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lundi 27 octobre 2008

Isola Bella


Avant que ma région ne s'enfonce au creux des brumes automnales, une carte postale ensoleillée du pays de mes ancêtres paternels italiens. Un point de vue sur le Lac Majeur à partir des Jardins du Palais d' Isola Bella, une des îles Borromée. Pas de référence sur l'auteur.
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vendredi 24 octobre 2008

L'écran plat du geek qui a la dalle


Faut savoir vivre avec son siècle, que non! Le poste de télévision de 2 tonnes avec son tube cathodique bombé et ses coins ronds offrant une image en noir et blanc avec ses jolis parasites brillants dus, en partie, à la fourchette à escargots que vous avez enfichée dans la prise d’antenne à l'arrière, a vécu. En bon «geek», vous auriez du faire l’acquisition du premier téléviseur plasma proposé en 1999 pour une bouchée de pain de moins de 10.000 euros actuels, à l'époque, on comptait encore en francs. Ce produit, excellent consommateur d’énergie, a la vertu sympathique d’être sensible au "burning" (brûlures d’écran laissées par des images fixes, style logo des chaînes). Les techniques de fabrication industrielle extrêmement complexes passent à la casse un pourcentage non négligeable de dalles défectueuses et expliquent la baisse lente de leurs prix de vente. Ensuite, révisant votre choix, vous auriez du foncer sur les premiers téléviseurs LCD, tout aussi couteux au départ que les précédents, vous proposant une image pâlotte correctement visible si vous vous placiez face à l’écran... dans le noir total. Bon... un peu de patience, les prix vont baisser, les indices de luminosité progresser et les angles de vision devenir acceptables. On se lance alors, maintenant? Coup dur, arrivée de la TNT en France. Les anciens téléviseurs LCD ne possédaient pas de décodeurs TNT intégrés: "Ouf, bien fait d’attendre!".


 Les directives actuelles imposent désormais la vente de téléviseurs équipés de décodeurs MPEG2. Comme quoi, la patience a du bon, surtout quand on sait le temps qu’il a fallu pour que la TNT débarque dans certains départements, «because» discussions serrées pour l'attribution des fréquences d’émission avec nos voisins. Parfait, la TNT est chez vous, le progrès avec! Succès commercial de la TNT et premières expérimentations d’émissions sur les satellites en haute définition. Fallait acheter, bien entendu, un téléviseur HD. Oui mais Ready ou Full. Proposant le 1080i (interlace = entrelacé) ou le 1080p (progressive scan = balayage progressif) en 1080 lignes. Non malheureux, HD Full, c’est mieux: "Ah bon! Banco alors?". Pendant ce temps, bagarre sur les standards haute définition et bataille entre Blu-ray et HD-DVD. On va attendre encore un peu que tout cela se décante... Un an après, on peut y aller, on casse sa tirelire.



 Oui, mais, avez-vous pensé à la connectique arrière (ou en façade d’ailleurs)? Combien de prises HDMI, VGA, S-vidéo, péritel, Y.cb/pb.cr/pr, DVI et RCA? Hein! C’est quoi tous ces standards «zarbis» pour lesquels on ne voit pas de différences flagrantes sur son écran. Il semble bien que la norme HDMI se généralise sur la plupart des beaux appareils du commerce qu’on va brancher sur son téléviseur. Alors, franchissez le Rubicon : «Alea jacta est !», foncez sur l’affaire du mois. A la fin de l’année 2008, mise en place progressive de chaînes TNT haute définition en natif en France. Les téléviseurs vendus jusqu’ici n’avaient pas l’obligation de proposer des décodeurs TNT-MPEG4, nécessaires à la réception. Les constructeurs ne se sont pas privés de ne pas les inclure! Faudra acheter un décodeur externe de plus de 200 euros pour recevoir les chaînes en haute définition, ou pour le Geek, un nouveau téléviseur! Excellent pour la vente ces avancées à petits pas des technologies de télévision. Rien à envier à l'informatique.
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Tous ces rebondissements font que ceux qui ont décidé d'attendre la fin 2011 et l'arrêt des émissions hertziennes en analogique pour changer leur téléviseur, n'ont pas fait un trop mauvais calcul: conserver son bon tube cathodique, moins gourmand en énergie et offrant une image lumineuse, contrastée, respectant les noirs. Je ne parle pas de racisme, mais du rendu correct de l’absence théorique de couleur qu’est le noir sur votre écran. Pour être juste, les images HD, ça change un peu de celles du téléviseur «Radiola» noir et blanc avec la fourchette qui sert d'antenne...


