samedi 24 janvier 2009

Semi-brève de comptoir

Quelques passages peu châtiés ou aux connotations xénophobes. Mais cette histoire que l'on m'a adressée m'a fait rire. Et comme il est urgent de savoir rire de tout dans notre société hypocrite ou le politiquement correct tourne à la nausée, je ne résiste pas à la mettre en ligne.

L'institutrice présente à la classe un nouvel élève arrivant du Japon: Sakiro Suzuki. Bon, voyons qui maîtrise l'histoire de la culture franco-américaine. Qui a dit "Donnez-moi la liberté ou la mort." ?
Pas un murmure dans la salle. Suzuki lève la main :"Patrick Henry, en 1775 à Philadelphie."
L'institutrice: "Très bien Suzuki! Et qui a dit: L'État est le peuple, le peuple ne peut pas sombrer." ?
Seul, Suzuki lève la main à nouveau: "Abraham Lincoln, en 1863 à Washington."
- Excellent, Suzuki! Maintenant, qui a dit: Je vous ai compris?
Suzuki, encore et toujours:"Charles De Gaulle."
L'institutrice s'adresse à la classe: "Honte à vous! Suzuki est japonais et il connait l'histoire française et américaine mieux que vous!"
On entend alors une petite voix au fond de la classe: "Allez vous faire f..., c... de Japonais !"
- Qui a dit ça ? S'insurge l'institutrice.
Suzuki lève la main et, sans attendre, dit: " Le Général Mc Arthur en 1942, au Canal de Panama et Lee lacocca en 1982, lors de l'assemblée générale de General Motors.
Dans la classe plongée dans le silence, on entend un discret: " Y'm'fait vomir..."
L'institutrice hurle: "Qui a dit ça ?"
Et Suzuki répond: "George Bush Senior au premier Ministre Tanaka pendant un dîner officiel à Tokyo en 1991.
Un des élèves se lève alors et crie: "Tu me pompes!"
Et Suzuki, sans sourciller: "Bill Clinton à Monica Lewinsky, 1997 dans la salle ovale de la Maison Blanche, à Washington."
Un autre élève encouragé par l'escalade verbale, lui hurle alors: "Suzuki de merde !"
Et Suzuki: " Valentino Rossi, lors du Grand Prix de Moto en Afrique du Sud en 2002..."
La salle tombe littéralement dans l'hystérie, l'institutrice perd pied. La porte s'ouvre et le directeur de l'école apparaît: "Je n'ai encore jamais vu un bordel pareil! "

Et Suzuki: " Martine Aubry en arrivant à la tête du Parti Socialiste, en 2008..."

Et pour renvoyer droite et gauche aux vestiaires sur un score de parité, une dernière "carabistouille" politicienne d'un correspondant:



6 commentaires:

  1. Il me semblait qu'on me l'avait déja attribuée...

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  2. GS> Commentaire sibyllin me laissant à penser que nous aurions le même fournisseur?

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  3. Très drôle :-)

    et rire ça fait du bien!

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  4. Celeste> Ouf! Nous sommes au moins deux sur ce blog. En plus, notre élève japonais est probablement un pince sans rire...

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  5. J'ai ri aussi, mais le japonais c'est sans risque! La même blague avec le petit Moshe jouant au quizz avec des saillies sanglantes attribuées à des sionistes, heureusement, c'est impossible...

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  6. Cyclomal> Je perçois une forme d'interrogation sous-jacente à ton commentaire. Un grand nombre d'humoristes des décennies antérieures seraient interdits d'antenne et à la barre des tribunaux de nos jours. C'est ça? Probablement et cela va dans le sens de mon incipit: dangereux de nos jours de rire de tout. Moi qui de façon étrange n'avait jamais fait de différence entre races, peuples, ethnies et tout ce que l'on veut, en viendrait presque, si j'avais encore l'age d'être facilement influençable, à me poser des questions sur mon sens archaïque de la tolérance. Ainsi, certains traîtres en profitent, connaissant mon ascendance paternelle italienne, pour m'envoyer des blagues sur les ritals. Je dois être anormal: ça me fait rire quand elles sont bonnes!

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