Je restai un temps sur ma faim avant de comprendre qu’il avait parfaitement résumé un grand travers humain: la question obsessionnelle qui tente de rassurer: «Est-ce que vous m’aimez ? Et sinon, quelle faute ai-je donc bien pu commettre? »
Le roman moderne y puise une bonne partie de sa matière. Choderlos de Laclos et ses «Liaisons dangereuses» avait exploré l’art du libertinage et ses dérives. Stendhal, le précurseur du roman moderne, les eaux tempétueuses de la Passion amoureuse. Ses chroniques italiennes et ses promenades dans Rome ont-elles ouvert la porte aux "espagnolades" de Woody Allen? «Chambre avec vue», d’Edward Morgan Foster avait servi de base au splendide film éponyme de James Ivory traitant parfaitement du sujet: quand le puritanisme anglo-saxon perd pied en bordure de Méditerranée, les yeux trop clairs éblouis par des lumières trop vives. Le film en question se déroule en Toscane, mais en Italie, la mer n'est jamais bien loin...
*Dans «Vicky Cristina Barcelona», il faut attendre le milieu du film pour que déboule l’incendiaire Penelope Cruz éclipsant illico la concurrence et nettoyant prestement les oreilles et les yeux de ses rivales du reliquat cailleboté victorien laissé par leurs dernières tétées. Les cow-girls qui croyaient maîtriser leurs pulsions amoureuses, aidées par de solides références apportées par Walt Disney et les grandes séries américaines, sombrent corps et biens dans l'aventure. Retour au pays, tourneboulées par le coup de tabac, de nos deux femmes "modernes".
Et à part ça, ça va ?
RépondreSupprimerAmi attentionné> Oui,bien. Merci de prendre de mes nouvelles. Le prix du billet de cinéma était raisonnable, personne ne mangeait des cornflakes derrière moi et j'avais de la place pour étendre mes jambes.
RépondreSupprimer