N.B: j'ai fait l'impasse sur le format 16:9 et ses images offrant des formes gracieuses aux présentatrices de la météo qu'on finit, par lassitude, à ne plus passer en mode zoom, surtout les téléspectateurs de extrême Nord et Sud de la France ne voyant plus alors figurer leurs villes à l'écran. L'écran cathodique reste toujours le moins gourmand en énergie: peu de gens sont au courant (électrique bien sûr...).

Ajout: dernier coup de commerce douteux en vogue, les téléviseurs à LED


dimanche 12 octobre 2008

Das deutsche Kino ist nicht kaputt !



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Non, je ne fais pas l’impasse sur le cinéma de Rainer Werner Fassbinder mort en 1982, ni celui de Wim Wenders avec leurs belles éclaircies des dernières décennies, mais, plus récemment à intervalle réduit, le cinéma allemand nous a offert deux pépites extraites du même filon: l’ancienne DDR, la mal nommée «République Démocratique d’Allemagne».
*Wolfgang Becker - « Good Bye, Lenin ! » - 2003 -
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L’histoire:

Le 7 octobre 1989, Christiane doit assister aux célébrations du 40e anniversaire de la RDA. Elle est sur le trajet contrainte de s'arrêter, à cause d’une manifestation à laquelle participe son fils Alex. Elle voit les policiers réprimer la manifestation et arrêter avec violence son enfant. Elle s'évanouit et tombe dans le coma. Quelques semaines plus tard, le Mur de Berlin tombe et les deux jeunes gens s'intègrent dans la vie occidentale. En juin 1990, leur mère se réveille. Le médecin conseille à Alex de tout mettre en œuvre pour éviter la rechute que causerait un choc trop important. Ceci conduit Alex et sa sœurAriane à cacher à Christiane les changements politiques qui ont eu lieu. Ils réaménagent l'appartement familial comme avant, cachent toutes les améliorations technologiques et les nouvelles mentalités, retrouvent les marques des produits d'avant. Ils y parviennent plutôt bien avec l'aide de voisins et d’amis.
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Ce film extrêmement touchant qui oscille entre humour et tendresse est une ode à la tolérance, au respect des hommes et des femmes qui, emportés malgré eux par des courants idéologiques qui les dépassaient, n’en ont pas tous perdu, loin s'en faut, leur capacité à conserver une profonde humanité.
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Florian Henckel von Donersmarck - « La vie des autres » - 2007 -

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L’histoire:

En 1984 à Berlin-Est, Gerd Wiesler (HGW XX/7), capitaine de la Stasi, se voit confier la surveillance du dramaturge Georg Dreyman, sans se douter au départ qu'il s'agit d'une intrigue orchestrée par le ministre est-allemand de la culture Bruno Hempf qui, amoureux de son amie, l'actrice Christa-Maria Sieland, souhaite faire disparaître l'écrivain qui vit avec elle. Le lieutenant-colonel Grubitz espère, quant à lui, tirer de cette mission un bénéfice pour sa carrière.
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Chacun peut extraire de ce film habile et déroutant un message. Une condamnation implacable des régimes totalitaires et de leurs méthodes d’investigations qui violent sans vergogne l’intimité des individus avec un profond mépris : «Z» et «L’aveu» de Costa Gavras l’avaient déjà fait bien avant, pour exemple. Un tableau cynique des « intelligentsias » des ex républiques soviétiques socialistes : «Soleil trompeur» de Nikita Mikhalkov est un film magnifique sur le sujet de 1994. Des illustrations variées de la bassesse humaine ou de l’opportunisme à la base de collaborations, de traîtrises et de dénonciations calomnieuses : «93 rue Lauriston» de Denys Granier-Deferre en a fait, il ya peu, un catalogue éloquent. J’y vois surtout une magnifique démonstration que l’accès à la culture est à la base de la chute de toutes les dictatures qui, le sachant d’ailleurs, pour s’imposer, commencent à enfermer les artistes et à brûler les livres.
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HGW XX/7 «passe peu à peu à l’ouest» devant ses écrans de surveillance, son casque d’écoute sur les oreilles. Il s’attache progressivement à un monde qu’il ne connaissait pas. Ses yeux se décillent et ses oreilles s’ouvrent à des idées qui libèrent sa sensibilité et sa curiosité dévoyées par sa fonction. Il devient alors le protecteur caché d’un microcosme en résistance qu’il était sensé combattre : la beauté d’un acte gratuit. Le philosophe nous affirme que l’acte totalement gratuit n’existe pas. Bof, peut-être, mais il est clair que certains rapportent moins que d’autres. L’ancien capitaine de la Stasi devenu distributeur de prospectus publicitaires y aurait plutôt perdu dans l’affaire, hors l’honneur.
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jeudi 9 octobre 2008

Brothers In Arms


"Les Petites Canailles - The Little Rascals " Mon ancienne maison en haut à droite.

