’un rétroviseur accessoire mais n’endommageant jamais leur tenue de route, l’intervention copieuse de la plus valeureuse armée du monde et de ses engins et armes de pointe aux gadgets outrageusement destructeurs que tout infâme dictateur de république bananière souhaite se voir offrir en cadeau d'anniversaire dans son jacuzzi bourré jusqu’à la gueule de filles nues, et maintes séquences saupoudrées d'arrière-plans de bannière étoilée claquant continument au vent, chaque fois que la justice triomphe au décours des carnages, que Dieu confirme qu’il a choisi le bon camp et nous « bless us », que les saintes vertus de la famille sont sauves au point de nous faire péter invariablement une larme au coin de l'œil, ou que les Yankees marquent un panier à trois points. Tout cela, et c’était le but principal recherché, sans le moindre pixel n’omettant de frétiller à l’unisson avec tous ses joyeux compères en extase sur mon écran plat.

Pas de générique. Pourquoi pas? Une image pourrie de caméscope des années 80 aux images tremblotantes, une succession de plans ne pouvant que donner illico le vertige à l’astronaute le plus chevronné. Un coup je vois des pieds, un coup le plafond, un coup les poils des jambes d’une adolescente attardée et donc hirsute à la fois, un coup le pif truffé de comédons du caméraman de service désigné d'office. Tout plan séquence dépassant la seconde est formellement proscrit. Ah, oui... c’est un coup de génie du réalisateur qui démarre son film par un rush de fête entre copains branchés qui vont mettre les meilleures scènes de cul et de beuverie sur le net. Après, le film normal va démarrer, c'est sûr...

... bein, non ! Quatre-vingt-cinq minutes de reality show déglingué au scénario faisant la nique à toute la série des Rambo réunis, sans pour autant voir les pectoraux de Loana dans la piscine. Des monstres tout pourris, rapatriés probablement de Jurassic Parc pour visiter Manhattan (les monstres hideux et agressifs, les envahisseurs de l'espace de tout poil, les cataclysmes en tout genre ne s'abattent que sur Manhattan, ou parfois la Californie. Le reste du monde, ils s'en tamponnent le coquillard), des cancrelats maous dans les couloirs du métro et Johnny Hallyday en cage à Medrano, un bordel de caméscope indestructible, malgré les bombardements hallucinants de l’aviation américaine sur sa propre population, et un super monstre, le boss de fin de niveau, impossible à cramer. Le héros est filmé tout du long par son copain abruti et suicidaire qui ne lâchera pas une seule seconde son engin démoniaque, même pour aller pisser, et témoigner à l'aide de sa vidéo que son pote a des testicules de la taille de pamplemousses en rut, et n'a jamais renoncé à voler au secours de sa chigneuse adorée qui s’est pourtant honteusement envoyée en l’air avec un autre avant de se faire embrocher par une ferraille de l’armature du bâtiment en ruine d'où l’on finit par l’extraire en la tirant bien tous ensemble pour éviter de trop la faire hurler quand le morceau de métal quitte son ventricule gauche…

Enfin, cerise sur le baeckeoffe, un happy-end frustrant: tout le monde meurt à la fin, parfait, mais le caméscope continue de tourner.

M’enfin, si malgré tout cela, vous voulez toujours acheter « Cloverfield », pour ne pas le citer, j’espère ne pas vous avoir découragé. Procurez-vous tout de même, par souci d’économie, la version VHS. L'image doit être meilleure.

Plus jamais, jamais, je n’achèterai un film sans avoir lu toutes les mauvaises critiques.

Note: je revends à un prix très attractif le Blu-Ray Disc n'ayant servi qu'une fois de trop à sa lecture.

Note N°2: restons positif. Il m'a été donné (mais là, je n'ai rien acheté) de regarder dernièrement et stoïquement le film lancé à grands renforts de matraquage médiatique "2012". Il mérite incontestablement la palme du film du siècle le plus affligeant dans le genre évoqué.