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Les amitiés nouées dans l’enfance sont les plus riches en charges émotionnelles. Ainsi, chez les personnes âgées, quand la mémoire vacille, ce sont les souvenirs anciens qui résistent le mieux à la débâcle. Je suis né et ai vécu jusqu’à l’âge de neuf ans dans un gros village du Nord de la Meurthe et Moselle. Mon territoire de jeu se trouvait en lisière de campagne. Je pense que les enfants qui n’ont pas eu l’opportunité de vivre un temps au contact de la nature, ont été privés d’une abondante source de sensations participant à leur équilibre.

Mon copain d’enfance, c’était "le Gérard". J’insiste sur l’article défini utilisé "improprement" à l’époque avec les noms "propres" dans le parler lorrain. On disait aussi cornets pour les sachets d’emballage, verrines pour les pots à confitures, patins à la place de chaussons. Les pièces d’habitation lumineuses étaient dites clarteuses. Le mamaillou était, soit un bricoleur avisé, soit un homme vivant de combines et de magouilles. Le haltata, un excité, un évaltonné ou un irresponsable exalté. Bon, je ne vais pas passer en revue le dictionnaire du français régional de Lorraine. La plupart des expressions étaient déjà dans mon enfance en voie de disparition. Je ne cite que celles que j’ai entendues un temps.

Le Gérard B. était donc mon compagnon de route, celui aux cotés duquel j’ai accompli mes plus hauts-faits d’arme. La descente du coteau en luge à fond la gomme, sauvée de justesse par un crash contre le grand saule avant de plonger droit dans l’Iron, le ruisseau local, au plus froid de l’hiver. L’incendie des buissons de la "petite cote" avec des «pétards pirates» entraînant l’arrivée des pompiers, quelques jours avant le Quatorze Juillet. L’escalade du plus haut mirabellier du quartier se soldant par un appel au secours du chef de cordée pour qu’un adulte vienne l'aider à redescendre. Le franchissement héroïque à vélo, jambes en l’air, en cascadeur des temps modernes, du secteur aux orties au mileu duquel je me suis crouté lamentablement. Cuisant souvenir pour mon épiderme. Numéro un du hit-parade, grand souvenir pour ma mère avant tout, notre escapade de plusieurs kilomètres à l’âge de trois ans durant laquelle j’avais abandonné ma bicyclette en bordure de ruisseau avant de traverser le «petit bois» (on y trouvait encore des violettes qui sentaient la violette) et me rendre avec mon copain à la «Pétrole-Essence». Ce lieu magnétique était truffé de traquenards et de chausse-trapes pour des enfants de cet âge. Ce qui nous avait attirés ici, c'était les carcasses de véhicules américains de la dernière guerre qui y étaient encore entreposées. Ma mère, furibonde et aux cent coups, nous avait retrouvés aux commandes d’une Jeep. Ma conduite sans permis avait été verbalisée par une raclée monumentale.

L’anecdote que je veux narrer, se déroule une année plus tard. Elle est plus anodine, mais arrive encore à me faire rire quand je l'évoque. Nous sommes au cœur de l’été, le souper est en préparation. Ma mère a toujours vécu dans l’angoisse de manquer de pain pour nos repas familiaux. L’âge n’a rien arrangé d’ailleurs. A chacun ses fixettes. A l’époque, chaque famille avait ses commerçants attitrés. Se rendre chez un concurrent, même exceptionnellement en cas d’urgence, quand un "des siens" était fermé, était considéré comme une pratique infamante. Plus de pain pour le souper, ce soir.
«Gérard, je te donne les sous. Tu ne voudrais pas aller me chercher une baguette au ‘Familistère’ ? »
Bon bougre s’il en est, le Gérard s’exécute sans discuter. Comme toujours, en courant, tout à sa mission. Le temps passe, pas de retour du Gérard, donc, toujours pas de pain.
« Pierre, va voir ce que fait le Gérard»

Je dévale les escaliers, fonce dans la cour arrière et prends un virage sur les chapeaux de roues pour m’engager dans l’allée de graviers qui mène au jardinet de la rue. Choc frontal terrible. Deux hommes à terre, Sergent ! Frontal est l’adjectif idoine. Un œuf de pigeon commence à gonfler sur mon front. Le Gérard saigne du nez copieusement et compte ses dents. Il part en abandonnant la baguette au sol et en hurlant comme un loup blessé en direction de sa tanière. Mes lamentations valent les siennes. Je remonte à la cuisine, courageusement en larmes, la baguette fracturée en main. Elle à l’allure d’un fléau de ferme.

« Pierre, qu’est-ce qui t’es arrivé !! »
- Moi, c’est rien, mais tu verrais le Gérard !

Blême, ma mère, vole chez la voisine pour se rendre au chevet du mourant présumé. Cette baguette a eu bien du mal à passer. On pourrait y voir l’origine du mot « casse-croûte » ?

mardi 7 octobre 2008

La maison forestière


Un peu d’histoire quand même:

En 1911, Henri Liégeon créé son entreprise de tournerie et de boissellerie au plein cœur de la forêt du Jura. Après avoir fabriqué du mobilier de jardin, les Liégeon abordent progressivement le secteur du jeu : jeux de société, tableaux ; puis en 1941, vient à Bernard Liégeon l'idée de mettre en jouet un chalet habitable. La "Maison forestière" est commercialisée en 1946, et la marque JEUJURA créée en 1948. Depuis cette date, la "Maison forestière" a été déclinée en plusieurs modèles, de même que son grand frère le "Chalet suisse". Par la suite, de nombreux produits se sont ajoutés au catalogue : "La Maison en rondins", "Fort Western", "La jolie Ferme", "Mon garage en bois"... Aujourd'hui, la société tente de conquérir un public toujours plus nombreux en offrant aux enfants la possibilité de construire dès leur plus jeune âge.

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Un jouet indémodable:

Ma "maison forestière d’à moi" m’a été offerte par mes parents en 1958. Elle connaît sa troisième génération de bâtisseurs. Certains, méthodiques et scrupuleux, se sont rapportés fidèlement aux plans de constructions inclus dans le coffret en hêtre hébergeant les pièces de construction, d’autres, plus imaginatifs ont utilisé certains de ses éléments comme accessoires sur d’autres terrains de jeux. Ainsi, quelques poutres ont souffert de leur usage intensif comme catapultes pour l’assaut de châteaux-forts. Elles propulsaient les assaillants dans le camp ennemi. Tout soldat renversé était alors considéré comme mort. La maison JeuJura aurait pu bénéficier des plans de nos garages qui hébergeaient les «Dinky Toys» et «Norev» de la communauté des joueurs en dehors des heures de classe. Bien des années après, l'envie d’acheter à mon dernier rejeton le coffret «Chalet Suisse» longtemps convoité jadis me turlupine. Plus de pièces, des frontons jaunes avec un œil de bœuf et des volets rouges ajourés de chamois et non de sapins comme ceux de la Maison Forestière. Seuls les riches doivent pouvoir se payer de pareils coffrets.


mercredi 1 octobre 2008

Le zéro et l'infini





Sitôt l’après-guerre, un consensus naquit rapidement chez les intellectuels concernant l'horrible bilan du nazisme et ses cinquante millions de morts associés directement ou indirectement aux idées qu’il développait. Etrangement, il a fallu pour ainsi dire attendre la chute du rideau de fer pour qu'une pareille unanimité s'entende chez nos beaux esprits quant aux conséquences funestes du stalinisme et de ses méthodes. Pour ne s’en tenir qu’au bilan chiffré des morts directes et collatérales: 80 millions sur le globe aux dires des experts.

L’aveuglement des intellectuels français sur le sujet est proprement pathétique. L’engagement notoire du Parti Communiste contre le nazisme et le nombre important de ses membres morts dans la résistance et les camps de concentrations aux cotés de Juifs, de tziganes, d’homosexuels et d’hommes d’origine africaine auraient retardé cette capacité à une condamnation rapide. Travail pénible que de couper avec une tradition politique familiale, véritable arrachement que de renier une idéologie qui avait séduit, décision risquée que d’abandonner la source d’énergie ayant alimenté de longues années des combats politiques, sociaux et armés, même au vu d’un pareil bilan.

Une voix, pourtant, s’était élevée dans le désert bien des années plus tôt. Ecrit entre 1938 et 1940, publié en Angleterre en 1941 et en France en 1945, le livre d’Arthur Koestler «Le zéro et l’infini» était déjà le réquisitoire impitoyable d’un homme ayant servi ce régime et ayant eu la capacité d’en décortiquer de manière convaincante les dérives qui ramenaient l’individu à une entité proche du zéro par opposition à l’infini de la collectivité. En France, rares furent les intellectuels, hormis Francine Bloch, qui prirent la défense de l’ouvrage. Quand on dit que la vérité est souvent cachée au fond d’un puits...